Karen Khatchatourian

Karen Khatchatourian est un compositeur arménien né à Moscou le 19 septembre 1920, et mort le 19 juillet 2011. Il est le neveu d'Aram Khatchatourian[1].

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Karen Khatchatourian

Biographie

Naissance	19 septembre 1920 Moscou
Décès	19 juin 2011 ou 19 juillet 2011 Moscou
Sépulture	Cimetière de Novodievitchi
Nationalités	Arménienne Soviétique Russe
Formation	Conservatoire Tchaïkovski de Moscou
Activités	Compositeur, compositeur de musique de film, pianiste, professeur de musique, musicien
Père	Suren Khatchatourian (d)

Autres informations

A travaillé pour	Conservatoire Tchaïkovski de Moscou
Parti politique	Parti communiste de l'Union soviétique
Membre de	Union des compositeurs soviétiques NKVD ensemble de chant et de danse (d)
Instrument	Piano
Genre artistique	Musique classique
Distinctions	Liste détaillée Prix d'État de l'URSS Artiste émérite de la République socialiste fédérative soviétique de Russie Artiste du peuple de la RSFSR (en) Ordre de l'Amitié Ordre du Mérite pour la Patrie, 4e classe Ordre de l'Honneur Certificat du mérite du président de la fédération de Russie Prix d'État de la Fédération de Russie (2001)

A ses débuts son travail s'appuie essentiellement sur une approche tonale (dont la Sonate pour violon et piano, dans la descendance de Prokofiev, opus 1 est le meilleur exemple). À l'instar de Chostakovitch et de ses contemporains Miecyslaw Weinberg et Benjamin Basner, il va ensuite suivre une trajectoire exigeante vers un atonalisme personnel et néanmoins lyrique, à l'écart des recommandations du régime soviétique auquel il devra cependant, comme beaucoup d'autres, montrer "patte blanche" en écrivant 28 partitions pour le cinéma et un ballet Cipolino (1973), au langage certes plus traditionnel, mais qui aura un succès considérable, du moins en Russie.

Ses œuvres ont été enregistrées par les plus grands artistes de son temps : David Oïstrakh, Jascha Heifetz, Mstislav Rostropovitch, Vladimir Yampolski, Leonid Kogan.