L'Isle-aux-Coudres
L'Isle-aux-Coudres est une municipalité du Québec (Canada) faisant partie de la municipalité régionale de comté de Charlevoix, située dans la région administrative de la Capitale-Nationale. Elle couvre l'intégralité de l'île du même nom, située dans le fleuve Saint-Laurent près de Baie-Saint-Paul.
Pour les articles homonymes, voir L'Isle.
L'Isle-aux-Coudres | |||||
Moulin à vent, Économusée de l'Isle-aux-Coudres | |||||
Administration | |||||
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Pays | Canada | ||||
Province | Québec | ||||
Région | Capitale-Nationale | ||||
Subdivision régionale | Charlevoix | ||||
Statut municipal | Municipalité | ||||
Maire Mandat |
Christyan Dufour 2021-2025 |
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Code postal | G0A 1X0 (L'Isle-aux-Coudres), G0A 2A0 (La Baleine) et G0A 3J0 (Saint-Bernard-sur-Mer) | ||||
Constitution | |||||
Démographie | |||||
Gentilé | Coudrilois, oise (officiel) Marsouin, ouine (populaire)[1] |
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Population | 1 143 hab. (2016) | ||||
Densité | 39 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 47° 24′ 00″ nord, 70° 23′ 00″ ouest | ||||
Superficie | 2 946 ha = 29,46 km2 | ||||
Divers | |||||
Code géographique | 16023 | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : Capitale-Nationale
Géolocalisation sur la carte : Capitale-Nationale
Géolocalisation sur la carte : Québec
Géolocalisation sur la carte : Canada
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Liens | |||||
Site web | Site officiel | ||||
Trois villages se trouvent sur l'île : Saint-Bernard-sur-Mer, Saint-Louis et La Baleine. Depuis 2000, ils ne forment qu'une seule municipalité. L'île est une destination touristique de la région de Charlevoix. L'accès se fait par un traversier, partant du quai de Saint-Joseph-de-la-Rive (partie des Éboulements). On y trouve également un petit aéroport. Dominic Tremblay, son maire, est préfet de la MRC de Charlevoix depuis 2007.
Géographie
Si l'Isle-aux-Coudres est liée administrativement à la région de Charlevoix, du point de vue géologique, elle appartient à la région des Appalaches. La faille de Logan, qui sépare le Bouclier canadien et les Basses-Terres du Saint-Laurent des Appalaches, court tout le long du fleuve Saint-Laurent pour passer entre l'île et Charlevoix. D'ailleurs, la roche sédimentaire que l'on retrouve sur le rivage, de la pointe nord-est jusqu'au sud-est de l'île, est caractéristique des Appalaches. À noter aussi que le trafic maritime se fait entre l'île et Charlevoix et non entre l'île et la rive sud du Saint-Laurent, plus large mais moins profond. Au moment de l'impact météoritique de Charlevoix, il y a 362 millions d'années, l'Isle-aux-Coudres n'a pas été touchée puisqu'elle se trouvait plus au sud. Depuis, la région des Appalaches, qui se déplace inexorablement vers l'ouest, a effacé la moitié de l'astroblème (trace laissée par l'impact).
Municipalités limitrophes
Baie-Saint-Paul | Les Éboulements | La Malbaie | ||
Petite-Rivière-Saint-François | N | |||
O L'Isle-aux-Coudres E | ||||
S | ||||
Saint-Jean-Port-Joli | Saint-Roch-des-Aulnaies | Rivière-du-Loup |
Histoire
Jacques Cartier
Lors de son deuxième voyage en Amérique du Nord en 1535, le 6 septembre navigateur Jacques Cartier baptisa l'île du nom d'un arbuste appelé « couldres » à l'époque, qu'on appellera plus tard le coudrier, puis simplement le noisetier[2]. Avec le temps, l'orthographe de « couldres » devient « coudres ».
Premiers colons
Avant que les premiers colons ne s'y installent, l'endroit servait de halte pour les navigateurs qui voulaient enterrer des membres de leur équipage, décédés au cours des longs voyages. C'est en 1720 que les premières familles s'installent dans l'île. Vivant d'agriculture et de la pêche, ces paysans devaient trouver tous les moyens pour subvenir à leurs besoins. C'est pour cette raison qu'ils apprirent à naviguer sur le fleuve Saint-Laurent, douze mois par année. Au XXe siècle, les habitants développent le cabotage qui diversifie leur économie. De plus, avec la beauté du paysage, l'industrie touristique connaît un essor marquant.
Plan de l'île en 1751
Histoire municipale
Lors de la création des municipalités locales au Canada-Est en 1855, la municipalité de paroisse de Saint-Louis-de-l'Isle-aux-Coudres est créée, couvrant l'île au complet[3]. En 1936, la municipalité de Saint-Bernard-de-l'Île-aux-Coudres s'en détache[4], puis en 1951 c'est la municipalité de La Baleine qui s'en détache à son tour[5]. Une première fusion a lieu en 1994 quand Saint-Louis-de-l'Isle-aux-Coudres et Saint-Bernard-de-l'Île-aux-Coudres se regroupent pour former la municipalité de L'Île-aux-Coudres[6], et par la suite, le 23 août 2000, La Baleine et L'Île-aux-Coudres se regroupent pour former la municipalité actuelle sous le nom légèrement modifié de L'Isle-aux-Coudres[7].
Démographie
Administration
Les élections municipales se font en bloc pour le maire et les six conseillers[10].
L'Isle-aux-Coudres Maires depuis 2001 | |||
Élection | Maire | Qualité | Résultat |
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2005 | Dominic Tremblay | Maire depuis 2000 | Voir |
2009 | Voir | ||
2013 | Voir | ||
2017 | Voir | ||
2021 | Christyan Dufour | Voir | |
Élection partielle en italique Depuis 2005, les élections sont simultanées dans toutes les municipalités québécoises |
Galerie
Église Moulin à vent Moulin à eau - Monument du père de la Brosse
Attraits touristiques
Sur l'île, les touristes peuvent louer des bicyclettes pour en faire le tour, d'une circonférence de 23 km.
On y trouve également quelques bâtiments et sites patrimoniaux :
- Moulin à vent de L'Isle-aux-Coudres
- Moulin à eau de L'Isle-aux-Coudres
- Maison Leclerc
- Maison Bouchard
- Chapelles de procession Saint-Isidore et Saint-Pierre, construites respectivement en 1836 et 1837.
- Église Saint-Louis, construite en 1885 selon les plans de David Ouellet. On y retrouve 15 fresques de Gaston Masselotte sur la vie de Saint-Louis.
- Église Saint-Bernard, construite en 1929.
- Monument du père de la Brosse, érigé en 1848 pour commémorer la première messe du père Jean-Baptiste de la Brosse en 1765.
L'Ile dans la culture
L'Isle-aux-Coudres et ses habitants sont les sujets de la « Trilogie de l'Isle-aux-Coudres », regroupant trois documentaires québécois réalisés par le cinéaste Pierre Perreault, dont le premier, Pour la suite du monde, co-réalisé avec Michel Brault, est considéré comme une œuvre pionnière du cinéma direct, et comme un chef-d'œuvre du cinéma québécois et canadien[11],[12].
Notes et références
- Les gentilés, Commission de toponymie du Québec
- Jean-Paul Labourdette, Dominique Auzias, 52 Escapades au Québec, Petit Futé, , p. 34
- « Saint-Louis-de-l'Isle-aux-Coudres (paroisse) », sur Maires du Québec (consulté le )
- « Saint-Bernard-de-l'Île-aux-Coudres (municipalité) », sur Maires du Québec (consulté le )
- « La Baleine (municipalité) », sur Maires du Québec (consulté le )
- « L'Île-aux-Coudres (municipalité) », sur Maires du Québec (consulté le )
- « L'Isle-aux-Coudres (municipalité) », sur Maires du Québec (consulté le )
- « Statistique Canada - Profils des communautés de 2006 - L'Isle-aux-Coudres, MÉ » (consulté le )
- « Statistique Canada - Profils des communautés de 2016 - L'Isle-aux-Coudres, MÉ » (consulté le )
- « Liste des municipalités divisées en districts électoraux », sur DGEQ (consulté en )
- Zone Arts- ICI.Radio-Canada.ca, « Œuvre fondatrice du cinéma québécois, Pour la suite du monde désignée « événement historique » », sur Radio-Canada.ca (consulté le )
- « En bref: Pour la suite du monde, un chef-d'oeuvre », sur Le Devoir (consulté le )
Annexes
Articles connexes
Liens externes
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