Oziorsk (oblast de Tcheliabinsk)

Oziorsk, Ozyorsk[1] ou Ozersk (en russe : Озёрск) est une ville fermée de l'oblast de Tcheliabinsk, en Russie. Sa population s'élevait à 81 023 habitants en 2013.

Oziorsk
(ru) Озёрск

Héraldique

Rue de la vieille ville d'Oziorsk.
Administration
Pays Russie
Région économique Oural
District fédéral Oural
Sujet fédéral Oblast de Tcheliabinsk
Code OKATO 75 543
Indicatif (+7) 35130
Démographie
Population 81 023 hab. (2013 )
Densité 120 hab./km2
Géographie
Coordonnées 55° 45′ nord, 60° 43′ est
Superficie 67 671 ha = 676,71 km2
Fuseau horaire UTC+06:00 (OMST)
Divers
Fondation 1945
Statut Ville depuis 1954
Ancien(s) nom(s) Tcheliabinsk-65
Tcheliabinsk-40
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Russie européenne
Oziorsk
Géolocalisation sur la carte : oblast de Tcheliabinsk
Oziorsk
Géolocalisation sur la carte : Russie
Oziorsk
Liens
Site web www.ozersk.ru

    Géographie

    Oziorsk est située dans une région qui compte de nombreux lacs. Elle est ainsi entourée au nord par le lac Irtiach, au sud-ouest par le lac Bol'chaïa Nnoga et au sud-est par le lac Kyzyltach, qui sépare la ville du complexe nucléaire Maïak. Oziorsk se trouve à une dizaine de kilomètres au nord-est de la ville de Kychtym et à 80 km au nord-ouest de Tcheliabinsk.

    Histoire

    Créée en 1945, la ville est connue jusqu'en 1994 sous les noms de Tcheliabinsk-65 puis à partir de 1966 de Tcheliabinsk-40, pour maintenir son existence secrète. Comme pour les autres villes secrètes de l'Union soviétique, les chiffres sont ceux d'un code postal qui est accolé au nom de la grande ville la plus proche. Cette ville est renommée Oziorsk en 1994.

    Population

    Recensements (*) ou estimations de la population[2]

    Évolution démographique
    1996 2002* 2010* 2012 2013
    89 20091 76082 16481 52181 023

    Un important complexe nucléaire

    Photo satellite du complexe nucléaire de Mayak

    De nos jours (2007) cette ville est toujours une ville fermée en raison de l'existence du site de Maïak qui a été l'un des principaux sites de fabrication du plutonium durant la guerre froide. C'est toujours aujourd'hui une usine importante pour le traitement des déchets nucléaires civils et militaires.

    On y trouve aussi un centre d'étude des effets biologiques provoqués par les radiations[1], où plus de 120 000 animaux ont été bombardés par des rayons (alpha, bêta et gamma), désaffecté à la suite de la dissolution de l'URSS. En , Soile Tapio biologiste et spécialiste des radiations au centre Helmholtz de Munich en Allemagne, et après six mois de formalités administratives, y retrouve des échantillons de tissus utiles à ces recherches[1].

    La catastrophe nucléaire de Kychtym est un très grave accident nucléaire survenu sur le site le . Classé au niveau 6 de l'échelle INES, il s'agit de l'accident nucléaire le plus grave qui se soit produit en Union soviétique avant la catastrophe de Tchernobyl.

    Notes et références

    Liens externes

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