Julien Uyttendaele

Julien Uyttendaele, né le à Anderlecht, est un homme politique belge. Il est député socialiste au parlement de la Région de Bruxelles-Capitale et sénateur au parlement fédéral.

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Julien Uyttendaele

Prestation de serment de Julien Uyttendaele
Fonctions
Sénateur de Belgique
En fonction depuis le
(3 ans, 1 mois et 18 jours)
Élection 26 mai 2019
Président Sabine Laruelle
Législature 55e
Député du Parlement de la région de Bruxelles-Capitale
En fonction depuis le
(8 ans, 2 mois et 12 jours)
Élection 25 mai 2014
(élu comme suppléant en remplacement de Rachid Madrane)
Réélection 26 mai 2019
Président Rachid Madrane
Législature 7e
Biographie
Date de naissance
Lieu de naissance Anderlecht
Nationalité Belge
Parti politique Parti socialiste
Père Marc Uyttendaele
Diplômé de Université libre de Bruxelles
Profession Avocat
Site web https://www.uyttendaele.brussels

Biographie

Il est le fils de Marc Uyttendaele, professeur ordinaire à l’ULB et avocat au barreau de Bruxelles, et d’Evelyne Demartin, avocate au barreau de Bruxelles et le beau-fils de Laurette Onkelinx, ancienne vice-première ministre socialiste de Belgique.

Julien Uyttendaele commence ses études primaires et secondaires inférieures à l’Athénée Robert Catteau et les poursuit, pour le secondaire supérieur, au lycée Émile Jacqmain.

Il obtient en 2012 un bachelier en droit de l’Université libre de Bruxelles. Il achève en 2014 un master en droit[1], avec grande distinction, avec un mémoire de fin d’étude sur « Le cannabis : dépénalisation, légalisation, nationalisation. Faut-il franchir la ligne verte ? ». Durant l’année académique 2013-2014, il part en Erasmus à l’Université du Sussex en Angleterre et effectue un stage de 90 heures au Parquet de Bruxelles ; durant cette année, il est également « étudiant-assistant » pour le cours de méthodologie de la recherche juridique.

Julien Uyttendaele se spécialise en droit de l'entreprise (droit des sociétés, financier, bancaire) et en droit public (droit constitutionnel, administratif). Dans le cadre de sa formation, il est amené à étudier et à travailler sur différentes questions, telles la question des transferts de compétences de la Communauté française vers la Région wallonne et la COCOF ; la question du contrôle des décisions de l'Autorité des services et marchés financiers en matière d'offre publique d'acquisition ; l’analyse et l’histoire de la réforme judiciaire de Bruxelles-Hal-Vilvorde[2] ; la question des intercommunales interrégionales, et en l’occurrence le cas de Tecteo. Il est également stagiaire, durant l’été 2013, au Cabinet Baker & McKenzie.

En 2016, Julien Uyttendaele est diplômé d'un Master complémentaire en droit économique avec la plus grande distinction (ULB).

Julien Uyttendaele participe à différentes activités associatives : durant l'été 2007, il part notamment au Burkina Faso dans le cadre d'un projet de reboisement de la région de Koudougou avec l'association Défi Belgique Afrique[3]. Il a également été, en 2010-11, responsable de la communication et administrateur de la Nocturne de l’ULB ; il en est devenu le président, en 2011-12[4].

Le , il commence son stage comme avocat au Barreau de Bruxelles.

Il est inscrit, depuis le , au Tableau de l’Ordre français du Barreau de Bruxelles[5].

Fonctions politiques

Julien Uyttendaele se présente pour la première fois en 2009 à l'âge de 18 ans aux élections régionales bruxelloise mais en position "non éligible" sur la liste du parti socialiste pour s'initier aux campagnes électorales.

Il est député du Parlement de la Région de Bruxelles-Capitale depuis le [6], il est alors élu comme suppléant en remplacement de Rachid Madrane, désigné Ministre à la Fédération Wallonie-Bruxelles.

10ème candidat sur la liste PS pour les élections régionales bruxelloises, il est réélu, le , député du Parlement de la Région de Bruxelles-Capitale. Il a prêté serment le [7].

Le , il a prêté serment comme sénateur au Sénat de Belgique, en tant que membre issu du Groupe linguistique français de l’entité fédérée du Parlement de la Région de Bruxelles-Capitale.

Le , il a été nommé membre du Bureau de cette Haute assemblée[8].

Dans le cadre de sa fonction de député bruxellois (2014-2019), Julien Uyttendaele a été :

  • Vice-président de la Commission des Affaires économiques et de l’Emploi.
  • Membre effectif de la Commission Finances et Affaires Générales.
  • Membre effectif de la Commission de l’Environnement et de l’Énergie.
  • Membre effectif du Comité d’avis pour l’égalité des chances entre hommes et femmes.
  • Membre effectif de la Commission de l'Enseignement, de la Formation professionnelle, de la Culture et du Sport.
  • Membre suppléant de la Commission Infrastructure.
  • Membre suppléant de la Commission Logement.
  • Membre suppléant de la Commission Affaires sociales (COCOM).
  • Commission des Affaires institutionnelles : Mr Julien Uyttendaele – Mr J-F Eerdekens[9].

Durant la mandature 2014-19, il a mené plusieurs actions parlementaires en matière de politiques de l’économie, de l’environnement, du logement, de la santé et aussi relativement aux questions éthiques et sociétales[10].

On signalera une « Proposition de résolution » relative à l’intelligence singulièrement la question du blockchain[11].

Le , Julien Uyttendaele a aussi porté, devant le Parlement francophone bruxellois (COCOF), une « Proposition de Décret » relatif à l’offre de services ambulatoires dans les domaines de l’action sociale, de la famille et de la santé » afin d’autoriser la création de salles de consommation à moindre risque.

Il veut, par ce texte, donner un cadre légal à l’existence de salles de consommation à moindre risque, destinée aux toxicomanes, en sorte de venir en aide aux toxicomanes, tout en assurant la prévention et la veille sanitaires, mais aussi la préservation et la sécurisation de l’espace public face aux scènes de consommation et à leurs risques réels.

Il est aussi prévu, dans le cadre de ce dispositif de prévention, d’installer des bornes automatiques délivrant des seringues stérilisées, en sorte ici aussi de prévenir les risques liés à une consommation non contrôlée[12],[13].

Julien Uyttendaele a aussi mené un important travail parlementaire et légistique en faveur de la légalisation contrôlée et encadrée de la consommation de cannabis. Partant du constat que les tolérances concédées et les politiques de répression ne fonctionnent plus et sont même devenues dangereuses et contreproductives.

Il estime qu’il faut changer de paradigme et quitter le modèle actuel de pénalisation car il ne permet pas de contrecarrer les activités des réseaux criminels qui ne cessent de croître et mettent également en grave danger une population de consommateurs avec des produits dont la nature n’est jamais connue et potentiellement dangereuse.

Il estime aussi que ce modèle permettra des politiques de prévention et de contrôle pour faire face à un phénomène social de très largeur ampleur et pour lequel une action politique, tant sur le plan de la production que sur celui de la consommation, devient urgente[14],[15],[16].

Il a été Conseiller de l’action sociale au CPAS[17] de Woluwe-Saint-Lambert et administrateur de Wolu-Facilities[18] de à .

Au plan de la politique locale, en 2013, il a été élu avec 91,3% des suffrages à la présidence de la section locale du Parti socialiste à Woluwe-Saint-Lambert[réf. souhaitée].

Notes et références

Liens externes

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