L'Atlas (navire, 1754)
L'Atlas ex-Atlante était un navire de ligne de 74 canons de construction espagnole de la Marine espagnole qui, après avoir été cédé par l'Espagne à la France en , s'illustra sur les mers durant les guerres napoléoniennes, en particulier lors de la campagne des Antilles (mai 1805) et de la bataille des Quinze-Vingt ().
Pour les articles homonymes, voir Atlas.
L'Atlas | |
Autres noms | L'Atlante |
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Type | vaisseau de ligne |
Histoire | |
A servi dans | Marine espagnole Marine impériale française |
Commanditaire | Royaume d'Espagne Consulat Premier Empire |
Chantier naval | Cadix, Espagne Toulon, France |
Caractéristiques techniques | |
Propulsion | voiles |
Caractéristiques militaires | |
Armement | 74 canons
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Carrière | |
Port d'attache | Cadix, Espagne puis Toulon, France |
Il échappa à la bataille de Trafalgar (), où la flotte combinée (franco-espagnole) sous le commandement de l'amiral de Villeneuve fut anéantie et les navires qui ne furent pas entièrement détruits ou coulés finirent leur carrière dans la Royal Navy.
Service
Construit à Cadix, en Espagne, sous le nom d'Atlante en 1754, il participe à la bataille du cap Saint-Vincent le , opposant les flottes britanniques et espagnoles à proximité du cap Saint Vincent, au sud-ouest du Portugal[1]. Il est cédé à la France en août 1801[2] et rebaptisé Atlas, armé à Cadix et arrive à Toulon le .
En 1805, il fait partie de l'escadre de l'amiral de Villeneuve qui quitte Toulon, le , pour les Antilles en y attirant Nelson tout en lui échappant. Lors de la bataille des Quinze-Vingt, le , il est en 9e position dans la ligne franco-espagnole ; son commandant, le capitaine de vaisseau Rolland, est blessé par une explosion de munitions et le vaisseau lui-même est gravement endommagé.
Villeneuve décide de laisser L'Atlas dans la baie de Vigo le pour la suite de sa campagne (qui se termine par la bataille de Trafalgar). L’Atlas sert de navire-hôpital au-moins jusqu'en 1806. Il est rayé des listes en 1808[2], après avoir été capturé par les espagnols le 9 juin. Lors de cette capture, les espagnols s'approprient "l'Aigle" présent à bord, donné par l'empereur en 1804. Cet Aigle de vaisseau est le seul à avoir survécu ; il est exposé au Musée naval de Madrid[3].
Notes et références
- Hicks Peter, « La marine britannique 1792-1802 », sur http://www.napoleon.org/.
- Nicolas Mioque, « Le site des vaisseaux - Étude et remarques », sur http://marinepremierempire.free.fr/.
- Page Facebook du site Trois-Ponts https://www.facebook.com/TroisPonts/posts/4005523336158326
Sources
- Jean-Michel Roche, Dictionnaire des bâtiments de la Flotte de guerre française de Colbert à nos jours, t. 1 : 1671-1870, Toulon, J.-M. Roche, , 591 p. (ISBN 2-9525917-0-9, lire en ligne), p. 39.
- Charles-Théodore Beauvais (dir.), Victoires, conquêtes, désastres, revers et guerres civiles des Français depuis les temps les plus reculés jusques et compris la bataille de Navarin, par une société de militaires et de gens de lettres, t. 22 : 1805-1806, Paris, C. L. F. Panckoucke, (BNF 36378831, lire en ligne), p. 116 à 147.
Article connexe
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