La Mort d'Orphée (Berlioz)

La Mort d'Orphée est la première cantate composée par Hector Berlioz pour le Prix de Rome, entre juillet 1827, pour ténor, chœur et orchestre.

La Mort d'Orphée
H25

Page de titre du manuscrit (1827).

Genre Cantate pour le Prix de Rome
Musique Hector Berlioz
Texte Henri-Montan Berton
Langue originale Français
Effectif ténor, chœur et orchestre
Durée approximative 14 min
Dates de composition juillet 1827

Composition

Hector Berlioz entre en loge pour le Prix de Rome le [1], et compose une cantate pour ténor, chœur et orchestre sur le thème d'Orphée déchiré par les Bacchantes, poème d'Henri-Montan Berton[2].

La partition est déclarée « inexécutable » par le jury, dont Berton faisait partie[3].

Création

Grâce au soutien de son maître Lesueur[4], Berlioz donne un concert de ses premières œuvres, le dans la salle du Conservatoire, concert auquel Lesueur et Reicha assistent, ainsi que Hérold, Auber et Habeneck[5]. Berlioz présente au même concert la Scène héroïque (La Révolution grecque), les ouvertures de Waverley et des Francs-juges, ainsi que la cantate « La Mort d'Orphée, déclarée inexécutable par le jury de l'Institut[6] » remplacée à la dernière minute par le Resurrexit de sa Messe solennelle[5].

Présentation

La Mort d'Orphée, référencée H25 dans le catalogue des œuvres de Berlioz établi par le musicologue américain Dallas Kern Holoman, est en quatre mouvements[7] :

  1. Introduction — Larghetto en majeur, à
     ;
  2. Monologue d'Orphée — Allegretto — Larghetto en la majeur ;
  3. Bacchanale — Allegro assai agitato en ut mineur, à
     ;
  4. Tableau musical — Larghetto.

Discographie

Bibliographie

Biographie

Monographies

  • Pierre-René Serna, Berlioz de B à Z, Paris, Van de Velde, , 264 p. (ISBN 2-85868-379-4)

Articles et analyses

  • Joël-Marie Fauquet, Catherine Massip et Cécile Reynaud (dir.), Berlioz : textes et contextes, Paris, Société française de musicologie, , 326 p. (ISBN 978-2-853-57022-0).
    Julian Rushton (trad. Catherine Massip), Le Prix de Rome : Berlioz et ses rivaux, p. 15–33.
    Cécile Reynaud, Berlioz et les cantates du Prix de Rome, p. 59–69.
  • Oliver Vogel et Vincent Giroud, « Le concours du prix de Rome de 1827 », dans Julia Lu et Alexandre Dratwicki (coord.), Le Concours du prix de Rome de musique (1803-1968), Lyon, Symétrie / Palazzetto Bru Zane, coll. « Perpetuum mobile », , 904 p. (ISBN 978-2-914373-51-7, présentation en ligne), p. 411-437

Notes discographiques

  • (fr + en) Satsuki Inoue (trad. Didier Boyet), « Berlioz, Œuvres vocales profanes », p. 3–10, utrecht, Denon CO-72886, 1988.

Références

  1. Citron 2000, p. 14.
  2. Reynaud 2011, p. 60.
  3. Reynaud 2011, p. 61.
  4. Cairns 2002, p. 220.
  5. Citron 2000, p. 16.
  6. Citron 1991, p. 116.
  7. Serna 2006, p. 48.
  8. Serna 2006, p. 68.

Liens externes

  • Portail de la musique classique
  • Portail du romantisme
Cet article est issu de Wikipedia. Le texte est sous licence Creative Commons - Attribution - Partage dans les Mêmes. Des conditions supplémentaires peuvent s'appliquer aux fichiers multimédias.