Kappa Capricorni

Kappa Capricorni (κ Cap / κ Capricorni) est une étoile géante de la constellation zodiacale du Capricorne. Elle est visible à l'œil nu avec une magnitude apparente de 4,73[2]. L'étoile présente une parallaxe annuelle de 10,70 mas telle que mesurée par le satellite Gaia[1], ce qui permet d'en déduire qu'elle est distante d'environ 305 a.l. (93,5 pc) de la Terre.

κ Capricorni
Données d'observation
(époque J2000.0)
Ascension droite 21h 42m 39,50808s[1]
Déclinaison −18° 51 58,7552[1]
Constellation Capricorne
Magnitude apparente +4,73[2]

Localisation dans la constellation : Capricorne

Caractéristiques
Type spectral G8 III[3]
Indice U-B +0,51[2]
Indice B-V +0,88[2]
Astrométrie
Vitesse radiale −2,87 ± 0,18 km/s[4]
Mouvement propre μα = +146,354 mas/a[1]
μδ = −8,343 mas/a[1]
Parallaxe 10,699 1 ± 0,127 7 mas[1]
Distance 93,465 8 ± 1,115 5 pc (305 a.l.)[1]
Magnitude absolue −0,023[5]
Caractéristiques physiques
Masse 2,43 ± 0,21 M[6]
Rayon 13,28 ± 0,47 R[6]
Gravité de surface (log g) 2,59 ± 0,06[6]
Luminosité 106,8 ± 5,9 L[6]
Température 5 096 ± 57 K[6]
Métallicité [Fe/H] = −0,39 ± 0,10[6]
Rotation 0,0 km/s[4]
Âge 1,19 × 109 a[7]

Autres désignations

κ Cap, 43 Cap (Flamsteed), HR 8288, HD 206453, HIP 107188, BD-19°6152, SAO 164593[8]

Kappa Capricorni est une étoile géante jaune de type spectral G8 III[3] qui est âgée d'environ 1,2 milliard d'années[7]. Il y a 91 % de chance qu'elle soit sur la branche horizontale et seulement 9 % de chance qu'elle soit sur la branche des géantes rouges[6]. Elle est donc très probablement une étoile du red clump[9] qui génère son énergie par la fusion de l'hélium dans son cœur. L'étoile est estimée être 2,43 fois plus massive que le Soleil et elle s'est étendue jusqu'à ce que son rayon devienne 13,28 fois plus grand que le rayon solaire[6]. Sa vitesse de rotation projetée est trop faible pour pouvoir être mesurée[4]. L'étoile est 107 fois plus lumineuse que le Soleil et sa température de surface est de 5 096 K[6].

Notes et références

  1. (en) A. G. A. Brown et al. (Gaia collaboration), « Gaia Early Data Release 3 : Summary of the contents and survey properties », Astronomy & Astrophysics, vol. 649, , article no A1 (DOI 10.1051/0004-6361/202039657, Bibcode 2021A&A...649A...1G, arXiv 2012.01533). Notice Gaia EDR3 pour cette source sur VizieR.
  2. (en) H. L. Johnson et al., « UBVRIJKL photometry of the bright stars », Communications of the Lunar and Planetary Laboratory, vol. 4, no 99, (Bibcode 1966CoLPL...4...99J)
  3. (en) N. Houk et M. Smith-Moore, Michigan Catalogue of Two-dimensional Spectral Types for the HD Stars : Declinations -26°.0 to -12°.0, vol. 4, Ann Arbor, Michigan, États-Unis, Département d'astronomie de l'université du Michigan, , 14+505 (Bibcode 1988mcts.book.....H)
  4. (en) Alessandro Massarotti et al., « Rotational and radial velocities for a sample of 761 HIPPARCOS giants and the role of binarity », The Astronomical Journal, vol. 135, no 1, , p. 209–231 (DOI 10.1088/0004-6256/135/1/209, Bibcode 2008AJ....135..209M)
  5. (en) C. Soubiran, Bienaymé et al., « Vertical distribution of Galactic disk stars. IV. AMR and AVR from clump giants », Astronomy & Astrophysics, vol. 480, no 1, , p. 91–101 (DOI 10.1051/0004-6361:20078788, Bibcode 2008A&A...480...91S, arXiv 0712.1370)
  6. (en) Sabine Reffert et al., « Precise radial velocities of giant stars. VII. Occurrence rate of giant extrasolar planets as a function of mass and metallicity », Astronomy & Astrophysics, vol. 574A, no 2, , p. 116–129 (DOI 10.1051/0004-6361/201322360, Bibcode 2015A&A...574A.116R, arXiv 1412.4634). Les données sont basées sur la probabilité de 91 % qu'elle soit sur la branche horizontale.
  7. (en) R. Earle Luck, « Abundances in the Local Region. I. G and K Giants », The Astronomical Journal, vol. 150, no 3, , p. 88 (DOI 10.1088/0004-6256/150/3/88, Bibcode 2015AJ....150...88L, arXiv 1507.01466)
  8. (en) * kap Cap -- High Proper Motion Star sur la base de données Simbad du Centre de données astronomiques de Strasbourg.
  9. (en) David R. Alves, « K-Band Calibration of the Red Clump Luminosity », The Astrophysical Journal, vol. 539, no 2, , p. 732–741 (DOI 10.1086/309278, Bibcode 2000ApJ...539..732A, arXiv astro-ph/0003329)

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