Kinette Gautier
Kinette Gautier est une restauratrice et Maître Sommelier.
Pour les articles homonymes, voir Gautier.
Nom de naissance |
Denise Josette Trias |
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Surnom | |
Nationalité | |
Activités | |
Conjoint |
Michel Gautier (1940-2019) |
Biographie
Kinette Gautier est née un 22 décembre[3]. Pendant son enfance, dans les années 1940, la mère et la grand-mère de Kinette Gautier l'initient à la dégustation du vin[4]. Elle fait ses études à l'Institution Sainte-Marie de la Bastide puis au lycée Gustave-Eiffel à Bordeaux[4]. Elle commence sa carrière professionnelle dans les années 1960, en tant que comptable chez Dulong Frères et fils, des négociants de vin bordelais[4]. Elle s'initie alors à l'œnologie et aux techniques d'assemblage du vin[4].
En 1975, elle rencontre son futur mari, Michel Gautier, chef cuisinier (1940 – 22 décembre 2019)[5],[3].
En 1978, elle ouvre Le Rouzic dans sa maison familiale, située dans le quartier de la Bastide[5],[4]. Quand son mari est chef en cuisine, elle est responsable de la cave à vin et de la gestion de la salle[6]. Très populaire, le restaurant déménage le dans le centre-ville de Bordeaux, près du Grand Théâtre[5]. L'établissement est distingué d'une étoile et de trois fourchettes au Guide Michelin, puis de la clé d'or et de trois toques au Gault et Millau[5]. Elle donne des cours d'œnologie à l'École de Savignac dans les années 1990[4],[7]. En août 1994, le couple cesse ses activités à cause de difficultés économiques et Le Rouzic est vendu au tribunal de commerce[5].
En octobre 1994, Kinette Gautier s'inscrit en tant que consultante culinaire à la chambre des métiers de Bordeaux et à la chambre de commerce et d'industrie Bordeaux Gironde[5]. À partir de janvier 2000, elle organise des dégustations de vins dans la cuisine laboratoire aménagée au rez-de-chaussée de sa maison, à la Bastide[5].
Dans les années 2010, elle dirige La Table privée à Bordeaux, avec son mari[4]. Leur fils, Jean Trias, est responsable technique au Château Sansonnet (Saint-Émilion)[4].
En 2013, elle est la marraine de la première édition des Trophées des « Femmes de l'économie »[8].
En tant que maître sommelier (titre acquis en 1992)[9],[10], Kinette Gautier est membre de l'Union de la sommellerie française (UDSF)[4],[11]. Elle est spécialisée dans les vins du Bordelais[12],[13]. Le Grand Prix du Concours National Femmes et Vins de France porte son nom[14]. Elle est également membre du jury de ce concours[15], tout comme au Concours Mondial Femmes et Vins du Monde[16],[17], au Guide international du vin rosé[18] et au Concours mondial de Bruxelles[19],[4].
Titres et distinctions
- En tant que sommelière et responsable de salle du restaurant Le Rouzic :
- Étoile et trois fourchettes au Guide Michelin[5]
- Clé d'or et trois toques au Gault et Millau[5]
- Maître sommelier de l'Union de la sommellerie française (1992)[4]
- Médaille de bronze de l'Académie de Bordeaux[Laquelle ?][4]
- Dame de la Jurade de Saint-Émilion[4]
- Gente Dame d'honneur des Hospitaliers de Pomerol[4]
- Gourmette de la Commanderie du Bontemps de Sauternes et de Barsac[4]
- Gentilhomme d'honneur des Gentilhommes du Duché de Fronsac[4]
- Commandeur d'honneur de la Commanderie du Bontemps du Médoc et des Graves[4]
- Compagnon du Beaujolais[4]
- Cousin de la Cousinerie de Bourgogne[4]
- Ambassadrice de la ville de Bordeaux[4]
Notes et références
- Christian Millau, « L'imagination aux fourneaux », Le Point, nos 897-901, , p. 196 (lire en ligne).
- « Cinquecento : La petite Fiat qui prend le large », Cuisine et vins de France, nos 481-485, , p. 116.
- Marie-Luce Ribot, « Gastronomie à Bordeaux : le chef Michel Gautier est décédé », Sud Ouest, (lire en ligne).
- Lalbat 2014, p. 247-252.
- B. Ducasse, « Quoi qu'il arrive, il faut garder l'espoir ! », L'Hôtellerie Restauration, no 2671, (lire en ligne).
- Jacques Ballarin, « Gautier, le mentor », Sud Ouest, (lire en ligne).
- Julien Barré (dir.) et al., Savignac News : 20 ans, éditions Fanlac, , 105 p. (ISSN 0980-1588), p. 27.
- Charlotte Roy, « Les Trophées des « Femmes de l'économie » se révèlent en Aquitaine », sur Les Femmes de l'économie, (consulté le ).
- Marie-Christiane Courtioux, « Les rosés de Grands Bordeaux à la conquête du marché », Références Hôteliers Restaurateurs, (lire en ligne).
- Michel Hermet (dir.), Annuaire des Maîtres Sommeliers de l'UDSF, Union de la sommellerie française, , 57 p. (lire en ligne [PDF]), p. 47.
- Ester Laushway, « Christophe Carreau reçoit le titre de Maître Sommelier », sur Association des Sommeliers Alpes Marseille Provence, (consulté le ).
- Patricia Lagaillarde, « Tarbes. Cuisine de chefs pour patronnes d'entreprise », La Dépêche du Midi, (lire en ligne).
- « Dégustation lumière au Regent Grand Hôtel », sur Sommeliers International, (consulté le ).
- « Palmarès des Vins de France », sur Femmes et Vins de France, (consulté le ).
- « Le vin se conjugue au féminin », Union girondine des vins de Bordeaux, no 1164, (lire en ligne).
- « Liste nominative de dégustatrices internationales » [PDF], sur Femmes et Vins du Monde, (consulté le ).
- Marie-Christiane Courtioux, « Femmes et Vins du Monde: 2 Nova de diamant ! », Références Hôteliers Restaurateurs, no 22, , p. 115 (ISSN 1629-9817, lire en ligne [PDF]).
- « Nos dégustateurs internationaux de vins rosés », sur Guide international du vin rosé (consulté le ).
- « Nos juges », sur Concours mondial de Bruxelles (consulté le ).
Bibliographie
: document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.
- Mona Lalbat (préf. Anne-Sophie Pic), Les femmes et le vin, Kawa, coll. « Tout Savoir Sur », , 260 p. (ISBN 9782367780009), p. 247-252.
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