Kuzi-Tessub

Kusi-Tessub (écrit aussi Kusi-Teššub, Kusi-Teshub, Kusi-Teshup ou aussi Kunsi-Tessub, etc.) est un vice-roi hittite de Karkemish du milieu du xiie siècle av. J.-C. Il aurait régné de 1180 à [1], en tous cas autour de

Kuzi-Tessub
Fonction
Roi
Biographie
Activité
Père
Enfant
Ini-Teszub II (d)

Vie

Kusi-Tessub était fils et héritier de Talmi-Tessub. Il régnait non seulement sur Karkemish mais aussi sur Milid. Il portait les titres de Roi, Grand Roi et Héros.

Royauté sur Karkemish

Il est possible que, comme son père, Kusi-Tessub n'ait d'abord été roi que de Karkemish. Des sceaux trouvés sur le site de Lidar Höyük le nomment Roi Kusi-Tessub, souverain du pays de Karkemish ; fils de Talmi-Tessub, souverain de Karkemish ; reconnu par les dieux. Le terme de « roi » suggère qu'initialement, sa royauté était limitée à Karkemish. Le titre de Grand Roi lui est attribué plus tard, dans des inscriptions trouvées à Milid. On suppose que le titre de Grand Roi lui fut attribué après la chute de l'Empire hittite. Il eut pour successeur Ir-Tessub, qui n'est probablement pas son héritier direct.

Royauté sur Milid

On n'a pas trouvé d'inscriptions identifiant explicitement Kusi-Tessub comme roi de Milid. Il est possible qu'il ait régné directement sur cette ville, mais aussi qu'il y ait exercé son pouvoir par l'entremise de son fils Pugnus-mili ier. On ne trouve les noms de Kusi-Tessub et Pugnus-mili ier que dans des inscriptions relatives aux rois Runtiya et Arnuwanti ier, sur des rochers à Gürün et Kötükale (Turquie). Ces deux souverains autonomes de Milid sont les fils de Pugnus-mili ier et les petits-fils de Kusi-Tessub. Le fait que leur grand-père soit nommé dans les inscriptions de ces rois suggère que Milid obtint son autonomie par des voies pacifiques. En tous cas, Kusi-Tessub était un ancêtre vénéré de la maison royale de Milid.

Lignage

L'arbre généalogique ci-dessous est une reconstruction possible, parmi d'autres, du lignage de la famille royale de l'empire hittite. La nomenclature des souverains, les liens de parenté demeurent obscurs par de nombreux aspects[2],[3],[4].

Notes et références

  1. Alessandra Gilibert, Syro-Hittite Monumental Art and the Archaeology of Performance, Berlin, 2011, p. 115.
  2. (en) Trevor Bryce, The Kingdom of the Hittites, Oxford (Grande-Bretagne), Clarendon Press, .
  3. (en) Trevor Bryce, The World of the Neo-Hittite Kingdoms, Oxford (Grande-Bretagne), Oxford University Press, .
  4. Étant donné l'incertitude des connaissances actuelles, on ne s'étonnera pas des désaccords entre cet arbre généalogique et les notices détaillées des rois.

Voir aussi

Articles connexes

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