Léon Pierre Félix

Léon Pierre Félix naît en 1869 à Périgueux (Dordogne)[1], fils d'un ouvrier carrossier de la maison Dufour[2]. Depuis ses 12 ans, il est atteint d'une claudication de plus en plus prononcée[2]. En 1888, Léon Pierre Félix part pour Paris et étudie à l'École nationale supérieure des beaux-arts[2] où il est successivement élève de Léon Bonnat, Jules-Charles Aviat, Fernand Cormon, Tony Robert-Fleury et William Bouguereau[2].

Il reçoit une médaille de 3^e classe en 1898, une mention honorable à l'Exposition universelle de Paris en 1900, une médaille de 2^e classe en 1903, et le prix Marie-Bashkirtseff en 1908[2]. Nommé peintre officiel de la Marine en 1910, il décore le cuirassé Paris vers 1912[3]. Il reçoit la croix de chevalier de la Légion d'honneur le 26 mai 1914[2]^,[3].

Il est d'abord professeur de dessin au collège d'Orange en 1915, puis au lycée de Nice entre 1916 et 1917[2]. En juillet 1917, durant la Première Guerre mondiale, il est chargé d'une mission officielle pour l'Armée française d'Orient[2] dont il rapporte de nombreux dessins représentant des tenues traditionnelles du Cambodge ou du Vietnam[4]. En 1926, il est élu membre du jury de la Société des artistes français[2].

Portraitiste et peintre de genre, Léon Pierre Félix participe fréquemment aux Salons de Périgueux et de Paris durant l'entre-deux-guerres, où il reçoit deux prix d'honneur, en 1921 et 1936[2]. En 1937, il est diplômé d'honneur à l'Exposition internationale de Paris[2]. Il meurt à Périgueux le 5 janvier 1940[2].

• Œuvres de Léon Pierre Félix
• 
  Mélancolie (1910), Bayonne, musée Bonnat-Helleu.
• 
  L'Enfant aux raisins, Périgueux, musée d'Art et d'Archéologie du Périgord.