Léonce-Abel Mazoyer

Léonce-Abel Mazoyer (de son nom de naissance Léonce Louis Vincent Abel Mazoyer[1]), né le dans le 10e arrondissement de Paris et mort le dans le 16e arrondissement de Paris, est un ingénieur français du corps des Ponts-et-Chaussées.

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Biographie

Léonce-Abel Mazoyer est le fils de Léonce Mazoyer (1819-1886), directeur général des Postes de la Seine et de Louise Royer (1828-1910)[1].

Il fit ses études secondaires au collège Stanislas à Paris[2], puis fut élève à l'École polytechnique (X1867)[3] et à l'École des Ponts et Chaussées (1869)[4].

De 1873 à 1878, Léonce-Abel Mazoyer effectua des missions en Angleterre, en Belgique et aux Pays-Bas[4]. De 1879 à 1885, il fut affecté à Châteaudun (Eure-et-Loir) puis à Vendôme (Loir-et-Cher)[4].

Son œuvre la plus connue est sans nul doute le pont-canal de Briare (Loiret), qui permet, depuis le , au canal latéral à la Loire de franchir cette dernière pour aller se raccorder, 3 km plus loin, au canal de Briare. Pendant plus d'un siècle, cet ouvrage a détenu le record européen, et peut-être mondial, de longueur dans sa catégorie avec 662 m. Il n'a été dépassé qu'en 2003 par le pont-canal de Magdebourg, en Allemagne, qui mesure 918 m.

On lui doit aussi la mise au gabarit Freycinet de toute la ligne fluviale de Roanne à Briare (les canaux de Roanne à Digoin et latéral à la Loire, soit 250 km), ainsi que d'une partie du canal du Nivernais. C'est dans le cadre de cette modernisation qu'il conçoit le pont-canal de Briare, alors qu'il est au poste d'ingénieur en chef à Nevers.

À Roanne (Loire), Léonce-Abel Mazoyer s'est occupé de la modernisation du port et a conçu un « petit frère » au pont-canal de Briare : le pont-rivière métallique de l'Oudan dit « pont Pisserot » construit en 1897, comme son « grand frère » dont on dirait un segment posé sur des culées de granit et de porphyre roses[5].

En 1909, Léonce-Abel Mazoyer est nommé inspecteur général des Ponts et Chaussées[4].

Il fut l'un des grands ingénieurs qui ont laissé une trace profonde dans l'histoire du corps des Ponts-et-Chaussées.

Il est inhumé au cimetière du Montparnasse[1].

Décorations

Décorations officielles

Notes et références

Voir aussi

Bibliographie

  • Bernard Marrey, Les ponts modernes. 18e-19e siècles, p. 309-310, Picard, Paris, 1990, (ISBN 2-7084-0401-6).

Articles connexes

Liens externes

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