Kappa Pyxidis

Kappa Pyxidis (κ Pyxidis / κ Pyx) est une étoile géante de la constellation australe de la Boussole. Elle est visible à l'œil nu avec une magnitude apparente de 4,58[2].

κ Pyxidis
Données d'observation
(époque J2000.0)
Ascension droite 09h 08m 02,8799s[1]
Déclinaison −25° 51 30,736[1]
Constellation Boussole
Magnitude apparente 4,58[2]

Localisation dans la constellation : Boussole

Caractéristiques
Type spectral K4III[3]
Indice U-B +1,89[2]
Indice B-V +1,59[2]
Indice R-I +0,90[2]
Astrométrie
Vitesse radiale −44,7 ± 2,8 km/s[4]
Mouvement propre μα = +34,972 mas/a[1]
μδ = +0,197 mas/a[1]
Parallaxe 6,239 0 ± 0,108 1 mas[1]
Distance 160,282 0 ± 2,777 1 pc (523 a.l.)[1]
Magnitude absolue −1,53[5]
Caractéristiques physiques
Rayon 66,70+0,34
−2,34
 R[6]
Gravité de surface (log g) 1,44 ± 0,22[7]
Luminosité 927 ± 40 L[6]
Température 3 931 ± 31 K[7]
Métallicité [Fe/H] = −0,22 ± 0,08[7]

Autres désignations

κ Pyx, HR 3628, HD 78541, HIP 44824, CD-25 6895, CPD-25 4067, NSV 4389, SAO 177002, ADS 7202 A, WDS J09080 -2552A[8]

Environnement stellaire

Kappa Pyxidis présente une parallaxe annuelle de 6,24 ± 0,11 mas telle que mesurée par le satellite Gaia, ce qui permet d'en déduire qu'elle est distante de 160,28 ± 2,78 pc (523 a.l.) de la Terre[1]. L'étoile se rapproche actuellement du Système solaire à une vitesse radiale de −45 km/s[4], et pourrait se rapprocher jusqu'à une distance d'environ 94,37 pc (308 a.l.) dans 2,6 millions d'années. Son orbite au sein de la Voie lactée suit une excentricité importante de 0,68[5].

Kappa Pyxidis possède un compagnon de dixième magnitude recensé dans les catalogues d'étoiles doubles et multiples, localisé à une distance angulaire de 2,1 secondes d'arc[9]. Elle apparaît être une double purement optique[10].

Propriétés

Kappa Pyxidis est une étoile géante rouge de type spectral K4III[3], qui a épuisé les réserves en hydrogène de son noyau, puis qui s'est étendue et refroidie. Son rayon est devenu 67 fois plus grand que le rayon solaire[6]. C'est une étoile variable de type indéterminé, dont la luminosité varie avec une amplitude de 0,0058 en magnitude visuelle sur une période de 8,5 jours[11]. L'étoile est 927 fois plus lumineuse que le Soleil[6] et sa température de surface est de 3 931 K[7].

Notes et références

  1. (en) A. G. A. Brown et al. (Gaia collaboration), « Gaia Early Data Release 3 : Summary of the contents and survey properties », Astronomy & Astrophysics, vol. 649, , article no A1 (DOI 10.1051/0004-6361/202039657, Bibcode 2021A&A...649A...1G, arXiv 2012.01533). Notice Gaia EDR3 pour cette source sur VizieR.
  2. (en) D. Hoffleit et W. H. Warren, « Bright Star Catalogue, 5e éd. », Catalogue de données en ligne VizieR : V/50. Publié à l'origine dans : 1964BS....C......0H, vol. 5050, (Bibcode 1995yCat.5050....0H)
  3. (en) Philip C. Keenan et Raymond C. McNeil, « The Perkins catalog of revised MK types for the cooler stars », The Astrophysical Journal Supplement Series, vol. 71, , p. 245 (DOI 10.1086/191373, Bibcode 1989ApJS...71..245K)
  4. (en) J. H. J. de Bruijne et A.-C. Eilers, « Radial velocities for the HIPPARCOS-Gaia Hundred-Thousand-Proper-Motion project », Astronomy & Astrophysics, vol. 546, , p. 14, article no A61 (DOI 10.1051/0004-6361/201219219, Bibcode 2012A&A...546A..61D, arXiv 1208.3048)
  5. (en) E. Anderson et Ch. Francis, « XHIP: An extended Hipparcos compilation », Astronomy Letters, vol. 38, no 5, , p. 331 (DOI 10.1134/S1063773712050015, Bibcode 2012AstL...38..331A, arXiv 1108.4971)
  6. (en) A. G. A. Brown et al. (Gaia collaboration), « Gaia Data Release 2 : Summary of the contents and survey properties », Astronomy & Astrophysics, vol. 616, , article no A1 (DOI 10.1051/0004-6361/201833051, Bibcode 2018A&A...616A...1G, arXiv 1804.09365). Notice Gaia DR2 pour cette source sur VizieR.
  7. (en) Ph. Prugniel, I. Vauglin et M. Koleva, « The atmospheric parameters and spectral interpolator for the MILES stars », Astronomy & Astrophysics, vol. 531, , A165 (DOI 10.1051/0004-6361/201116769, Bibcode 2011A&A...531A.165P, arXiv 1104.4952)
  8. (en) * kap Pyx -- Star sur la base de données Simbad du Centre de données astronomiques de Strasbourg.
  9. (en) Grant Privett et Kevin Jones, The Constellation Observing Atlas, New York, États-Unis, Springer Science & Business Media, , 168 p. (ISBN 9781461476481, lire en ligne)
  10. (en) P. P. Eggleton et A. A. Tokovinin, « A catalogue of multiplicity among bright stellar systems », Monthly Notices of the Royal Astronomical Society, vol. 389, no 2, , p. 869–879 (DOI 10.1111/j.1365-2966.2008.13596.x, Bibcode 2008MNRAS.389..869E, arXiv 0806.2878)
  11. (en) Chris Koen et Laurent Eyer, « New periodic variables from the Hipparcos epoch photometry », Monthly Notices of the Royal Astronomical Society, vol. 331, no 1, , p. 45–59 (DOI 10.1046/j.1365-8711.2002.05150.x, Bibcode 2002MNRAS.331...45K, arXiv astro-ph/0112194)

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