Julien Dupuy
Julien Dupuy, né le à Périgueux (Dordogne), est un joueur international français de rugby à XV, qui évolue en équipe de France et dans l'effectif du Biarritz olympique, des Leicester Tigers puis du Stade français au poste de demi de mêlée.
Pour l’article homonyme, voir Dupuy.
Naissance |
à Périgueux (France) |
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Taille | 1,78 m (5′ 10″) |
Poste | demi de mêlée |
Période | Équipe | |
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CA Périgueux CA Bordeaux-Bègles |
Période | Équipe | M (Pts)a |
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2002-2008 2008-2009 2009-2017 | Biarritz Leicester Stade français | 98 (439)[1] 31 (129)[1] 180 (773)[1] |
Période | Équipe | M (Pts)b |
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2009-2012 2010 | France France A | 8 (38) 3 (5) |
Période | Équipe | |
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2017-2018 2020 2020-2022 | Stade français (arrières) France -20 dev. RC Toulon (arrières) |
a Compétitions nationales et continentales officielles uniquement.
b Matchs officiels uniquement.
Dernière mise à jour le 19 juillet 2020.
Julien Dupuy remporte trois championnats de France en 2005 et 2006 avec le Biarritz olympique puis en 2015 avec le Stade français. Il a également remporté le championnat d'Angleterre en 2009 avec les Leicester Tigers et le challenge européen en 2017 avec Paris lors de sa dernière saison.
Biographie
Carrière de joueur
Julien Dupuy dispute le championnat de France de rugby à XV à partir de la saison 2003-2004 avec Biarritz. Il occupe le poste de demi de mêlée en alternance avec Dimitri Yachvili. Il s'illustre lors de la demi-finale du championnat de France 2005-2006 en marquant les douze points qui permettent au BO de se qualifier pour la finale. À la fin de la saison 2007-2008, il quitte Biarritz pour Leicester. Il occupe le poste de demi de mêlée en alternance avec Harry Ellis.
Il honore sa première cape internationale en équipe de France le contre l'équipe de Nouvelle-Zélande. En Nouvelle-Zélande, Marc Lièvremont, qui avait entraîné Dupuy en Espoirs à Biarritz, le redécouvre : « Avant, il était timoré. Il a su devenir décisif et déterminant. ». Cinquième demi de mêlée de l'ère Lièvremont, Dupuy débute, associé à François Trinh-Duc, contre les All Blacks au Carisbrook de Dunedin. Les Bleus frappent un grand coup (victoire 27-22, il en inscrivit 12) et tombent d’un rien le week-end suivant (14-10). « J'ai peut-être eu la chance de partir avec la bonne tournée, mais ce n’est pas parce que j'ai quelques sélections que c'est gagné », affirme Dupuy de retour en France, au Stade français Paris où il vient de signer. Il est de nouveau appelé et titularisé en novembre contre les Springboks puis contre les All Blacks. Face à l’Afrique du Sud (12 points sur 19), il s'affirme comme un stratège mettant la pression sur les Champions du monde[2].
La veille de son 26e anniversaire, le , Julien Dupuy est suspendu 24 semaines (ramenées à 23 en ) par l'European Rugby Cup pour une fourchette sur l’Irlandais Stephen Ferris lors du match Ulster – Stade français. Cette sanction sonne comme le coup d'arrêt d'une ascension fulgurante, couronnée alors d’un titre de Champion d’Angleterre, d'une finale de Coupe d’Europe (les deux avec Leicester) et après six sélections dont quatre titularisations, à la mêlée du XV de France lors des six dernières sorties des Bleus. Requalifié en mai 2010, Dupuy est relancé avec France A lors de la Churchill Cup.
Il est nommé vice-capitaine du Stade français avec Dimitri Szarzewski pour la saison 2010-2011. Dupuy retrouve le Top 14 avec le Stade français mais la saison compliquée vécue par le club de la capitale (11e du Top 14, menacé de rétrogradation financière) ne l'aide pas à se mettre en valeur pour détrôner le duo Parra-Yachvili. Sans surprise, le demi de mêlée parisien est absent de la liste des 30 joueurs appelés à disputer la Coupe du monde en Nouvelle-Zélande.
En , il participe à la tournée des Barbarians français en Argentine pour jouer deux matchs contre les Pumas. Les Baa-Baas s'inclinent 23 à 19 à Buenos Aires[3] puis l'emportent 18 à 21 à Resistencia[4].
Ayant retrouvé son niveau, à la suite d'une blessure de Dimitri Yachvili peu avant le deuxième match du Tournoi des Six Nations 2012, il est rappelé pour remplacer Morgan Parra à la mêlée.
Reconversion
En 2017, il met un terme à sa carrière de joueur et est nommé entraîneur des arrières du Stade français Paris[5]. En 2018, à la suite de l'arrivée du nouveau directeur sportif Heyneke Meyer, il est remplacé par Mike Prendergast à son poste d'entraîneur des arrières. Il reste au club pour prendre en charge l'ensemble des skills, du décryptage de l'attaque des équipes adverses, mais également de la stratégie de l'équipe et du recrutement[6]. Le , il est relevé de ses fonctions et mis à l'écart par le club[7].
En 2020, il devient entraîneur des arrières de l'équipe de France des moins de 20 ans développement, deuxième sélection de cette catégorie d'âge[8].
En mars 2020, il rejoint le RC Toulon en tant qu'entraîneur adjoint, chargé de la technique individuelle et du jeu d'attaque, en lieu et place du néo-zélandais Casey Laulala[9]. La saison suivante, il remplace Sébastien Tillous-Borde en tant qu'entraîneur des arrières du RCT[10]. Il quitte le club à l'issue de la saison 2021-2022.
Carrière
Joueur
- 2003-2008 : Biarritz olympique France
- 2008-2009 : Leicester Tigers Angleterre
- 2009-2017 : Stade français Paris France
Palmarès
En club
- Championnat de France de première division
- Coupe d'Europe
- Finaliste (1) : 2006
- Championnat d'Angleterre
- Vainqueur (1) : 2009
- Coupe d'Europe :
- Finaliste (1) : 2009
- Challenge européen :
- Championnat de France :
- Vainqueur (1) : 2015
En sélection nationale
- 8 sélections de 2009 à 2012
- Sélections par années : 6 en 2009, 2 en 2012
- Points marqués : 38 (4 transformations, 10 pénalités)
- Équipe de France A : 3 sélections en 2010
- Vainqueur du Trophée Dave Gallaher en 2009
Matchs internationaux
Date | Lieu | Adversaire | Résultat | Points marqués | Compétition | |
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1. | Carisbrook, Dunedin, Nouvelle-Zélande | Nouvelle-Zélande | 27-22 | 12 pts | Test | |
2. | Westpac Stadium, Wellington, Nouvelle-Zélande | Nouvelle-Zélande | 10-14 | 2 pts | Test | |
3. | ANZ Stadium, Sydney, Australie | Australie | 6-22 | 0 pt | Test | |
4. | Stadium, Toulouse, France | Afrique du Sud | 20-13 | 12 pts | Test | |
5. | Stade de France, Saint-Denis, France | Samoa | 43-5 | 0 pt | Test | |
6. | Stade Vélodrome, Marseille, France | Nouvelle-Zélande | 12-39 | 9 pts | Test | |
7. | Murrayfield, Écosse, France | Écosse | 17-23 | 0 pt | Tournoi des Six Nations | |
8. | Stade de France, Saint-Denis, France | Angleterre | 22-24 | 3 pts | Tournoi des Six Nations |
Notes et références
- « Julien Dupuy », sur www.itsrugby.fr (consulté le ).
- « Julien Dupuy », sur www.rugbyconnection.com (consulté le ).
- « Argentine vs Barbarian Rugby Club 4 juin 2011 », sur www.barbarianrugbyclub.com, (consulté le ).
- « Argentine vs Barbarian Rugby Club 11 juin 2011 », sur www.barbarianrugbyclub.com, (consulté le ).
- Maxime Gil, « Le Stade français mise sur Olivier Azam et de gros paris comme recrues », sur rugbyrama.fr, (consulté le ).
- « Stade Français : Julien Dupuy reste dans le staff technique », sur leparisien.fr, (consulté le ).
- « Stade Français : Robert Mohr et Julien Dupuy écartés », sur lequipe.fr, (consulté le ).
- « Le groupe pour le stage de développement », sur ffr.fr, (consulté le ).
- Gonzalo Forbes, « RC Toulon : Julien Dupuy pour remplacer Casey Laulala », sur quinzemondial.com, (consulté le ).
- « Top 14 - Toulon : Sébastien Tillous-Borde écarté », sur rugbyrama.fr, (consulté le )
Liens externes
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