Kychtym
Kychtym (en russe : Кыштым) est une ville de l'oblast de Tcheliabinsk, en Russie. Sa population s'élevait à 38 604 habitants en 2013.
Kychtym (ru) Кыштым | ||||
Héraldique |
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Administration | ||||
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Pays | Russie | |||
Région économique | Oural | |||
District fédéral | Oural | |||
Sujet fédéral | Oblast de Tcheliabinsk | |||
Maire | Lioudmila Chebolaïeva | |||
Code postal | 456870 | |||
Code OKATO | 75 434 | |||
Indicatif | (+7) 35151 | |||
Démographie | ||||
Population | 38 604 hab. (2013) | |||
Densité | 845 hab./km2 | |||
Géographie | ||||
Coordonnées | 55° 42′ nord, 60° 33′ est | |||
Altitude | 260 m |
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Superficie | 4 567 ha = 45,67 km2 | |||
Fuseau horaire | UTC+06:00 (OMST) |
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Divers | ||||
Fondation | 1757 | |||
Statut | Ville depuis 1934 | |||
Localisation | ||||
Géolocalisation sur la carte : Russie européenne
Géolocalisation sur la carte : oblast de Tcheliabinsk
Géolocalisation sur la carte : Russie
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Géographie
Kychtym est située sur le versant oriental de l'Oural, à 90 km au nord-ouest de Tcheliabinsk, près de la ville d'Oziorsk.
Histoire
Kychtym accéda au statut de commune urbaine en 1926 puis à celui de ville en 1934. Kychtym se trouve près de la ville fermée de Tcheliabinsk-40 et du complexe nucléaire Maïak. Le à 16 h 25, se produisit ce qui allait être connu comme la catastrophe de Kychtym. Des nitrates et des acétates montèrent en température au fond d'une cuve de déchets hautement radioactifs provoquant une violente explosion. L'explosion, provoquée par un défaut du système de refroidissement du réservoir, contamina gravement toute la région[1].
La région comptait 270 000 habitants et une évacuation de masse fut organisée. Quelque 800 km2 de terres devinrent inutilisables ; environ 82 pour cent de cette zone ont depuis été rouverts à l'exploitation forestière et à l'agriculture. La catastrophe de Kychtym a été complètement étouffée par les autorités soviétiques jusqu'à ce qu'en 1976, le biologiste soviétique Jaurès Medvedev, réfugié à Londres, en révèle l'existence. Le gouvernement soviétique n'a reconnu l'accident qu'en 1989.
Population
Recensements (*) ou estimations de la population[2]
Notes et références
- Jean-François Augereau, « Tcheliabinsk-40 sort de quarantaine », Le Monde, 26 septembre 1990.
- « Recensements et estimations de la population depuis 1897 », sur pop-stat.mashke.org — (ru) « Office fédéral de statistiques, Recensement de la population russe de 2010 », sur www.ru — [RAR] (ru) « Population résidente par municipalité de la Fédération de Russie au 1er janvier 2012 », sur gks.ru — [RAR] (ru) « Population résidente par municipalité de la Fédération de Russie au 1er janvier 2013 », sur gks.ru.
Liens externes
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