Kirschnaumen
Kirschnaumen est une commune française située dans le département de la Moselle, en région Grand Est.
Kirschnaumen | |
Église Saint-Alban. | |
Blason |
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Administration | |
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Pays | France |
Région | Grand Est |
Département | Moselle |
Arrondissement | Thionville |
Intercommunalité | Communauté de communes Bouzonvillois-Trois Frontières |
Maire Mandat |
Jean-Luc Niedercorn 2020-2026 |
Code postal | 57480 |
Code commune | 57365 |
Démographie | |
Gentilé | Kirschnaumois |
Population municipale |
474 hab. (2019 ) |
Densité | 24 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 49° 23′ 54″ nord, 6° 26′ 06″ est |
Altitude | Min. 255 m Max. 351 m |
Superficie | 19,93 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Luxembourg (partie française) (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Bouzonville |
Législatives | Neuvième circonscription |
Localisation | |
Géographie
Communes limitrophes
Ecarts et lieux-dits
- Evendorff, Obernaumen
Hydrographie
La commune est située dans le bassin versant du Rhin au sein du bassin Rhin-Meuse. Elle est drainée par le ruisseau de Montenach, le ruisseau Remel, le ruisseau le Pissenbach, le ruisseau le Litscherbach et le ruisseau le Veierbach[Carte 1].
Le Montenach, d'une longueur totale de 15,5 km, prend sa source dans la commune de Manderen-Ritzing et se jette dans la Moselle à Sierck-les-Bains, après avoir traversé six communes[1].
Le Remel, d'une longueur totale de 15,2 km, prend sa source dans la commune et se jette dans la Nied en Allemagne, après avoir traversé six communes[2].
La qualité des eaux des principaux cours d’eau de la commune, notamment du ruisseau de Montenach et du ruisseau Remel, peut être consultée sur un site dédié géré par les agences de l’eau et l’Agence française pour la biodiversité[Carte 2].
Urbanisme
Typologie
Kirschnaumen est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[3],[4],[5].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Luxembourg (partie française), dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 115 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[6],[7].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (60,4 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (60,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (39,1 %), terres arables (36,4 %), prairies (20,6 %), zones agricoles hétérogènes (3,4 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (0,5 %)[8].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[9].
Toponymie
Ancien noms[10]:
- Kirschnaumen : Numagon au Xe siècle[11], Naumen en 1297, Kirchnomen et Kirschnaumen en 1594, Naumen en 1618, Kaichen en 1680, Kirchenomen en 1722, Kersnomen en 1793, Kirschnaumen en 1801, Kirchnaumen en 1871-1918. En francique lorrain : Naumen, Keréchnaumen et Kierschnaumen.
- Obernaumen : Obrenomen en 1594, Naumen au XVIIe siècle, Albertnaumen en 1681. En francique lorrain : Uewer-Naumen.
- Évendorff : Everstorf en 1542, Effendorff en 1594, Evendorff et Eventroff en 1736. En Francique lorrain : Iendroff, Iendrëf et Iewendrëf.
Sobriquets
Sobriquets anciens désignant les habitants de la commune :
- Kirschnaumen : Di Naumer Kueben (les corbeaux de Kirschnaumen) ;
- Obernaumen : Di Uewernaumer Gescht de heem (les vas-tu chez toi de Obernaumen) ;
- Évendorff : Di Iendrowwer Wöllef (les loups d’Évendorff).
Histoire
Dépendait de l'ancienne province de Lorraine, dans la seigneurie de Sierck.
Politique et administration
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[12]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[13].
En 2019, la commune comptait 474 habitants[Note 3], en diminution de 2,67 % par rapport à 2013 (Moselle : −0,03 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- Trois sites néolithiques, dont celui de Dolem (fouillé en 1974-1975).
- Passage de la voie romaine Metz-Trèves.
- Structures d'habitations romaines au lieu-dit Hauern, archéologie.
Édifices religieux
- Ancienne église. L'église primitive est fondée en 1235 par les bénédictins de l'abbaye de Bouzonville détruite en 1754.
- Nouvelle église paroissiale Saint-Alban. Les murs de la nef, le chœur et la sacristie sont reconstruits en 1754, en 1856 la nef et allongée d'une travée du côté occidental et construction de la tour clocher. Les chapelles Nord et Sud formant transept datent du XIXe siècle. La nouvelle sacristie, construite du côté Sud de l'ancienne, et la tribune sont édifiées à la limite du XIXe siècle et du XXe siècle. La tour clocher est reconstruite au milieu du XXe siècle en même temps que sont repercées les baies des chapelles latérales et du chœur.
- Chapelle Saint-Nicolas, à Obernaumen, fondée en 1235 par les bénédictins de l'abbaye de Bouzonville ; reconstruite en 1766 (date portée) ; restaurée par les habitants en 1839.
- Chapelle Saint-Ulrich, à Évendorff, construite en 1754 restaurée en 1779 statuettes en bois XVIIIe siècle.
- Chapelle Saint-Nicolas à Obernaumen.
- Chapelle Saint-Ulrich à Évendorff.
Héraldique
Blason | De gueules à la croisette d'or, accompagnée de trois coquilles d'argent 2 et 1 et de trois besants d'or 1 et 2. |
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Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
Liens externes
- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative aux organisations :
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.
- Cartes
- « Réseau hydrographique de Kirschnaumen » sur Géoportail (consulté le 29 juillet 2022).
- « Qualité des eaux de rivière et de baignade. », sur qualite-riviere.lesagencesdeleau.fr/ (consulté le ) - Pour recentrer la carte sur les cours d'eau de la commune, entrer son nom ou son code postal dans la fenêtre "Rechercher".
Références
- Sandre, « le ruisseau de Montenach »
- Sandre, « le ruisseau Remel »
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Luxembourg (partie française) », sur insee.fr (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- Bouteiller - Dictionnaire topographique de l'ancien département de la Moselle, rédigé en 1868.
- Les Cahiers lorrains - Volumes 1 à 2 (1922).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.
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