La Bollène-Vésubie

La Bollène-Vésubie est une commune française située dans le département des Alpes-Maritimes en région Provence-Alpes-Côte d'Azur. En langue niçoise (Georges Castellana), c'est La Boulèna et ses habitants sont appelés lu Boulenasc. Aux portes du Mercantour, le village domine à l'ouest la vallée de la Vésubie et on peut admirer la forêt de Turini à l'est.

Pour les articles homonymes, voir La Bollène et Vésubie (homonymie).

La Bollène-Vésubie

Vue du village depuis l'avenue Charles Romersa.

Blason
Administration
Pays France
Région Provence-Alpes-Côte d’Azur
Département Alpes-Maritimes
Arrondissement Nice
Intercommunalité Métropole Nice Côte d'Azur
Maire
Mandat
Martine Barengo-Ferrier
2020-2026
Code postal 06450
Code commune 06020
Démographie
Gentilé Bollénois
Population
municipale
566 hab. (2019 )
Densité 16 hab./km2
Géographie
Coordonnées 43° 59′ 26″ nord, 7° 19′ 54″ est
Altitude Min. 465 m
Max. 2 122 m
Superficie 35,57 km2
Type Commune rurale
Unité urbaine La Roquebillière
(banlieue)
Aire d'attraction Nice
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Tourrette-Levens
Législatives Cinquième circonscription
Localisation
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La Bollène-Vésubie
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La Bollène-Vésubie
Géolocalisation sur la carte : Alpes-Maritimes
La Bollène-Vésubie
Géolocalisation sur la carte : Provence-Alpes-Côte d'Azur
La Bollène-Vésubie
Liens
Site web labollenevesubie.fr

    Jusqu'en 1860, le nom officiel était en italien : Bollena.

    Avec ses hôtels, commerces et restaurants, ses équipements sportifs de premier ordre et sa station de ski, La Bollène, point de départ de nombreuses randonnées, est un lieu de villégiature incontournable dans le Haut Pays niçois.

    Géographie

    Localisation

    La Bollène-Vésubie (575 Bollénois, 3 557 ha dont 1 718 de bois) est une commune du canton de Roquebillière.

    La Bollène est l'une des 28 communes du parc national du Mercantour.

    Géologie et relief

    Son finage occupe le bassin de la Planchette, torrent qui vient de l'est et descend de l'Authion (2 082 m). Ses deux versants sont très contrastés, l'adret étant nu et raide alors que la forêt de Turini couvre la large et complexe ombrée, où ont été tracées plusieurs routes ou pistes, dont la route qui franchit à 1 607 m le col de Turini en direction de Sospel. Le col et cette route sont le lieu de courses de côtes dont la «spéciale» du rallye de Monte-Carlo, entre La Bollène et Sospel (32 km).

    Le village, de forme circulaire à l'origine, est perché à 680 m sur l'éperon de confluence qui domine la vallée du Boréon. Il fut victime de séismes, notamment en 1564 ; centre de vacances pour enfants, grand centre multimédia, musée d'entomologie, moulin à grains.

    La commune, jadis Bollena, a ajouté Vésubie à son nom en 1908 ; sa population a varié entre un maximum de 800 hab. en 1866 et un minimum de 240 autour de 1970 ; elle a gagné 145 hab. de 1999 à 2006 (+ 35 %) ; elle compte 320 résidences secondaires. À la limite orientale du territoire s'est équipée la station de sports d'hiver de Turini-Camp d'argent, partagée avec Moulinet, qui offre cinq pistes et quatre téléskis, plus 15 km de pistes de ski nordique.

    Hydrographie et les eaux souterraines

    Station d'été alliant les bienfaits de l'eau de source à ceux d'un l'air pur et tonique, recommandée dès le XIXe siècle. La Bollène-Vésubie exploite depuis longtemps la source du Praï, captée à km du village, qui possède une eau très minéralisée, excellente pour les reins.

    Cours d'eau sur la commune ou à son aval[1] :

    • rivière la vésubie,
    • riou de la bollène,
    • vallons de saint-colomban, de crep.

    La Bollène-Vésubie dispose de trois stations d'épuration :

    Climat

    Climat classé Csb dans la classification de Köppen et Geiger[5].

    Urbanisme

    Typologie

    La Bollène-Vésubie est une commune rurale[Note 1],[6]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[7],[8]. Elle appartient à l'unité urbaine de Roquebillière, une agglomération intra-départementale regroupant 3 communes[9] et 3 089 habitants en 2019, dont elle est une commune de la banlieue[10],[11].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Nice, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 100 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[12],[13].

    Après avoir disposé d'un plan d'occupation des sols[14] la commune s'est engagée dans le PLU métropolitain[15].

    Occupation des sols

    Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (96,5 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (99,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (64,7 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (26,7 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (5,1 %), zones agricoles hétérogènes (2,2 %), zones urbanisées (1,1 %), cultures permanentes (0,1 %)[16].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[17].

    Voies routières

    Commune située à 5,5 km de Lantosque par les départementales 173 puis 70.

    Transports en commun

    Transport en Provence-Alpes-Côte d'Azur

    Catastrophes naturelles - Sismicité

    Le 2 octobre 2020, de nombreux villages des diverses vallées des Alpes-Maritimes (Breil-sur-Roya, Fontan, Roquebillière, St-Martin-Vésubie, Tende...) sont fortement impactés par un "épisode méditerranéen" de grande ampleur[20]. Certains hameaux sont restés inaccessibles jusqu'à plus d'une semaine après la catastrophe et l'électricité n'a été rétablie que vers le 20 octobre. L'Arrêté du 7 octobre 2020 portant reconnaissance de l'état de catastrophe naturelle a identifié 55 communes, dont La Bollène-Vésubie, au titre des "Inondations et coulées de boue du 2 au 3 octobre 2020"[21].

    Commune située dans une zone de sismicité moyenne[22].

    Histoire

    Le site de La Bollène-Vésubie est connu dès l’Antiquité, comme en témoignent les documents médiévaux appelant le premier castrum du terme « ligure » ABOLENA (racine B-L).

    Des traces de croyances païennes se retrouvent encore dans les légendes locales, racontant l’histoire des fées, habitant dans les roches gypseuses de l’éperon du village. L’assimilation des cultes chtoniens par les premiers évangélisateurs de ces lieux rappelle leur présence.

    Castrum avéré au XIIIe siècle, le village connaît alors les affres des grandes guerres de reconquêtes françaises (depuis Romée de Villeneuve jusqu’aux volontaires des armées Révolutionnaires).

    En 1564, on note la destruction du village par un violent tremblement de terre. En 1700, par lettres patentes du Duc Victor Amédée II rendues le , La Bollène-Vésubie obtient d’être considérée comme son propre seigneur et la communauté se voit ainsi décerner la dignité comtale. En 1705, c’est l’occupation par les troupes françaises de Louis XIV et les pillages se renouvelleront en 1744 et 1747 lorsque la Vallée de la Vésubie sera envahie par les Français et les Espagnols en lutte contre les Savoyards et les Autrichiens…

    Juchées à la confluence des vallons restés italiens après 1860, les tensions politiques du début du XXe siècle obligèrent l’Administration militaire à y installer le cœur du réseau défensif de la ligne Maginot des Alpes méridionales (Flaut).

    Depuis l’annexion, La Bollène est devenue une véritable station climatique de moyenne montagne, courue par les aristocraties italiennes et anglaises, bientôt imitées par les niçoises et françaises. Le tramway desservait la station, mais fut remplacé par l’autobus dès le début des années 1930.

    Politique et administration

    Liste des maires

    Liste des maires successifs à partir de 1896
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    1896 1919 Félix Thaon    
    1919 1929 Grégoire Robini    
    1929 1935 Joseph Paoli    
    1935 1937 Constant Cassini    
    1937 1941 Auguste Robini    
    1941 1944 Victorin Teyssier    
    oct. 1944 mars 1959 Charles Romersa    
    mars 1959 mars 1959 Félix Giaubert    
    mars 1959 mars 1965 Mathieu Mufraggi    
    mars 1965 juin 1995 Jean-Claude Fontana    
    juin 1995 août 2012[23] Alain Margaritora SE  
    sept. 2012 mars 2014 Alain Cassini[24]    
    mars 2014 En cours Martine Barengo-Ferrier[25] DVD Fonctionnaire

    La parité homme / femme n'étant pas applicable dans les communes de moins de 3 500 habitants, le conseil municipal se compose de huit hommes et trois femmes [26] : quatre retraités, quatre agents de la fonction publique et trois représentants du secteur privé. Alain Margaritora fait partie des maires anti-Pacs.

    Budget et fiscalité 2019

    En 2019, le budget de la commune était constitué ainsi[27] :

    • total des produits de fonctionnement : 57 000 , soit 964  par habitant ;
    • total des charges de fonctionnement : 550 000 , soit 931  par habitant ;
    • total des ressources d'investissement : 553 000 , soit 253  par habitant ;
    • total des emplois d'investissement : 67 000 , soit 114  par habitant ;
    • endettement : 369 000 , soit 624  par habitant.

    Avec les taux de fiscalité suivants :

    • taxe d'habitation : 6,80 % ;
    • taxe foncière sur les propriétés bâties : 6,59 % ;
    • taxe foncière sur les propriétés non bâties : 37,42 % ;
    • taxe additionnelle à la taxe foncière sur les propriétés non bâties : 0,00 % ;
    • cotisation foncière des entreprises : 0,00 %.

    Chiffres clés Revenus et pauvreté des ménages en 2017 : médiane en 2017 du revenu disponible, par unité de consommation : 19 980 [28].

    Intercommunalité

    Commune membre de la Métropole Nice Côte d'Azur.

    Population et société

    Démographie

    Ses habitants sont appelés les Bollénois[29].


    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[30]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[31].

    En 2019, la commune comptait 566 habitants[Note 3], en augmentation de 4,24 % par rapport à 2013 (Alpes-Maritimes : +1,25 %, France hors Mayotte : +2,17 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1822 1838 1848 1858 1861 1866
    615541602679721767785767805
    1872 1876 1881 1886 1891 1896 1901 1906 1911
    764741651654588610635636629
    1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962 1968 1975
    482395574491366362257243247
    1982 1990 1999 2006 2011 2016 2019 - -
    262308413561550579566--
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[32] puis Insee à partir de 2006[33].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Manifestations culturelles et festivités

    • Janvier : Rallye automobile Monte-Carlo
    • Mai : fête pastorale et foire agricole
    • Juin : course de moto, fête de la musique, course cycliste « La route des Grandes Alpes »
    • Juillet : fête nationale, caravane du sport, tournoi de football
    • Août : fête patronale de la Saint-Laurent, soirées estivales du Conseil général, bal costumé
    • Septembre : duathlon
    • Octobre : fête de la Sainte-Réparate
    • Décembre : Téléthon, marché de Noël, spectacle de Noël

    Enseignement

    Établissements d'enseignements[34] :

    • Écoles maternelle et primaire[35],
    • Colléges à Roquebillière, Sospel, Breil-sur-Roya,
    • Lycée à Valdeblore.

    Santé

    Professionnels et établissements de santé[36] :

    • Médecins à Lantosque, Roquebillière, Saint-Martin-Vésubie,
    • Pharmacies à Lantosque, Roquebillière,
    • Hôpitaux à Roquebillière, Saint-Martin-Vésubie.

    Cultes

    Économie

    Agriculture

    Dans la vallée de la Vésubie pousse naturellement une herbe riche et variée. Depuis plusieurs siècles, les agriculteurs ont développé une activité pastorale orientée essentiellement vers la production fromagère. Toutes les étapes de la fabrication sont réalisées dans les fromageries d'alpage appelées Vacheries, comme celle de Mantégas ou celle de l'Ortighier. Les fromages de la Vésubie, qu'ils soient de vaches, de chèvres ou de brebis, sont élaborés à partir de lait cru souvent réchauffés au feu de bois.

    La Bollène a su conserver et valoriser la tradition montagnarde et pastorale puisqu'on compte aujourd'hui environ 2 500 ovins et une cinquantaine de vaches sur la commune, auxquelles il faut ajouter les troupeaux "étrangers" transhumant début juin vers les alpages pour ne redescendre que pour l'hiver.

    Ferme " Les lamas du Miradou "[38].

    Tourisme et ski

    Dès la fin du XIXe siècle, La Bollène devient une station d’été prisée. « La situation du village est des plus heureuse ; on y jouit d’une vue magnifique sur la vallée, sur les jardins et les campagnes voisines, sur les bords de la Vésubie et sur les cimes rocheuses qui les dominent. La Bollène est un séjour d’été fort agréable ». (Renou – Itinéraires). Le village répond en outre par son « site aéré et élevé » que prône le Docteur Joseph Ciaudo, médecin à La Bollène, à la demande des médecins hygiénistes. Dans un « Guide pour la Vallée de la Vésubie », édité en 1903 (P. Clément), on remarque la publicité pour le Grand Hôtel ou Bollène Hôtel et sur Hôtel Cassini sur la place qui mentionne "Lumière électrique toute la nuit" ; on apprend que La Bollène est pourvue d’un bureau téléphonique et que le service postal y est fait deux fois par jour. On note également que le village est un centre d’excursions vers Turini, Camp d’Argent et l’Authion.

    Après la guerre de 1914-1918, où La Bollène paie comme les autres villages son tribut en jeunes hommes, l’entre deux guerres va apporter avec la politique de fortification de la Vallée (Flaut, Gordolon) et de l’Authion, une présence militaire d’où une vie économique plus florissante, mais le processus d’exode rural entamé continuera après la guerre de 1939-1945. Depuis 1975, l’exode rural est enrayé, la population augmente sensiblement (+ 25 % en 10 ans) et les jeunes sont plus nombreux (101 jeunes de moins de vingt ans en 1999). La commune est néanmoins parvenue à maintenir ses petits commerces : deux bars, une épicerie et un hôtel de 52 chambres. L'ouverture il y a quelques années d'un complexe culturel touristique flambant neuf comportant piscine, tennis, médiathèque, salle de conférence et salle multimédia renforce la vocation de La Bollène comme station touristique de premier ordre.

    Plus proche station de ski de la Côte d'Azur, La Bollène propose également un large éventail des disciplines de neige au Col de Turini: ski alpin, randonnées à ski ou raquettes, luge. Avec 3 kilomètres de pistes et 3 téléskis, La Bollène se veut surtout une station familiale, à taille humaine. Les 3 remontées mécaniques emmènent les skieurs jusqu’aux Cimes de Tueis, à 1 926 m et desservent 1 piste verte, 2 bleues et 1 rouge.

    Après une année de fermeture, la station de ski de Fond Turini-Camp d’Argent a rouvert ses portes. En effet, grâce au soutien du Conseil général, des travaux de modernisation et de mise aux normes des équipements ont été réalisés. Ils ont consisté en la rénovation des trois téléskis, la mise en place d’une signalisation des pistes, l’acquisition d’une nouvelle dameuse et d’une motoneige.

    Commerces, services, hébergement restauration

    • Commerces de proximité[39].
    • Office de tourisme[40].
    • Gîtes.
    • Hôtels et restaurants[41].

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    Patrimoine religieux :

    • Église Saint-Laurent : beau spécimen baroque du XVIIIe siècle, achevé en 1725. Le clocher carré de style Renaissance est surmonté d'une coupole. À l'intérieur, on remarquera le plafond richement décoré ainsi que deux panneaux de retables, œuvres d'un peintre de l'école de Brea[42],[43].
    • Chapelle Saint-Honorat (XVIIe) au sud de la route du col de Turini[44].
    • Chapelle Saint-Sauveur[45].
    • Chapelle Sainte-Élisabeth (ruine)[46].
    • Musée des Papillons, dans l'ancienne chapelle des Pénitents Blancs[47] : importante collection d'insectes, en particulier de papillons et scarabées, espèces régionales et exotiques en provenance du monde entier ainsi qu'une section intéressante consacrée à la flore alpine et méditerranéenne. Musée moderne dans l'ancienne chapelle des Pénitents Blancs rénovée.
    • Vallée de la Planchette avec la "chapelle Saint-Sauveur"[48],[49] et le "pont de Véséou".
    • Monuments commémoratifs[50] :
      • Monument aux morts[51],
      • Stèle commémorative Pra d’Alart.

    Patrimoine civil et militaire, et patrimoine naturel :

    • Vestiges du château féodal[52].
    • Massif de l'Authion : du col du Turini part la route conduisant aux forts du massif de l'Authion[53] où on peut voir le fort des Milles-Fourches, le fort de la Forca, l'ouvrage de Plan-Caval[54], la redoute des Trois-Communes, la forteresse de l'Authion de la ligne Maginot des Alpes. Le massif de l'Authion a été le lieu de combats violents en 1793 et en 1945. Un peu plus au nord se trouve un petit ouvrage à un bloc sur la Baisse de Saint-Véran, et à l'est le petit ouvrage de La Béole. Ces différents ouvrages de la ligne Maginot n'ont pas tous été terminés. Ces forts se répartissent sur différentes communes : La Bollène-Vésubie, Moulinet, Breil-sur-Roya et Saorge[55].
    • Ouvrage de Flaut : ouvrage de la ligne Maginot à la limite de la commune de Belvédère[56].
    • Maison Thaon (XVIIe) avec sa grille de protection (1796).
    • Fontaine (XIXe).
    • Moulins, Scierie du pont, Four à chaux[57].
    • Col de Turini, rendu célèbre par le rallye de Monte-Carlo, à l'altitude de 1 604 m. La route traverse la forêt de Turini en suivant le "riou de la Bollène".

    Héraldique

    Blason
    Coupé au premier : d’argent à l’aigle bicéphale d’azur ; au second : d’argent à la grappe de groseille feuillée au naturel[58].

    Ces armes, utilisées par la Mairie, sur son papier à entête, sont une variante de celles de la Famille Ribotti qui porte : « d’argent à la grappe de groseille au naturel ; au chef d’or chargé d’un aigle bicéphale de sable ».
    Détails
    Le statut officiel du blason reste à déterminer.

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en celle d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.

    Références

    1. L'eau dans la commune
    2. Description de la station la Bollène-Vésubie - La Vigne
    3. Description de la station la Bollène-Vésubie - Puey
    4. Description de la station la Bollène-Vésubie - Turini
    5. Table climatique
    6. « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    7. « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    8. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    9. « Unité urbaine 2020 de Roquebillière », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
    10. « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
    11. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    12. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    13. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    14. Plan d'occupation des sols
    15. PLU métropolitain
    16. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    17. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    18. Transports en commun par car
    19. Réseau régional de transport
    20. Alex : Épisode méditerranéen en Provence en octobre 2020
    21. Communes reconnues en état de catastrophe naturelle - Alpes-Maritimes et Côtes-d'Armor
    22. Didacticiel de la règlementation parasismique
    23. Site de la préfecture des Alpes-Maritimes, consulté le 20 juin 2008
    24. Alain Cassini élu nouveau maire de La Bollène Vésubie, Nice-Matin, 16 septembre 2012
    25. Bollène-Vésubie : deux têtes pour un fauteuil, lepetitnicois, 4 avril 2014
    26. labollenevesubie.fr,
    27. Les comptes de la commune
    28. Chiffres clés Évolution et structure de la population. Dossier complet
    29. « Alpes-Maritimes > La Bollène-Vésubie (06450) », sur le site habitants.fr de David Malescourt (consulté le ).
    30. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    31. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    32. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    33. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.
    34. Établissements d'enseignements
    35. École élémentaire
    36. Professionnels et établissements de santé
    37. Paroisse Saint Bernard de Menthon
    38. Les Lamas du Miradou
    39. Commerces et services de proximité
    40. Office de tourisme
    41. Hôtels et restaurants
    42. Description et historique de l'église Saint-Laurent
    43. Église Saint-Laurent : Le soutien de la Fondation du patrimoine à la restauration]
    44. Chapelle Saint-Honorat
    45. Chapelle Saint Sauveur
    46. Chapelle Sainte Elisabeth
    47. Musée d'entomologie (papillons et insectes) dans l'ancienne chapelle des Pénitents Blancs
    48. Chapelle Saint-Sauveur
    49. Chapelle Saint Sauveur
    50. Monuments commémoratifs
    51. Monument aux morts, Conflits commémorés : 1914-1918 - 1939-1945
    52. Vestiges du château féodal
    53. L'Authion
    54. Ligne Maginot : 'ouvrage de Plan-Caval
    55. « blockhaus de la Pointe des Trois Communes », notice no IA06000045, base Mérimée, ministère français de la Culture
    56. « ouvrage mixte du secteur fortifié frontalier dit ouvrage de Flaut », notice no IA06000028, base Mérimée, ministère français de la Culture enquête thématique régionale (architecture militaire de Provence-Alpes-Côte d'Azur)
    57. Moulins, Scierie du pont, Four à chaux
    58. Vésubie - Mercantour : La Bollène-Vésubie, Vexillologie Provençale, sur le site personnel de Dominique Cureau

    Voir aussi

    Bibliographie

    • Collectif (dir.), Le patrimoine des communes des Alpes-Maritimes en deux volumes, vol. II : Cantons de Roquebillière à Canton de Villefranche-sur-Mer, Paris, Flohic Éditions, coll. « Le Patrimoine des Communes de France », , 574 p. (ISBN 2-84234-071-X)
      Canton de Roquebillière : pp. 749 à 752 : La Bollène-Vésubie
    • Pierre-Robert Garino, La vallée de la Vésubie. Guide du visiteur, p. 36–41, Serre éditeur, Nice, 1998 (ISBN 2-86410-287-0).
    • Yves Bernard, L'annuaire Touristique et Culturel des Alpes-Maritimes et de Monaco, p. 407-409, Éditions Campanile, 1997 (ISBN 2912366-003)
    • La Bollène Vésubie, sur www.nicecotedazur.org/
    • Charles-Laurent Salch, Dictionnaire des châteaux et des fortifications du moyen âge en France, Strasbourg, Editions Publitotal, 4ème trimestre 1979, 1287 p. (ISBN 2-86535-070-3)
      Bollène-Vésubie (La), p. 167
    • Bollène Vésubie (la) : le Comté de Nice en 1850, graffitis de Flaut, moulins, station de pompage de Flaut

    Articles connexes

    Liens externes

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