Justice de paix de Lamentin
La justice de paix est un bâtiment civil de Lamentin sur l'île de Basse-Terre dans le département de la Guadeloupe en France. Œuvre de l'architecte Ali Tur réalisée en 1931, le bâtiment est classé aux monuments historiques en 2017[1].
Type | |
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Destination initiale | |
Destination actuelle |
Police municipale École de musique |
Style | |
Architecte | |
Construction |
1931 |
Propriétaire |
Commune de Lamentin |
Patrimonialité |
Pays | |
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Région | |
Département | |
Commune | |
Adresse |
Rue de la République |
Coordonnées |
16° 16′ 17″ N, 61° 37′ 57″ O |
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Historique
Après que tous les principaux édifices de la ville sont fortement endommagés par l'ouragan Okeechobee en , le Ministère des Colonies confie la reconstruction des bâtiments civils et religieux à l'architecte Ali Tur qui s'attache tout particulièrement à l'homogénéité urbanistique et au style dans le centre-ville de Lamentin. Cette commune regroupe ainsi la plus forte densité des œuvres de cet architecte édifiées en Guadeloupe avec la justice de paix, l'hôtel de ville, le groupe scolaire, les square et monument aux morts, le marché, la maison mortuaire et enfin l'église de la Sainte-Trinité et le presbytère de Lamentin. Les travaux sont terminés en 1931[1].
Le tribunal est en activité de 1932 à 1958, date des suppressions des justices de paix en France, puis devient le bâtiment d'accueil de la police municipale de la ville et des locaux d'une école de musique[1].
La justice de paix de Lamentin est inscrite le [2] (annulé) puis classée aux monuments historiques par l'arrêté du [1]. Du fait de son époque de construction et de son importance architecturale, il bénéficie également du label « Patrimoine du XXe siècle ».
Architecture
Le bâtiment carré en béton armé comprend un soubassement, un rez-de-chaussée et un étage. L'entrée, qui est accessible par une volée de marches, est conçue en creux dans le volume du cube et de l'angle de l'édifice. Elle est surmontée par un balcon d'angle en débordement sur la rue, soutenu par une alternance de colonnes et de piliers, et surmonté d'un toit plat en débord[3].
Les ouvertures sont hautes et larges pour permettre la ventilation naturelle et son protégées de l'exposition directe du soleil par le débord du toit[3].
Notes et références
- Notice no /PA97100056, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- [PDF] Liste des Monuments historiques en Guadeloupe, Direction des affaires culturelles de Guadeloupe, 22 avril 2015, p. 3.
- Paviol 2014, p. 116.
Annexes
Bibliographie
- Sophie Paviol (photogr. Charles Chulem-Rousseau), Ali Tur : Un architecte moderne en Guadeloupe, Gollion, Infolio éditions, coll. « Archigraphy », , 172 p. (ISBN 978-2-88474-460-7)
Article connexe
Liens externes
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