Kaala-Gomen

Kaala-Gomen est une commune française de Nouvelle-Calédonie, sur la RT1, à 18 km au sud de Koumac, à 50 km au nord de Voh, et à 356 km de Nouméa.

Kaala-Gomen

Ilôt Devert (ou Devered).
Administration
Pays France
Collectivité Nouvelle-Calédonie
Province Province Nord
Aire coutumière Hoot Ma Waap
Maire
Mandat
Alain Levant
2020-2026
Code postal 98817
Code commune 98810
Démographie
Population
municipale
1 803 hab. (2019 )
Densité 2,5 hab./km2
Ethnie Kanak : 73 %
Européens : 11,3 %
Métis : 4,6 %
Wallisiens-Futuniens : 0,9 %
Asiatiques : 0,8 %
Ni-Vanuatu : 0,5 %
Tahitiens : 0,3 %
Autres : 8,6 %
Géographie
Coordonnées 20° 40′ 20″ sud, 164° 22′ 58″ est
Altitude Min. 0 m
Max. 1 092 m
Superficie 718,2 km2
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Nouvelle-Calédonie
Kaala-Gomen
Géolocalisation sur la carte : Nouvelle-Calédonie
Kaala-Gomen

    Le nom de cette commune est tiré de celui d'une montagne et de la tribu de Gomen. La ville a été fondée sur son emplacement actuel en 1899, dotée d'une commission municipale nommée par le gouvernement, devenue conseil municipal élu en 1961 et en commune à part entière en 1969.

    Kaala-Gomen abrite également le village de Ouaco, connu pour la conserverie de bœuf du même nom qui s'y trouve et les mines de nickel exploitées par la Société minière du Sud Pacifique (SMSP). Le village peut-être visité lors des journées annuelles du patrimoine.

    La commune fait partie de l'aire coutumière Hoot ma Waap.

    Géographie

    Le point culminant de la commune est le massif d'Ouazangou-Taom (1 092 m).

    Kaala-Gomen dispose d'un port, d'un phare sur l'îlot Devered, d'un aérodrome, d'un relais de télévision à Wala et d'un hippodrome à Ouaco.

    Les communes limitrophes sont :

    Toponymie

    Bwapanu est le nom kanak de la commune de Kaala-Gomen. Mais parfois on entend aussi "Gömé".

    Histoire

    19e

    Les expéditions militaires de Guillain en 1865 participent à l'installation européenne, à la constitution du domaine de Ouaco, jusqu'à 30.000 hectares, aux expulsions, et à la dispersion des réfugiés, entre Voh et Koumac.

    En 1878, les kanak Gomen refusent le service de l'Autorité.

    En 1886 est créée à Ouaco l'usine de conservation de viande pour l'armée.

    Une part importante des causes de la révolte kanak de 1917 réside dans le foncier : expropriations, spoliations, attributions de terres infertiles. La communauté kanak de la pointe Paagoumène, à Gomèn, vers 1900, a vu le suicide rituel de son chef, à l'époque du gouverneur Paul Feillet, selon le pasteur Delord.

    20e

    • Émile Kutu est assassiné (1981).

    Administration

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    1961 1971 Raymond Clavier Union calédonienne  
    1971 1983 Gaston Jizdny    
    1983 2014 Alain Levant Divers indépendantiste puis FCCI
    puis divers indépendantiste
    Professeur honoraire
    2014 2020 Hervé Maguei Tein-Taouva FLNKS-UC  
    2020 En cours Alain Levant   Professeur honoraire
    Les données manquantes sont à compléter.
    • 47 67 15 : Mairie (kaalagomen@lagoon.nc)
    • 47 89 55 : Gendarmerie
    • 42 37 71 : Pompiers (78 29 34)
    • 47 75 70 : Dispensaire

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1956. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee, mais la loi relative à la démocratie de proximité du a, dans ses articles consacrés au recensement de la population, instauré des recensements de la population tous les cinq ans en Nouvelle-Calédonie, en Polynésie française, à Mayotte et dans les îles Wallis-et-Futuna, ce qui n’était pas le cas auparavant[1]. Ce recensement se fait en liaison avec l'Institut de la statistique et des études économiques (ISEE), institut de la statistique de la Nouvelle-Calédonie. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[2], les précédents recensements ont eu lieu en 1996, 1989, 1983, 1976, 1969, 1963 et 1956.

    En 2019, la commune comptait 1 803 habitants[Note 1], en diminution de 11,31 % par rapport à 2014 (Nouvelle-Calédonie : +0,98 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1956 1963 1969 1976 1983 1989 1996 2004 2009
    1 1611 2281 2961 4251 2311 5491 7871 8811 931
    2014 2019 - - - - - - -
    2 0331 803-------
    (Sources : Base Insee, population sans doubles comptes jusqu'en 1999[3] puis population municipale à partir de 2006[4]. Isee)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Société

    • marché matinal : mercredi et samedi,
    • festival annuel Caboko : artistes, artisans,
    • fête de la Musique, spectacle annuel,
    • week-end découverte du Patrimoine, en novembre depuis 2012,
    • école de tir, ball-trap,
    • grands espaces,
    • tribus des montagnes : Païta, Gamaï, Ouéholle, Ouémou, Ouayaguette...
    • goménol, essence des feuilles du niaouli, antiseptique naturel,

    Tribus

    • Aire coutumière Hoot ma Waap
      • District Gomen : Baganda, Boaoui, St Pierre, Gamai, Ouemba, Païta, Tegon
      • District Paimboas : Kourou, Oueholle, Ouemou

    Repères routiers nord-sud : RPN1 Koumac - Kaala-Gomén - Voh

    • commune de Koumac
      • Koumac aéroport,
      • Koumac centre, avenue Émile-Frouin, marché, centre culturel, écoles, internat, lycée professionnel, commerces, stations-service, garages...
      • Pandop, pointe, bord de mer, lagon, plage, gîte, site de vol, centre de plongée, piton, marina, café-restaurant, aire aménagée,
      • vallées diverses, Manu, Bwaxak,
      • pointe de Karembé,
    • commune de Kaala-Gomen
      • Troulala,
      • déchetterie Koumac-Kaala-Gomen,
      • massif de Kaala-Gomen,
      • bourg de Kaala-Gomen,
      • Gomen : baie des Requins, plage,
      • Tegon : cap Deverd, wharf, monument commémoratif du télégraphe (Australie), et de la première traversée en avion vers l'Australie en 1931,
      • vallée de la Louanga, puis de la Ouemou, Piata/Païta,
      • vallée vers la côte est : Mt Konio, Pic Yambou, Oueholle, Ouemou, Tilwit, Ouenia, Bondé, Ouégoa,
      • pont sur la Louanga, delta, Refuge du Cerf,
      • vallée de la Ouebia : Ouamaba, Gamai, vers la côte est : Ouayagate (Wayageth), Ouaahat, Haut-Coulna, Hienghene,
      • Tinip, rivière, tribu, piste vers Gamai, massif d'Ouanzangou-Taom,
      • Ouaco, vestiges de conserverie de bœuf en gelée et de distillerie,
        • monument Victor Roffey (aviateur), maison du colonel Dix, plaque d'hommage à Jacquot de Ouaco (1932-2010),
      • vallée de la Taom, village de Taom,
    • commune de Voh
      • vallée de Boyen (Bweeyen), tribu, baie Chasseloup,
      • vallée de la Temala, mont Témala, Ouélis, piste vers Ouengo-Pouépaï,
      • cœur de Voh, accessible à pied, à cheval, et depuis Koné en avion, et surtout en ULM,
      • Voh, médiathèque, musée du café,

    Voir aussi

    Bibliographie

    • Jean Guiart, Et le masque sortit de la mer, Les pays canaques anciens, de Hienghène à Voh, Gomèn et Koumac, Le Rocher-à-la-Voile, Nouméa 2002

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Population municipale légale en vigueur au , millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au , date de référence statistique : .

    Références


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