La Faurie

La Faurie est une commune française située dans le département des Hautes-Alpes, en région Provence-Alpes-Côte d'Azur.Hameau du Villard où se trouve un château.

Pour les articles homonymes, voir Faurie.

La Faurie

Le village de La Faurie
vu depuis la route de Notre-Dame.
Administration
Pays France
Région Provence-Alpes-Côte d’Azur
Département Hautes-Alpes
Arrondissement Gap
Intercommunalité Communauté de communes Buëch-Dévoluy
Maire
Mandat
Christiane Acanfora
2020-2026
Code postal 05140
Code commune 05055
Démographie
Population
municipale
328 hab. (2019 )
Densité 10 hab./km2
Géographie
Coordonnées 44° 34′ 05″ nord, 5° 44′ 26″ est
Altitude Min. 780 m
Max. 2 063 m
Superficie 31,44 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de Serres
Législatives Première circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
La Faurie
Géolocalisation sur la carte : France
La Faurie
Géolocalisation sur la carte : Hautes-Alpes
La Faurie
Géolocalisation sur la carte : Provence-Alpes-Côte d'Azur
La Faurie

    Géographie

    L'ancienne gare de La Faurie (Hautes-Alpes) vue depuis l'entrée nord de la ligne Grenoble - Veynes.

    La Faurie est un petit village situé dans le département des Hautes-Alpes et la région de Provence-Alpes-Côte d'Azur. Ses habitants sont appelés les Faurions.

    La commune s'étend sur 31,44 km2 et compte 328 habitants depuis le dernier recensement de la population datant de 2019. Avec une densité de 10 habitants par km2, La Faurie a connu une nette hausse de sa population par rapport à 1999.

    Entourée par les communes de Montbrand, Aspres-sur-Buëch, Saint-Julien-en-Beauchêne et Saint-Pierre-d'Argençon, La Faurie est située à 45 km au nord-ouest de Gap, la plus grande ville aux alentours.

    Située à 839 mètres d'altitude, la commune est arrosée par la rivière le Buëch, ainsi que par l'un de ses affluents, l'Aiguebelle. Le village est traversé par la RD 1075, au bord de laquelle se trouvent une boulangerie, la salle polyvalente du village, la mairie et l'école.

    La commune est composée d'un bourg et de plusieurs hameaux :

    • les Vignasses (lieu anciennement recouvert de vignes) ;
    • les Granges (avec sa distillerie de lavande et sa fromagerie) ;
    • Pusteaux (avec un ancien petit cadran solaire dans le mur d'une des maisons) ;
    • Saint André (ancien centre du village avec son église et la dernière tour d'un château) ;
    • le Pré du Four (avec un restaurant à proximité de la route nationale) ;
    • Notre-Dame (lieu situé en hauteur du village, où se trouvent un monastère orthodoxe et un petit château en assez bon état) ;
    • le Pré la Chèvre (vaste plaine avec un camping et de nombreuses habitations) ;
    • Seille (lieu situé en hauteur du village où commence la route pour se rendre en haut de la montagne de la Longeagne et son site de décollage) ;
    • la Valette (hameau situé au bord de la route avec son petit commerce de produits locaux).

    Aujourd'hui transformée en médiathèque intercommunale, l'ancienne gare ferroviaire est située sur la ligne de Lyon-Perrache à Marseille-Saint-Charles (via Grenoble et Veynes).

    Urbanisme

    Typologie

    La Faurie est une commune rurale[Note 1],[1]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[2],[3]. La commune est en outre hors attraction des villes[4],[5].

    Occupation des sols

    Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (83,7 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (86,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (63,1 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (18,9 %), zones agricoles hétérogènes (13,7 %), prairies (2,6 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (1,7 %)[6].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[7].

    Toponymie

    C'est au début de l'année 1793 que la paroisse de Saint-André-en-Beauchêne devient la commune de La Faurie.

    Le nom de la localité est attesté sous la forme Las Fauréas en 1176[8],[9]. La forme Fabrice en 1416, explique ce toponyme qui, en français, se traduit par « La Fabrique » ; sans doute une forge ou un espace lié au travail du métal. « Fabrication, création », dont un des sens anciens était ; « forge »[9], las Fauries en 1535[9].

    La Fauriá en occitan haut-alpin. Fauriá désigne toujours une forge en occitan.

    Le nom de La Faurie dériverait de la fabrica (voir toponymie française).

    Histoire

    Guillaume Artaud fut seigneur de Saint-André-en Beauchêne. Il eut de Béatrix de la Roche, dame de Trets, fille de Sibille, dame de Trets et du Revest et de Raimond de Montauban, Raymond de Montauban, viguier de Marseille (1352-1353)[10]. Béatrix institua, par testament du [11], ses fils Dragonet et Raymond de Montauban ses héritiers. Raymond devint seigneur de Trets, de Montmaur et du Revest.

    Héraldique

    Blason
    De gueules à la tour d’or, donjonnée de deux tourelles, maçonnée de sable, soutenue par deux écots d’or posés en chevron renversé.
    Détails
    Le statut officiel du blason reste à déterminer.

    Politique et administration

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    mars 2001 mars 2008 Jean-François Dumanois    
    mars 2008 mars 2014 Jean-Louis Cornand[12]    
    avril 2014 En cours Christiane Acanfora[13],[14]   Ancienne cadre

    Population et société

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[15]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[16].

    En 2019, la commune comptait 328 habitants[Note 2], en augmentation de 8,97 % par rapport à 2013 (Hautes-Alpes : +1,39 %, France hors Mayotte : +2,17 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    751681737758769764761740680
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    626585625560678566550538506
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    513527445402412404340332287
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
    274250227215224231301312322
    2019 - - - - - - - -
    328--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[17] puis Insee à partir de 2006[18].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    Pour approfondir

    Bibliographie

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.

    Références

    1. « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    2. « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    3. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    4. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    5. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    6. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    7. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    8. Dans le cartulaire de l'abbaye de Durbon.
    9. Ernest Nègre, Toponymie générale de la France, vol. 2, , 676 p. (ISBN 978-2-600-00133-5 et 2-600-00133-6, lire en ligne), p. 1346.
    10. Gérin-Ricard, Actes, p. 211.
    11. ibid., p. 213-214.
    12. site de la préfecture des Hautes-Alpes, fichier au format Excel consulté le 22 avril 2008
    13. « Résultats des élections municipales 2020 - Maire sortant », sur le site du Télégramme de Brest (consulté le )
    14. « Répertoire national des élus (RNE) - version du 24 juillet 2020 », sur le portail des données publiques de l'État (consulté le )
    15. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    16. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    17. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    18. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.
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