La Maxe

La Maxe est une commune française située dans le département de la Moselle.

La Maxe

Église Saint-Baudier.

Blason
Administration
Pays France
Région Grand Est
Département Moselle
Arrondissement Metz
Intercommunalité Metz Métropole
Maire
Mandat
Bertrand Duval
2020-2026
Code postal 57140
Code commune 57452
Démographie
Gentilé Maxois
Population
municipale
1 011 hab. (2019 )
Densité 134 hab./km2
Géographie
Coordonnées 49° 10′ 10″ nord, 6° 11′ 23″ est
Altitude Min. 161 m
Max. 167 m
Superficie 7,55 km2
Type Commune rurale
Unité urbaine Metz
(banlieue)
Aire d'attraction Metz
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton du Sillon mosellan
Législatives Première circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
La Maxe
Géolocalisation sur la carte : France
La Maxe
Géolocalisation sur la carte : Moselle
La Maxe
Géolocalisation sur la carte : Grand Est
La Maxe
Liens
Site web lamaxe.fr

    Géographie

    Cartographies interactive et OpenStreetMap
    Carte OpenStreetMap
    Carte topographique
    Avec les communes environnantes
    1. Carte dynamique
    2. Carte Openstreetmap
    3. Carte topographique
    4. Carte avec les communes environnantes

    La Maxe est située au nord de Metz, cernée par la Moselle à l'est et part l'autoroute A31 à l'ouest.

    Hydrographie

    La commune est située dans le bassin versant du Rhin au sein du bassin Rhin-Meuse. Elle est drainée par la Moselle, la Moselle canalisée et le ruisseau de Saulny[Carte 1].

    La Moselle, d’une longueur totale de 560 kilomètres, dont 315 kilomètres en France, prend sa source dans le massif des Vosges au col de Bussang et se jette dans le Rhin à Coblence en Allemagne[1].

    La Moselle canalisée, d'une longueur totale de 135,2 km, prend sa source dans la commune de Pont-Saint-Vincent et se jette dans la Moselle à Kœnigsmacker, après avoir traversé 61 communes[2].

    Le ruisseau de Saulny, d'une longueur totale de 11 km, prend sa source dans la commune de Saulny et se jette dans la Moselle en limite de Metz et de La Maxe, face à Saint-Julien-lès-Metz, après avoir traversé six communes[3].

    Réseaux hydrographique et routier de la Maxe.

    La qualité de la Moselle, de la Moselle canalisée et du ruisseau de Saulny peut être consultée sur un site dédié géré par les agences de l’eau et l’Agence française pour la biodiversité[Carte 2].

    Urbanisme

    Typologie

    La Maxe est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[4],[5],[6]. Elle appartient à l'unité urbaine de Metz, une agglomération intra-départementale regroupant 42 communes[7] et 285 918 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[8],[9].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Metz dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 245 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[10],[11].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (61,8 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (67,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (58,5 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (17,7 %), eaux continentales[Note 3] (11,9 %), zones urbanisées (5,3 %), prairies (3,3 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (3,3 %)[12].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[13].

    Toponymie

    La Maxe proviendrait de Marax, du latin Maresium en 1325, qui signifie marécage[14].

    • 1915-1918 et 1940-1944 : Masch.

    Histoire

    La ferme fortifiée de Franclonchamps est à l’origine du village.

    Ancien hameau du Pays messin, divisé en la Grande Maxe et la Petite Maxe, le territoire était la possession de l’abbaye Saint-Vincent de Metz.

    En 1817, le hameau est sur le territoire de Thury, lui-même rattaché à Woippy depuis 1810 : il comprend les fermes de la Grange-d’Anvie, Grange-aux-Dames (ruines) et Franclonchamps.

    La commune de La Maxe, séparée de Woippy, est créée en 1867. Elle réunit sur 755 ha les fermes châteaux de La Grange-aux-Dames, la Grange-d’Envie, Thury, la Grande Maxe et la Petite Maxe.

    Une bataille s'y déroule le . Comme les autres communes de Moselle, La Maxe est annexée à l’Empire allemand de 1871 à 1918 et de 1940 à 1944. Le , la commune de La Maxe, rebaptisée "Masch", intègre le district urbain de Metz (Stadtkreis Metz).

    Politique et administration

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    1867 1873 Charles-François Hurlin    
    1873 1896 Dominique Petit    
    1896 1903 Auguste Poinsignon    
    1903 1908 Émile Féry    
    1908 1925 Justin Wathier    
    1925 1929 Michel Joppin    
    1929 1947 Félix Duval    
    1947 1983 Joseph Joppin    
    mars 1983 mars 2008 Norbert Lambin    
    mars 2008 En cours Bertrand Duval    

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1871. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[15]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[16].

    En 2019, la commune comptait 1 011 habitants[Note 4], en augmentation de 16,47 % par rapport à 2013 (Moselle : −0,03 %, France hors Mayotte : +2,17 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1871 1875 1880 1885 1890 1895 1900 1905 1910
    321359381374357332344366363
    1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962 1968 1975
    355380389374351419459505650
    1982 1990 1999 2004 2006 2009 2014 2019 -
    6917358238398288558691 011-
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[17] puis Insee à partir de 2006[18].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Économie

    Centrale thermique EDF de La Maxe.

    Culture locale et patrimoine

    Édifices civils

    • Vestiges gallo-romains.
    • Site archéologique de « La Grange d’Anvie », découvert par prospection aérienne en 1991, inscrit au titre des monuments historiques par arrêté du [21].
    • Le groupe scolaire rue des Écoles, remplace deux écoles : la maternelle anciennement rue de l'Église face aux ateliers municipaux, et le cours primaire, situé au rez-de-chaussée de l'actuelle mairie (qui occupait alors l'étage supérieur).

    Édifices religieux

    • Église Saint-Baudier, style néogothique, 1866 ; Vierge à l'Enfant allaitant en calcaire du XVe siècle[22] ; cénotaphe de l'abbé Nicolas, curé de la Maxe, fusillé en 1798.
    • Grange-aux-Dames, Xe siècle, aujourd'hui en ruines, occupée par les prémontrés puis par des religieuses.
    • Thury, monastère Sainte-Croix du VIIIe siècle, détruit par le duc de Guise en 1552.

    Personnalités liées à la commune

    • Père Alphonse Duval (né Eugène-Marie Duval), franciscain à partir de 1919/1923, ordonné prêtre en 1925, né à la Maxe le et mort à Metz le [23].

    Héraldique

    Blason
    Parti: au 1er mi-parti de gueules à la fleur de lis d'argent florencée de deux palmes de sinople, au 2e d'or à la bande de sable chargée de trois tours d'argent ouvertes de sable posées dans le sens de la bande.
    Détails
    Le statut officiel du blason reste à déterminer.

    Pour approfondir

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
    4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.
    • Cartes
    1. « Réseau hydrographique de la Maxe » sur Géoportail (consulté le 29 juillet 2022).
    2. « Qualité des eaux de rivière et de baignade. », sur qualite-riviere.lesagencesdeleau.fr/ (consulté le ) - Pour recentrer la carte sur les cours d'eau de la commune, entrer son nom ou son code postal dans la fenêtre "Rechercher".

    Références

    1. Sandre, « la Moselle »
    2. Sandre, « la Moselle canalisée »
    3. Sandre, « le ruisseau de Saulny »
    4. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    5. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    6. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    7. « Unité urbaine 2020 de Metz », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
    8. « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
    9. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    10. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Metz », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques (consulté le ).
    11. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    12. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    13. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    14. A. Simmer
    15. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    16. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    17. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    18. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.
    19. « Quinze tranches au charbon à fermer d'ici 2015 », sur Les Échos, .
    20. Photo Archives RL, « LES CHANTIERS DE L'HISTOIRE », Le Républicain lorrain, (lire en ligne, consulté le ).
    21. « Site archéologique de La Maxe », notice no PA57000016, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    22. « statue : Vierge à l'Enfant allaitant », notice no PM57000138, base Palissy, ministère français de la Culture.
    23. (BNF 11299550)
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