Léo Battesti
Léo Battesti, né à Bastia (Haute-Corse) le , ex-militant progressiste se réclamant du nationalisme corse puis homme politique, journaliste, ancien vice-président de la Fédération française des échecs, est l'actuel président de la Ligue corse des échecs.
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Léo Battesti | |
![]() Léo Battesti le 1er avril 2012 | |
Biographie | |
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Nom de naissance | Léo Battesti |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Bastia (Corse, France) |
Nationalité | Française |
Parti politique | Muvimentu Corsu pa l'Autoderterminazione (avant 1987) A Cuncolta Naziunalista (1987-1992) |
Diplômé de | Université Paris-Sorbonne |
Profession | Homme politique, militant, nationaliste corse |
Biographie
Léo Battesti nait le 6 novembre 1953 à Bastia, de parents originaires de Venaco. Il est marié et père de deux enfants.[réf. souhaitée]
Il est titulaire d'une maîtrise de droit de l'Université Paris-Sorbonne. Il a été secrétaire général des étudiants corses (SCC) à Nice, de 1976 à 1978.[réf. nécessaire]
Militant autonomiste
Engagé dans la lutte pour l'autodétermination de la Corse, il fait partie des militants présents lors des évènements d’Aléria le , évènements considérés comme l'acte fondateur du nationalisme corse[1]. Il participe, en 1976 à la création du Front de libération nationale corse (FLNC)[2].
Il est arrêté pour avoir préparé un attentat en 1978 et condamné à neuf ans de prison par la Cour de sûreté de l'État puis amnistié en 1981[1]. Il apprend en prison à jouer aux échecs[1].
Journaliste de 1981 à 1992, Il a travaillé comme rédacteur en chef d'un hebdomadaire corse.[Lequel ?][réf. nécessaire]
En 1986, il est élu territorial à l'Assemblée de Corse, appartenant au groupe « Muvimentu Corsu pa l'Autoderterminazione » présidé par Alain Orsoni[3] puis en 1988 dans le groupe « Cuncolta Naziunalista » du même Orsoni[4]. Le , sa voiture est détruite par un cocktail molotov, il accuse les membres du MASC (le mouvement anti-séparatiste corse) d'en être à l'origine.[5] Il est vice-président de la Commission Culture et des Sports de 1990 à 1992. Il a également été membre du conseil de la ville de Bastia entre 1988 et 1992.[réf. nécessaire]
En 1992 il démissionne de tous ses mandats électifs et appel à la dissolution des organisations clandestines corses pour s'engager, selon ses termes, « dans un combat démocratique[6] ». Il se déclare « pour la disparition de toute forme d'organisation clandestine » et appelle à rompre avec la violence et le racket[1].
Contre le crime organisé
Léo Battesti est un des fondateurs du collectif anti-mafia "Maffia No-A Vita", avec Jean-François Bernardini, chanteur du groupe I Muvrini. Ce collectif milite pour une loi de redistribution des "avoirs mafieux", comme mis en place en Italie.[7]
Ligue corse des échecs
C'est par l'inscription de son fils dans un club d'échecs en 1997 qu'il commence à s'engager dans les échecs en Corse[1].
Léo Battesti est le fondateur de la Ligue corse des échecs[1] (Lega corsa di Scacchi), créée en 1998. Il en est depuis le président. Avec au départ seulement 250 licenciés, la ligue compte en avril 2012 5 550 licenciés pour une population de 300 000 habitants.[réf. nécessaire] Selon Léo Battesti, l'île battrait ainsi le record mondial de licenciés par nombre d'habitants[2].
En , il devient vice-président de la Fédération Française des Échecs[1], chargé de la communication, rédacteur en chef de la revue trimestrielle Échec et Mat.
Il est aussi producteur et réalisateur d'une émission TV consacrée aux échecs, Échec et mat.[réf. nécessaire]
Il fait en 2009 une apparition dans le film Joueuse de Caroline Bottaro[8], film sur le jeu d'échecs qui se déroule en Corse[9] et qui a bénéficié de l'assistance de la Fédération Française des Échecs[10].
Candidat à la présidence de la Fédération Française des Echecs, il perd par 17 voix d'écart (sur 2136 inscrits) contre Diego Salazar le [11]. Il estime avoir été victime d'une « campagne de dénigrement » et annonce alors qu'il démissionne de toutes ses fonctions au sein de la FFE, souhaitant se « concentrer sur la Corse[12]. » Il reste président de la Ligue corse des échecs[13].
Bibliographie
- Dorothy Carrington, Léo Battesti et Université Paris VII, Le Bicentenaire et ces îles que l'on dit françaises : livre conçu à partir d'un séminaire qui s'est tenu à l'Université Paris VII Jussieu, les 21 et 22 janvier 1989, Bastia : Scritti ; Paris : Syllepse, (ISBN 2907993003)[14]
Voir aussi
Références
- Christophe Deloire, « La diagonale du Corse », Le Point, (lire en ligne)
- Frédéric Niel, « Léo Battesti : "Si seulement les politiques réfléchissaient avant d'agir ..." », Le Pèlerin, no 6784, (lire en ligne)
- « Les 6 groupes politiques de l'Assemblée de Corse en 1986 », sur corse.fr,
- « Les 10 groupes politiques de l'Assemblée de Corse en 1988 », sur corse.fr,
- « INA JT Antenne 2 du 13 avril 1988 », sur ina.fr (consulté le )
- Jean Crozier et AFP, « Léo Battesti, candidat corse à la présidence de la Fédération Française des Echecs, dénonce le rappel de son passé militant », France 3 Corse ViaStella, (lire en ligne)
- Corse : le collectif Maffia No-A Vita Ie lance une pétition pour une loi de redistribution des "avoirs mafieux", France 3, 17 novembre 2020
- « Echecs & FFE : Léo Battesti dans un nouveau rôle ? », sur Chess & Strategy,
- « Fiche du film », sur Allociné
- « Entretien avec Caroline Bottaro, réalisatrice de Joueuse », sur Fédération Française des Échecs,
- Grégoire Bézie, « Défaite de Léo Battesti à la présidence de la Fédération Française des Echecs », sur France 3 Corse ViaStella, (consulté le )
- « Courte défaite de Léo Battisti », sur Ligue de Corse des Echecs, (consulté le )
- Site de la Ligue corse des échecs.
- Fiche du Livre sur le site worldcat.org
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