La Bâtie-Vieille

La Bâtie-Vieille est une commune française située dans le département des Hautes-Alpes, en région Provence-Alpes-Côte d'Azur.

Pour les articles homonymes, voir Bâtie.

La Bâtie-Vieille

La partie ancienne du village, dominée par la tour du XIIe siècle et la chapelle.
Administration
Pays France
Région Provence-Alpes-Côte d’Azur
Département Hautes-Alpes
Arrondissement Gap
Intercommunalité Communauté de communes Serre-Ponçon Val d'Avance
Maire
Mandat
Francis Cester
2020-2026
Code postal 05000
Code commune 05018
Démographie
Gentilé Bastidons
Population
municipale
325 hab. (2019 )
Densité 36 hab./km2
Géographie
Coordonnées 44° 33′ 17″ nord, 6° 09′ 46″ est
Altitude Min. 798 m
Max. 1 152 m
Superficie 9,05 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Gap
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Tallard
Législatives Première circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
La Bâtie-Vieille
Géolocalisation sur la carte : France
La Bâtie-Vieille
Géolocalisation sur la carte : Hautes-Alpes
La Bâtie-Vieille
Géolocalisation sur la carte : Provence-Alpes-Côte d'Azur
La Bâtie-Vieille
Liens
Site web Site de La Bâtie-Vieille https://www.mairie-labatievieille.fr/

    Ses habitants sont appelés les Bastidons.

    Géographie

    La Bâtie-Vieille est située à km de La Bâtie-Neuve, km de Gap, 11 km de Chorges et à 21 km de Tallard.

    Paysage agricole de La Bâtie-Vieille.

    D’une superficie de 905 ha, la commune est située en zone de moyenne montagne, en périphérie de l'agglomération de Gap. Elle se compose du village principal dominé par son église et sa tour médiévale, de deux hameaux, le Grand Larra et les Guérins, et de quelques écarts comme les Cordeliers, le Fraine, ou l'Hermitage qui comporte une ferme et une chapelle, sur le chemin pédestre conduisant à Notre-Dame du Laus.

    Son altitude varie de 798 m dans le vallon de la Luye, à plus de 1152 m. La majeure partie de la commune se situe en zone de plateau, entre 850 et 1 000 m. Les sols sont de qualité très moyenne. La végétation est de type « montagnard-méditerranéen ». Plus de la moitié de la superficie communale est occupée par une agriculture traditionnelle extensive (polyculture-élevage) moderne. Environ 40 % de la superficie communale est couverte par des bois et forêts. Ces forêts jouent un rôle de protection contre l'érosion, protègent des vents, et contribuent à la qualité paysagère de la commune[1].

    Urbanisme

    Typologie

    La Bâtie-Vieille est une commune rurale[Note 1],[2]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[3],[4].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Gap, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 73 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[5],[6].

    Occupation des sols

    Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (80,7 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (80,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (46,6 %), terres arables (34,1 %), forêts (19,1 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (0,2 %)[7].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[8].

    Toponymie

    Le nom de la localité est attestée sous sa forme occitane Castrum bastide Veteris en 1271 dans les archives du monastère de Valbonne ; Au XVe siècle, cette « vieille bâtie » est appelée Bastida Antica.

    La Bastia-Vielha en occitan.

    La Bâtie est la forme francisée des termes provençaux La Bastio, ou La Bastié, que l'on retrouve dans le mot Bastide. On peut donc entendre le nom de la commune comme l'ancienne bastide[9], et rappelle une « maison fortifiée ancienne » permettant de la qualifier par rapport à la maison fortifiée plus récente qui fut bâtie dans la commune proche de La Bâtie-Neuve.

    Politique et administration

    Municipalité

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    avant 1988  ? Albert Jacob    
             
    avant 2005 mars 2014 Patrick Galvain[10]    
    mars 2014 En cours
    (au 21 octobre 2014)
    Francis Cester[11]   Commerçant
    Les données manquantes sont à compléter.

    Intercommunalité

    La Bâtie-Vieille fait partie:

    Population et société

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[13]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[14].

    En 2019, la commune comptait 325 habitants[Note 3], en augmentation de 2,85 % par rapport à 2013 (Hautes-Alpes : +1,39 %, France hors Mayotte : +2,17 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    199200228234157232247268238
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    230198197213217208210195207
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    197187171131139149131118123
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006 2009
    10710689166208246243247278
    2014 2019 - - - - - - -
    331325-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[15] puis Insee à partir de 2006[16].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Économie

    La commune est le siège de plusieurs exploitations agricoles. Elle comprend quelques hébergements touristiques, notamment au hameau des Guérins. Il n'y a pas de commerce, cette activité n'étant localement présente qu'à Gap, à quelques kilomètres.

    Lieux et monuments

    • Tour du XIIe siècle.
    • Église du XIXe siècle.

    Pour approfondir

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.

    Références

    1. Communauté de Communes de la Vallée de l'Avance
    2. « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    3. « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    4. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    5. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    6. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    7. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    8. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    9. Philippe Blanchet, Petit dictionnaire des lieux-dits en Provence, Montfaucon, Librairie contemporaine, , 109 p. (ISBN 9782905405227), p. 42.
    10. Site de la préfecture des Hautes-Alpes, consulté le 9 mai 2008 (fichier au format Excel)
    11. Préfecture des Hautes-Alpes, « Liste des maires du département des Hautes-Alpes », 5 mai 2014, consultée le 23 octobre 2014.
    12. Direction des libertés publiques et des collectivités locales, « Création de la communauté de communes Serre-ponçon Val d'Avance par fusion des communautés de communes du Pays de Serre-ponçon et de la Vallée de l'Avance » [PDF], Recueil des actes administratifs no 05-2016-014, Préfecture des Hautes-Alpes, (consulté le ).
    13. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    14. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    15. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    16. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.
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