Nationalisme corse

Le nationalisme corse est un mouvement politique, culturel et social qui proclame que la Corse constitue une nation et revendique son autonomie ou même son indépendance. Cet article traite du nationalisme corse aux XXe et XXIe siècles.

Histoire

Les premières initiatives

  • 1914 : création de la revue politique et culturelle A Cispra, qui déclare : « La Corse n'est pas un département français. C'est une nation qui a été conquise et qui renaîtra ». C'est la première demande moderne d'autonomie pour la Corse.
  • 1920 : création de la revue A Muvra, revue politique et culturelle.
  • 1923 : création du Partitu Corsu d'Azione[1], animé par Petru Rocca, qui deviendra ensuite le Partitu Corsu Autonomista et qui demande la reconnaissance du peuple et de la langue corse et la réouverture de l'université de Corte.

La Corse des années 1960

À la fin des années 1950, la démographie et l'économie insulaires atteignent leurs plus bas niveaux. Depuis la fin du XIXe siècle, la Corse continue de se dépeupler en cumulant une situation démographique inquiétante ainsi qu'un retard immense en termes d'industrie et d'infrastructure.

C'est alors que surviennent deux chocs qui vont profondément bouleverser la société corse.

Le premier est l'effondrement de l'Empire colonial français. La Coloniale est en effet devenue l'un des principaux débouchés pour les Corses qui représentent, au début des années 1920, 20 % de l'administration coloniale, alors qu'ils ne représentent qu'% de la population métropolitaine[réf. nécessaire]. La fin de l'Empire prive la jeunesse corse des perspectives de ses aînés et entraîne le retour forcé d'un certain nombre d'entre eux sur l'île. Cette situation entraîne l'apparition de mouvements régionalistes[réf. nécessaire], tentant de redonner des perspectives à un peuple en manque de repères. Lors des soulèvements en Algérie en 1958 et 1961, la Corse est le seul département métropolitain à avoir « fait sécession », au niveau d'une partie de ses autorités, pour rejoindre les colons insurgés[réf. nécessaire].

Le second choc est l'arrivée des Français rapatriés des anciennes possessions africaines, auxquels l'État octroie majoritairement des terres dans la Plaine orientale. Au début des années 1960, avant l'arrivée des rapatriés d'Algérie, ils représentent environ 10 % de la population insulaire[réf. nécessaire].

Les premiers mouvements régionalistes

En 1959 est fondé le Mouvement du 29 novembre, qui organise des mobilisations très suivies pour un aménagement de fiscalité, contre la vie chère et contre l'abandon des réseaux de transports.

Nombreux sont alors les Corses à prendre conscience du déclin démographique et du délabrement économique de l'île. Ces mouvements sont à l'origine d'un important renouveau de la langue corse et d'un travail de promotion des anciennes traditions culturelles corses.

Les premières prises de conscience se feront parmi les étudiants corses de Paris. Ce sont ceux qui faisaient partie de l'équipe dite du Panthéon, café de la rue Soufflot, dans le fameux Quartier latin. L'élément déclencheur consécutif aux événements dus à l'affaire algérienne sera la parution au Journal Officiel le , date combien symbolique pour la Corse, du décret d'autodétermination de l'Algérie. Tout au début de l'année 1961, l'équipe du Panthéon forte d'une trentaine d'étudiant tels que Dominique Alfonsi, Charles Santoni, Félix Alfonsi, Toussaint Luciani, José Stromboni, se réunirent dans un appartement situé Place de la République, situé au premier étage et complètement vide. C'était Toussaint Luciani, alors militaire, qui en détenait les clefs. Il fut décidé de créer un mouvement qui se manifesterait dans l'île en juillet. Il fut proposé un sigle formé de deux C imbriqués et d'un I, dont il fut prévu de ne pas donner la signification. En effet, on laissait au peuple le soin de compléter. La presse de l'époque traduira : « Comité pour la Corse indépendante » ! Le choix des trois lettres imbriquées avait pour but de contrer les interventions des autorités pour effacer le sigle,ce qui à l'époque se faisait à la chaux. En effet les trois lettres chaulées n'étaient plus lisibles mais laissaient encore entrevoir la forme de la Corse. La campagne était complétée par des affiches que Toussaint Luciani fera imprimer dans le Sud Ouest, avec le titre de « La Corse n'est pas à vendre ». C'est cette équipe parisienne qui formera le FRC dont une des revendications sera la réouverture de l'université de Corte[réf. souhaitée].

Mais 1962 est une date cruciale pour l'histoire de l'île et pour les nationalistes corses. La France négocie la paix (accords d'Évian) avec le FLN algérien, mettant fin à la guerre d'Algérie après huit ans de guérilla sanglante. Plus d'un million de Français implantés en Algérie coloniale depuis des générations sont contraints à l'exil, dont 17 000 viennent s'installer en Corse. Parmi eux se trouvaient des vignerons ayant perdu leurs terres et qui ont reçu des subventions de l'État pour acquérir une superficie nécessaire à la culture de la vigne[2].

Après le Front régionaliste corse (FRC) surtout de racines parisiennes, se créa à Vizzavona l'Action régionaliste corse (ARC) en 1970, qui demande à l'État français la prise en compte des difficultés économiques de l'île ainsi que de ses spécificités culturelles, notamment linguistiques, grandement menacées par l'absence de la langue corse dans l'administration et l'éducation, et l'exode rural. Ces mouvements demandent donc aussi la protection, la diffusion et l'enseignement de la langue corse.

La situation économique et démographique de l'île est exposée dans un essai, Main basse sur une île, paru en 1971, dans laquelle les auteurs, membres du FRC, comparent la Corse à une colonie.

Mais ces mouvements estiment que leurs revendications sont ignorées et voient dans le traitement que l'État réserve aux rapatriés des colonies un signe de mépris. Ils soulignent que la Corse est traitée comme une « terre vierge » où il n'est pas besoin de consulter la population locale sur les rapatriements et critiquent les soutiens financiers accordés aux nouveaux arrivants (ainsi par exemple que la création de la Société de mise en valeur agricole de la Corse (SOMIVAC), chargée de la mise en valeur de la plaine agricole).

L'affaire d'Aléria et la naissance du FLNC

Dans une situation qu'elle estime fermée, l'Action régionaliste corse (ARC) décide de choisir des moyens d'actions plus radicaux.

Le , une vingtaine de ses membres, emmenés par Edmond Simeoni, dirigeant de l'Azzione per a rinascita di a Corsica (ARC), occupent la cave Depeille, du nom d'un exploitant d'origine pied-noir installé dans la plaine orientale, près d'Aléria. Équipés de fusils et d'une mitrailleuse, ils veulent enfin attirer l'attention du public sur la situation de l'île et notamment sa situation agricole. Ils dénoncent la mainmise sur une partie des terres de la plaine orientale de quelques familles « pieds-noirs ». Le ministre de l'Intérieur Michel Poniatowski envoie 2 000 CRS et des gendarmes mobiles épaulés de véhicules blindés légers, et ordonne l'assaut le mercredi 22 août vers 16 h. Deux gendarmes sont tués au cours de l'affrontement. Le conseil des ministres suivant, le mercredi 29 août, ordonne la dissolution de l'ARC. La tension monte rapidement dans Bastia et des échauffourées éclatent en fin d'après-midi. Elles se transforment en émeutes à la nuit tombée et de nombreuses fusillades ont lieu : un CRS sera tué et de très nombreux blessés.

Cette affaire marque le début de la radicalisation des mouvements nationalistes, dont les revendications évoluent pour exiger l'indépendance de l'île, et forcent les gouvernements successifs à prendre en compte la « question corse ».

Quelques mois plus tard, dans la nuit du 4 au , des militants nationalistes créent le Front de libération nationale de la Corse (FLNC) à partir du Fronte paesanu di liberazone di a Corsica (FPCL), responsable du plasticage d'un bateau italien pollueur, et de Ghjustizia paolina, l'organisation clandestine supposée être une antenne armée de l'ARC. Cette naissance est marquée par une série d'attentats en Corse et sur le continent. Ils tiennent une conférence de presse au couvent Saint-Antoine de Casabianca, lieu hautement symbolique puisque c'est là qu'avait été votée la Constitution corse et que Pascal Paoli avait proclamé l'indépendance en 1755.

Des années 1970 à 2000, une histoire marquée par la violence

De 1975 à la fin des années 2000, les attentats (plasticages ou mitraillages) sont quasi quotidiens en Corse, majoritairement la nuit. Ils sont revendiqués par le FLNC et divers groupes dissidents, certains ont cependant des motivations crapuleuses éloignées de la politique. Les nuits bleues caractérisées par de multiples attentats simultanés et localisés sur l'ensemble de l'île attirent l'attention des médias.

L'assassinat de Claude Érignac, préfet de Corse et de Corse-du-Sud, survenu le , est la plus grave atteinte à l'autorité de l’État en Corse.

À partir de la fin des années 2000, les attentats deviennent plus rares sans disparaître totalement.

Depuis les années 2000, un poids politique grandissant

La coalition Unione Naziunale a remporté 17,34 % des suffrages aux élections territoriales de 2004. Aux élections territoriales de 2010, les listes nationalistes corses totalisent 35,74 % des voix au second tour : les autonomistes de Femu a Corsica conduits par Gilles Simeoni et Jean-Christophe Angelini récoltant 25,89 % des suffrages et les indépendantistes de Corsica Libera menés par Jean-Guy Talamoni recevant 9,85 % des voix.

Le , Gilles Simeoni remporte la mairie de Bastia devenant le premier nationaliste à diriger une grande ville. Les nationalistes conservent la mairie aux élections municipales de 2020, et conquièrent Porto-Vecchio (3e ville de l'île) ainsi que plusieurs autres communes.

Aux élections territoriales de 2015, la coalition « Pè a Corsica » (fusion des autonomistes de Femu a Corsica et des indépendantistes de Corsica Libera) remporte le second tour en totalisant 35,34 % des voix. Cette victoire historique porte pour la première fois les nationalistes à la tête Collectivité territoriale de Corse. Ils sont désormais la première force politique de l'île. Cette situation est de nouveau confirmée lors des élections territoriales de 2017 et de 2021.

Lors des élections législatives françaises de 2017, trois députés issus des rangs de Pè a Corsica sont élus à l'Assemblée nationale sur les quatre que compte la Corse : Paul-André Colombani en Corse-du-Sud, Michel Castellani et Jean-Félix Acquaviva en Haute-Corse.

Les thématiques du nationalisme corse

Un panneau directionnel criblé de balles.
  • la souveraineté politique de la Corse : l'indépendance par rapport à l'État français. La levée d'un impôt révolutionnaire parallèle a été pratiquée par le mouvement dès les années 1980, et continue d'être pratiquée par le FLNC Union des combattants. Les attentats contre les structures de l'État ont été constants : attaques contre les préfectures, les prisons, les perceptions, la présence des camps militaires, assassinat du préfet Érignac, etc. Mais plus nombreux sont les plasticages de demeures particulières appartenant essentiellement à des continentaux  ;
  • la promotion de la langue corse et son apprentissage obligatoire en Corse  ; ce concept est largement étendu au-delà des simples nationalistes  ;
  • la limitation des infrastructures touristiques, et des politiques promouvant le tourisme, et leur substitution par un développement économique durable  ;
  • le respect des permis de construire  ;
  • le respect du littoral (loi littoral)  ;
  • la reconnaissance du statut de prisonnier politique pour les personnes du mouvement nationaliste corse incarcérées y compris pour celles ayant commis des actes pouvant être assimilés à des délits de droit commun.

Positionnement idéologique

Bien que de nombreux courants idéologiques soient présents au sein des différents mouvements, groupes et partis se réclamant du nationalisme corse à travers les périodes (communisme, socialisme à nationalisme de droite), les mouvements peuvent être positionnés au centre, à l'extrême droite, à l'extrême gauche ou à gauche[3],[4],[5],[6],[7],[8],[9]

Le nationalisme corse et l'investissement international

La côte corse est moins urbanisée que le littoral méditerranéen de la France continentale, notamment du fait d'attentats attribués au mouvement nationaliste contre de nombreuses habitations des non-autochtones[10],[11].

U Rinnovu, un mouvement nationaliste corse généralement désigné comme proche du FLNC du 22 octobre, qualifie d'« hérésie » et de « contresens économique » la construction de villas au profit de non-résidents[12]. Le slogan Vergogna à tè chì vendi a terra Honte à toi qui vends la terre ») est également le titre d'une chanson, et un hymne de ralliement aux nationalistes.

Lors du processus de Matignon sous l'égide du gouvernement Jospin, l'article 12 des accords de Matignon prévoyait une adaptation de la loi littoral pour rendre plus facile la délivrance de permis de construire sur le littoral corse. Le jour de l'examen de cet article à l'Assemblée Nationale, les militants de l'organisation A Manca Naziunale ont encerclé la villa d'André Tarallo, le monsieur Afrique d'Elf, située à Piantaredda, en protestation contre l'octroi de permis de construire contestés[13]. L'article a cependant été rejeté par la suite.

Un exemple de tract

Tract du FLNC contre la vente de villas à la clientèle internationale, laissé sur les lieux de la régie publicitaire du journal Nice-Matin[14] :

ACHETEURS Allemands, Anglais, Français, Néerlandais… recherchent entre particuliers, maisons, appartements, terrains. […] Villas, maisons de village (achat) Recherche entre particuliers : villa, propriété, appartement, terrain, commerce, (…) pour clientèle internationale. Vendeurs : […]. Acheteurs internet […]
Par ces annonces vous participez à la spoliation de notre terre. Nous ne l'accepterons plus.

Cela étant la dénonciation d'un mouvement qui loin de se cantonner à la Corse, touche l'Europe tout entière, apparaît comme inefficace puisque ce sont des Corses qui vendent des terres et qui espèrent en tirer un bénéfice maximum quitte à protester lorsque voulant acheter un nouveau bien ils se heurtent à une hausse de l'immobilier à laquelle ils ont peu ou prou contribué. Une étude plus fine des prix, de l'offre et de la demande démontre qu'aujourd'hui c'est la génération du baby boom qui, prenant sa retraite, cherche des lieux de retraite les plus ensoleillés possible. Ce sont bien souvent les Corses du continent qui achètent des biens sur leur terre d'origine. Appartenant pour beaucoup à la moyenne bourgeoisie et à cette génération qui a profité de l'expansion d'après guerre, elle est capable d'offrir des sommes qui font flamber le marché. La véritable question qui concerne le foncier en Corse est celle de la disparition des arrêtés Miot promulgués sous le premier Empire et qui, entre autres mesures, exonèrent les successions immobilières de tous droits et acceptent l'indivision. La fin des arrêtés Miot pourrait bien ouvrir la voie à une spéculation effrénée.

Organisations politiques nationalistes actuelles

Autres organisations nationalistes actuelles

Les personnalités du mouvement

Chronologie

Notes et références

  1. Dans l'île voisine, un Partito Sardo d'Azione avait été fondé deux ans plus tôt.
  2. (en) « Corsican Capers - Island Separatists Highlight France's Malaise », The Social Contract, 2003.
  3. « Partitu di a Nazione Corsa (PNC) — France Politique », sur www.france-politique.fr (consulté le )
  4. « Mouvement pour l'Autodétermination (MPA) — France Politique », sur www.france-politique.fr (consulté le )
  5. « Cuncolta Indipendentista (CI) — France Politique », sur www.france-politique.fr (consulté le )
  6. « Corsica Nazione Indipendente (CNI) — France Politique », sur www.france-politique.fr (consulté le )
  7. « Partitu Corsu per u Sucialisimu (PCS) — France Politique », sur www.france-politique.fr (consulté le )
  8. « Corsica Libera (CL) — France Politique », sur www.france-politique.fr (consulté le )
  9. « Corsica Nazione (CN) — France Politique », sur www.france-politique.fr (consulté le )
  10. « Recrudescence d'attentats contre des villas en Corse », Le Figaro, 24 avril 2006.
  11. Marc Pivois, « Les assurances ne veulent prendre aucun risque en Corse », Libération, 7 octobre 2004.
  12. Source : U Rinnovu .
  13. Communiqué de Manca Naziunale.
  14. France 3 Corse, émission Corsica Sera, 12 avril 2006.
  15. "La Résistance en Corse" par Paulina Brault pour le Musée de la Résistance, le
  16. Edmond Maestri, La décentralisation, Harmattan, , p. 392.
  17. Site de Xavier Raufer est docteur en géographie/géopolitique, université Paris-Sorbonne
  18. Valérie Esclangon-Morin, Les rapatriés d'Afrique du Nord de 1956 à nos jours, Harmattan, , p. 235-236.
  19. "Les tourments du tourisme sur l'île de Beauté" par Joseph Martinetti, dans la revue Hérodote en 2007
  20. Philippe Boggio, « Comment l'occupation d'Aléria en 1975 a mené à la création du FLNC », Slate, (lire en ligne).
  21. Entretien avec Edmond Simeoni pour Alternatives non violentes
  22. Paul Silvani, Corse des années ardentes (1939-1976), Éditions Albatros, , p. 231.
  23. Thierry Vareilles, Encyclopédie du terrorisme international, Harmattan, , p. 81.

Voir aussi

Bibliographie

  • Front Régionaliste Corse, Main basse sur une île, Jérôme Martineau édition, 1971.
  • Pierre Dottelonde, Corse : la métamorphose, Albiana, 1987.
  • Bonardi Fabrice, Corse, la croisée des chemins, L'Harmattan, 1989.
  • Gabriel Xavier Culioli, Le complexe corse, Gallimard, 1990.
  • Pierre Poggioli, Journal de bord d'un nationaliste corse, Éditions de l'Aube, 1996 (ISBN 2876782855).
  • Emmanuel Bernabeu-Casanova, Le nationalisme corse : genèse, succès et échec, L'Harmattan, 1997 (ISBN 2-7384-5943-9).
  • Pierre Poggioli, Corse : chroniques d'une île déchirée 1996-1999, L'Harmattan, 1999.
  • Pascal Irastorza, Le guêpier corse. De L'assassinat du Préfet Erignac à l'arrestation du Préfet Bonnet, Fayard, 1999 (ISBN 2-213-60458-4).
  • Xavier Crettiez, La question corse, Complexe, 1999.
  • Marianne Lefèvre, Géopolitique de la Corse. Le modèle républicain en question, L'Harmattan, 2000 (ISBN 2738490751).
  • Jean-Michel Rossi / François Santoni, Pour solde de tout compte, les nationalistes corses parlent, Denoël 2000 (ISBN 2207251306).
  • Ange-Laurent Bindi, Autonomisme. Luttes d'émancipation en Corse et ailleurs 1984-1989, L'Harmattan, 2000 (ISBN 2-7384-0482-0).
  • Edmond Simeoni, Corse, la volonté d'être. Vingt ans après Aléria, Albiana, 2001.
  • Pierre Poggioli, Derrière les cagoules : le FLNC des années 80, DCL Editions, 2004 (ISBN 2911797779).
  • Jean-Louis Andreani, Comprendre la Corse, Gallimard, 2005 (ISBN 2-07-031325-5)
  • Daniel Arnaud, La Corse et l'idée républicaine, L'Harmattan, 2006 (ISBN 2-296-00525-X).
  • Marek Corbel, Le Sanctuaire de Cargèse, polar, 2013.

Filmographie

  • Génération FLNC de Samuel Lajus, 2002.
  • Une vie violente de Thierry de Peretti, 2017.

Liens externes

Articles connexes

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