La Capricieuse

La Capricieuse (P684) est la troisième de la série des dix patrouilleurs de la Marine nationale française du type P400, destinés aux tâches de protection des zones économiques exclusives françaises ou de service public. Admis au service actif en 1987, le navire fut désarmé en [1].

Ne doit pas être confondu avec La Capricieuse (film).

La Capricieuse

Patrouilleur P400 La Capricieuse
Type Patrouilleur
Classe P400
Histoire
A servi dans  Marine nationale
Lancement
Mise en service
Statut Désarmé en
Équipage
Équipage 4 officiers
18 officiers mariniers
8 quartiers-maîtres et matelots
Caractéristiques techniques
Longueur 54,80 mètres
Maître-bau 8 mètres
Tirant d'eau 2,54 mètres
Tirant d'air 17,10 mètres
Déplacement 373 tonnes et 480 tonnes à pleine charge
Propulsion 2 diesels SEMT Pielstick 16-PA4-200 VGDS, 2 hélices
Puissance 8 000 chevaux
Vitesse 23 nœuds
Caractéristiques militaires
Armement 1 canon de 40 millimètres
1 canon de 20 millimètres F2
2 mitrailleuses de 7,62 millimètres
Rayon d'action 4 200 nautiques à 15 nœuds
Carrière
Port d'attache Dégrad des Cannes
Indicatif P684

Missions

Les missions de La Capricieuse sont de l'ordre de la protection (patrouille, contrôle d'embargo, action de souveraineté, transport de commandos) ou de service public (secours en mer, police de la navigation, police des pêches, assistance aux zones isolées, etc)[2].

Historique

Admis au service en 1987 et affecté en Guyane depuis 1990[1], le navire s'attache à la protection des intérêts français – notamment la lutte contre la pêche illégale – au large des côtes guyanaises, et en mer des Caraïbes. Il est surtout chargé du contrôle des bateaux navigant dans la zone d'exclusion maritime lors des lancements des fusées Ariane depuis le centre spatial guyanais de Kourou ; à ce titre La Capricieuse a participé à la régulation de 126 tirs[1].

Au , le navire se trouvait en opération de surveillance maritime dans la mer des Caraïbes[3].

Dernier voyage et désarmement

La Capricieuse effectue son dernier voyage en partant de la Guyane le pour rejoindre Brest le – en passant par Saint-Barthélemy, Porto Rico, les Bermudes et les Açores – afin d'être désarmée[1]. Lors d'une dernière étape, elle embarque à son bord, à l'anse de Bertheaume à Plougonvelin, neuf de ses anciens commandants (sur vingt-cinq au total et près de 500 marins tout au long de son service actif) pour rallier Brest, totalisant plus de 503 000 milles parcourus et 2 373 jours en mer lors de sa carrière[1].

Elle fut amarrée au port de Brest lors de désarmement en , depuis elle se trouve au Cimetière de Landévennec dans l'attente de son démantèlement.

Articles connexes

Liens externes

Notes et références

  1. La Capricieuse achève sa carrière à Brest dans Mer et Marine le 8 juin 2017.
  2. Présentation de La Capricieuse sur le site de la Marine Nationale.
  3. Cols bleus, le magazine de la Marine Nationale no 3023 du 23 novembre 2013 pages 4 et 5
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