Lémanis

Lancé au cours des années 2000, le projet Léman Express consiste à la mise en place d'un réseau express régional centré sur Genève et desservant notamment les villes d'Annecy, Annemasse, Bellegarde-sur-Valserine, Coppet, Évian-les-Bains et Saint-Gervais-les-Bains. La difficulté de ce projet réside dans son caractère transfrontalier, le réseau desservant deux pays : la Suisse et la France. L'élément clé de ce projet est le CEVA, la ligne ferroviaire Genève – Annemasse, mise en service le 15 décembre 2019 et qui a conditionné l'ouverture du réseau express régional.

Le précurseur de Lémanis était la société Transferis, une société d'études et marketing déjà filiale des deux compagnies et qui avait pour objectif de créer et promouvoir l'offre du Léman Express[1].

Fin 2016/début 2017, Transferis disparaît au profit d'une nouvelle société baptisée Lémanis dont elle reprend les missions et y ajoute la coordination des services entre les CFF et la SNCF dans le cadre de l'exploitation du futur réseau transfrontalier[2]^,[3]. Si ses statuts sont déposés le 15 mars 2017[4], la nouvelle société est officiellement lancée le 5 mai 2017[5].

Basée à Genève[2], elle a pour objectif de coordonner le travail des CFF et de la SNCF sur la mise en place, la promotion et l'exploitation du Léman Express, selon les termes du contrat de coopération signé le 9 mars 2017 à Paris[3]. Elle est détenue à 60 % par les CFF et à 40 % par la SNCF[2], mais n'est pas une entreprise ferroviaire selon ses statuts soit une situation similaire à celle de Lyria, une autre filiale commune entre les CFF et la SNCF[4]. Elle possède pour des raisons juridiques une société-sœur en France, basée à Chambéry[6].

Son organisation repose sur l'Organisation de mise en exploitation (OMEX), une équipe commune co-dirigée par un représentant de chaque société[3]. Le directeur est Mathieu Fleury (des CFF)[7], secondé par Armelle Laugier, son adjointe (de la SNCF)[5].