Karl Wilhelm Diefenbach

Karl Wilhelm Diefenbach né le à Hadamar (duché de Nassau) et mort le à Capri) est un peintre symboliste prussien[1],[2],[3].

Karl Wilhelm Diefenbach
Karl Wilhelm Diefenbach, Autoportrait (1895),
localisation inconnue.
Biographie
Naissance
Décès
(à 62 ans)
Capri
Nationalité
Formation
Activité
Père
Autres informations
Élève

Biographie

Karl Wilhelm Diefenbach est le fils de Leonhard Diefenbach (1814-1875), professeur de dessin au lycée d'Hadamar. Il fréquente l'académie des beaux-arts de Munich, très tôt ses peintures attirent l'attention et la reconnaissance.

Diefenbach se retrouve paralysé du bras droit à la suite d'une typhoïde, il a recours à une opération chirurgicale. Pensant avoir été sauvé, aussi grâce à des remèdes naturels, il devient alors de plus en influencé par le naturopathe Arnold Rikli (en) ainsi que par Eduard Baltzer (en), créateur de la première association végétarienne en Allemagne[4].

Pendant les années 1880, il vit en communauté dans une ancienne carrière à Höllriegelskreuth (de) au Sud de Munich. Il prône un mode de vie marginal, en harmonie avec la nature, le rejet de la monogamie, le rejet de la religion  bien qu'il fût un disciple de la théosophie , le naturisme et le végétarisme[4],[3].

Durant l'été 1887, il fait la connaissance de Hugo Höppener  à qui il donnera le surnom de Fidus , un étudiant des Beaux-Arts de Munich. Ce dernier le rejoint à Höllriegelskreuth (de)[1],[4]. Les autorités chercheront de retirer à Diefenbach la garde de ses enfants: Stella, Helios et Lucidus. À l'automne 1887, il réalise avec Fidus, une fresque longue de 68 mètres, intitulée Per aspera ad astra.

Au printemps 1889, il expose à Munich et se brouille avec Fidus qui quitte la communauté.

Vers 1891, Diefenbach part vivre à Vienne puis en Égypte en 1895.

En 1900, il part pour Capri et ce jusqu’à sa mort en 1913.

En 1974, un musée lui est consacré dans la chartreuse Saint-Jacques de Capri[3],[2],[1].

Une partie des œuvres de Karl Wilhelm Diefenbach appartiennent à la collection de Jack Daulton (en)[5].

Notes et références

  1. Hallstatt, Gerhard. et Impr. ACORT Europe) (trad. de l'anglais), Blutleuchte : mysticismes anciens & contemporains, Rosières-en-Haye, Camion blanc, impr. 2012, 547 p. (ISBN 978-2-35779-200-5 et 2357792000, OCLC 829977235, lire en ligne), p.288 à 291.
  2. (en) « Certosa di San Giacomo – Museo Diefenbach - Museums - Capri - Napoli - InCampania » (version du 13 juillet 2011 sur l'Internet Archive), sur www.incampania.com, .
  3. « The writers, artists and aristocrats who fell in love with Capri - Art - Capri », sur Capri.net (consulté le ).
  4. (en) Arnd Krüger, « There Goes This Art of Manliness: Naturism and Racial Hygiene in Germany », Journal of Sport History, , p.135 à 158.
  5. « Daulton Collection, Symbolismus Home », sur www.symbolismus.com (consulté le ).

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