La Neuville-du-Bosc
La Neuville-du-Bosc est une commune française située dans le département de l'Eure, en région Normandie.
Pour les articles homonymes, voir Neuville.
La Neuville-du-Bosc | |
La mairie. | |
Blason |
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Administration | |
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Pays | France |
Région | Normandie |
Département | Eure |
Arrondissement | Bernay |
Intercommunalité | Communauté de communes Intercom Bernay Terres de Normandie |
Maire Mandat |
Bernard Forcher 2020-2026 |
Code postal | 27890 |
Code commune | 27432 |
Démographie | |
Gentilé | Neuvillois |
Population municipale |
697 hab. (2019 ) |
Densité | 48 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 49° 11′ 38″ nord, 0° 48′ 49″ est |
Altitude | Min. 69 m Max. 152 m |
Superficie | 14,45 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes |
Élections | |
Départementales | Canton de Brionne |
Législatives | Deuxième circonscription |
Localisation | |
Géographie
Localisation
La Neuville-du-Bosc est une commune du Centre-Ouest du département de l'Eure en Normandie. Elle est située à l'ouest du plateau du Neubourg, une région naturelle caractérisée par son paysage en openfield[1]. Ainsi, le territoire de la commune présente, en son centre, un paysage très ouvert composé de grandes étendues dédiées à la culture. Toutefois, la proximité de deux vallées sèches très largement boisées au nord et au sud et de la vallée du Bec à l'ouest, cloisonnent ce territoire d'un important cadre végétal. À vol d'oiseau, le bourg est à 7 km à l'est de Brionne[2], à 19 km au nord-est de Bernay[3], à 31 km au nord-ouest d'Évreux[4] et à 34 km au sud-ouest de Rouen[5].
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[8]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique altéré » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[9].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[12] complétée par des études régionales[13] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Menneval », sur la commune de Menneval, mise en service en 1962[14] et qui se trouve à 17 km à vol d'oiseau[15],[Note 4], où la température moyenne annuelle est de 10,6 °C et la hauteur de précipitations de 780,8 mm pour la période 1981-2010[16]. Sur la station météorologique historique la plus proche[Note 5], « Évreux-Huest », sur la commune de Huest, mise en service en 1968 et à 33 km[17], la température moyenne annuelle évolue de 10,3 °C pour la période 1971-2000[18] à 10,8 °C pour 1981-2010[19], puis à 11,2 °C pour 1991-2020[20].
Urbanisme
Typologie
La Neuville-du-Bosc est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6],[21],[22],[23]. La commune est en outre hors attraction des villes[24],[25].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (48,5 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (48,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (48,5 %), terres arables (43,3 %), zones urbanisées (4,5 %), prairies (3 %), zones agricoles hétérogènes (0,8 %)[26].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[27].
Toponymie
Le nom de la localité est attesté sous la forme Novam Villam en 1045[28], Novavilla en 1281 (cartulaire du Bec), La Nuefville en 1403, La Nefville en Forest en 1457 (aveu d’Yves de Vieuxpont), La Neuville de Bosc en 1722 (Masseville), Neuville-le-Bon en 1873 (plusieurs journaux)[29].
La Neuville : c’est par ses nom et origine, la « ville neuve », le pays nouveau construit au fur et à mesure des défrichements de la forêt. Le toponyme est formé à partir de l'ancien français vile dans son sens originel de « domaine rural » issu du latin Villa rustica, et de neuf qui a conservé son sens. Il s'agit donc initialement d'un « nouveau domaine »[30].
Bosc est la forme régionale de "bois" (petite forêt). Neuville est à proximité de deux vallées sèches très largement boisées au nord et au sud.
La Neuville-du-Bosc : c’est par son nom et ses origines, la « ville neuve du bois ».
Histoire
Citée en 1050 dans une charte du comte de Brionne. Les limites de la paroisse furent fixées en 1281 par l’évêque d'Évreux.
En 1973, l'école de la Neuville, un internat dont la pédagogie s'inspire d'Anton Makarenko et du mouvement de la pédagogie institutionnelle ( Fernand Deligny, Fernand Oury et Aída Vásquez) est ouverte dans la commune. Fondée par Fabienne d'Ortoli, Michel Amram et Pascal Lemaître, cette école demeure dans la commune jusqu'en 1982, année durant laquelle elle est transférée à Chalmaison en Seine-et-Marne, au château de Tachy[31].
Politique et administration
La mairie a été tenue de 1855 jusqu'à la fin des années 1980 par des membres de la famille Conard[32].
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[33]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[34].
En 2019, la commune comptait 697 habitants[Note 7], en augmentation de 16,17 % par rapport à 2013 (Eure : +0,75 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
Église Sainte-Catherine. Ancienne gare.
ZNIEFF de type 1
ZNIEFF de type 2
- La vallée de la Risle de Brionne à Pont-Audemer, la forêt de Montfort[40].
Personnalités liées à la commune
- De 1973 à 1982, la commune accueillit une école privée expérimentale appliquant une pédagogie proche de la pédagogie institutionnelle de Fernand Oury et soutenue par Françoise Dolto connue sous le nom d'École de la Neuville.
Héraldique
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Ces armes peuvent se blasonner ainsi aujourd’hui : d'azur semé de billettes d'or, au lion du même brochant sur le tout.
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Voir aussi
Notes et références
Notes
- Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[10].
- L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
- Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[11].
- La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
- Par station météorologique historique, il convient d'entendre la station météorologique qui a été mise en service avant 1970 et qui est la plus proche de la commune. Les données s'étendent ainsi au minimum sur trois périodes de trente ans (1971-2000, 1981-2010 et 1991-2020).
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.
Références
- « Le plateau du Neubourg », sur Atlas des paysages de la Haute-Normandie (consulté le ).
- « Distance à vol d'oiseau entre La Neuville-du-Bosc et Brionne », sur www.lion1906.com (consulté le ).
- « Distance à vol d'oiseau entre La Neuville-du-Bosc et Bernay », sur www.lion1906.com (consulté le ).
- « Distance à vol d'oiseau entre La Neuville-du-Bosc et Évreux », sur www.lion1906.com (consulté le ).
- « Distance à vol d'oiseau entre La Neuville-du-Bosc et Rouen », sur www.lion1906.com (consulté le ).
- « Géoportail (IGN), couche « Limites Administratives » activée ».
- « Géoportail (IGN), couche « Limites Administratives » activée ».
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
- 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
- Glossaire – Précipitation, Météo-France
- « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
- [PDF]« Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (Oracle) - Normandie », sur normandie.chambres-agriculture.fr, (consulté le )
- « Station Météo-France Menneval - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
- « Orthodromie entre La Neuville-du-Bosc et Menneval », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France Menneval - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre La Neuville-du-Bosc et Huest », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station météorologique d'Évreux-Huest - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Station météorologique d'Évreux-Huest - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Station météorologique d'Évreux-Huest - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- Ernest Nègre, Toponymie générale de la France : volume 3, Genève, Droz, 1990-1998, p. 1425.
- Ernest Poret de Blosseville, Dictionnaire topographique du département de l’Eure, Paris, , p. 154.
- René Lepelley, Dictionnaire étymologique des noms de communes de Normandie, Condé-sur-Noireau, Éd. Charles Corlet, (ISBN 2-905461-80-2, BNF 36174448), p. 187.
- A. Reis Monteiro, « Éducation et reconnaissance chez Françoise Dolto », Enfances, Familles, Générations, no 11, , p. 80-100 (lire en ligne).
- Journal télévisé de 13 heures de TFI, lundi 10 mars 2008.
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.
- « La cavité de la carrière de Monot », sur Muséum national d'Histoire naturelle - Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- « La cavité de la haute Verdière », sur Muséum national d'Histoire naturelle - Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- « La terre à pots », sur Muséum national d'Histoire naturelle - Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- « La vallée de la Risle de Brionne à Pont-Audemer, la forêt de Montfort », sur Muséum national d'Histoire naturelle - Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
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