La Queue-les-Yvelines

La Queue-les-Yvelines, ou La Queue-lez-Yvelines[1], est une commune française située dans le département des Yvelines, en région Île-de-France.

La Queue-lez-Yvelines

La mairie.

Blason
Administration
Pays France
Région Île-de-France
Département Yvelines
Arrondissement Rambouillet
Intercommunalité Communauté de communes Cœur d'Yvelines
Maire
Mandat
Laurent Louesdon
2020-2026
Code postal 78940
Code commune 78513
Démographie
Gentilé La Queutois, La Queutoise
Population
municipale
2 199 hab. (2019 )
Densité 381 hab./km2
Géographie
Coordonnées 48° 48′ 22″ nord, 1° 46′ 10″ est
Altitude Min. 96 m
Max. 188 m
Superficie 5,77 km2
Type Commune rurale
Unité urbaine Garancières-La Queue-les-Yvelines
(ville-centre)
Aire d'attraction Paris
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton d'Aubergenville
Législatives Dixième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
La Queue-lez-Yvelines
Géolocalisation sur la carte : France
La Queue-lez-Yvelines
Géolocalisation sur la carte : Yvelines
La Queue-lez-Yvelines
Géolocalisation sur la carte : Île-de-France
La Queue-lez-Yvelines
Liens
Site web la-queue-lez-yvelines.fr

    Géographie

    Position de La Queue-les-Yvelines dans les Yvelines.

    Situation

    La commune se situe dans la plaine de Montfort-l'Amaury, à une trentaine de kilomètres à l'ouest de Versailles et à une quinzaine de kilomètres à l'est de Houdan.

    Le sud du territoire communal est couvert par la forêt des Quatre Piliers, extrémité nord du massif forestier de Rambouillet.

    Communes limitrophes

    Communes limitrophes de La Queue-les-Yvelines
    Garancières Boissy-sans-Avoir
    Millemont Galluis
    Grosrouvre Galluis

    Hydrographie

    • Le ruisseau du Lieutel marque la limite est de la commune.

    Réseau routier

    La commune est desservie par la route nationale 12. Cette route nationale qui traversait le village, occasionnant de fréquents embouteillages, a été déviée, fin 1971, sous la forme d'une rocade passant au sud du village.

    Le village est traversé par la route départementale 155 qui constitue l'artère principale commerçante et mène à Garancières vers le nord-ouest et à Galluis vers le sud-est.

    La route départementale 156 qui porte le nom d'avenue des Platanes constitue la liaison entre le centre-ville et l'accès est de la RN 12 et à la gare de Montfort-l'Amaury - Méré.

    La route départementale 199, quant à elle, relie le centre-ville à l'accès ouest de la RN 12 et à la commune de Millemont.

    Desserte ferroviaire

    La ligne de Saint-Cyr à Surdon passe par le territoire communal. La gare ferroviaire la plus proche est la gare de Garancières - La Queue qui est situé à 1,2 km sur la commune de Garancières.

    Bus

    La commune est desservie par les lignes 2, 9, 17, 22, 35, 38, 45 et Express 67 de l'établissement Transdev de Houdan, par les lignes 01, 15, 16, 39 et 49 de l'établissement Transdev de Rambouillet et par la ligne Q de la société de transport Hourtoule.

    Urbanisme

    Typologie

    La Queue-les-Yvelines est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[2],[3],[4]. Elle appartient à l'unité urbaine de Garancières-La Queue-les-Yvelines, une agglomération intra-départementale regroupant 3 communes[5] et 4 786 habitants en 2017, dont elle est ville-centre[6],[7].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire regroupe 1 929 communes[8],[9].

    Occupation des sols simplifiée

    Le territoire de la commune se compose en 2017 de 68,04 % d'espaces agricoles, forestiers et naturels, 12,55 % d'espaces ouverts artificialisés et 19,4 % d'espaces construits artificialisés[10].

    Toponymie

    La Queue (La Queue lez Yvelines) est un hameau de Galluis jusqu'en 1883[11].

    Le nom de la localité est attesté sous les formes Cuculosa en 774[12], Cauda[12] (La Queue) qui s’est implanté au VIIe siècle ou au VIIIe siècle. De 1790 à 1882, la commune est appelée Galluis-La-Queue[13],[14], La Queue et La Queue-lès-Yvelines en 1883[15].

    Cauda (La Queue) désigne une terre allongée, en forme de queue[16],[17] ou l'extrémité d'une zone géographique (étang, champs, bois…)[18], ici la forêt d'Yveline (de Rambouillet).

    À partir de 1883, elle prend le nom de La Queue-lès-Yvelines, bien avant la création du département des Yvelines, marquant ainsi son attachement à la région naturelle de l'Yveline[Note 3],[Note 4]. En français, la préposition « lès » signifie « près de ». D'usage vieilli, elle n'est guère plus rencontrée que dans les toponymes, plus particulièrement ceux de localités. Ici, Lès signifie « près de (la forêt des) Yvelines », comme Villeneuve-les-Avignon signifie « près d'Avignon ».

    Histoire

    Le monument aux morts.
    Borne commémorative du Red Ball Express

    Au XVIIIe siècle, le hameau de La Queue s'est bien développé et est devenu un village. Il souffre d'être éloigné de Galluis dont il dépend depuis plus d'un millénaire. À l'occasion de la Révolution de 1789, le premier registre des délibérations du Conseil Municipal de la commune va entériner son importance et l'associer en un seul nom de cette nouvelle commune : « Gaslluis-La Queue ». Les registres sont ouverts le dimanche .

    À la fin du règne de Louis-Philippe, , le conseil municipal décide la construction d’une église à La Queue, à la place d'une ancienne chapelle Saint-Nicolas.

    Au début de la IIIe République, le , la commune de Galluis-La Queue est créée et formera à l’avenir deux municipalités distinctes et deux communes : Galluis et La Queue, et c’est le que pour la première fois la commune prend officiellement son nom de La Queue-lès-Yvelines. Elle a près de 900 habitants.

    D'août à novembre 1944, la commune fut, à l'instar d'un certain nombre de communes de Normandie et de l'ouest de l'Île-de-France, un village-relais sur la route du Red Ball Express, système de convoyage routier de vivres, de munitions et surtout de carburant mis en place par les troupes alliées pour alimenter les forces du front au-delà de Paris vers l'est de la France et la Belgique. De cet événement, il reste dans le village une borne commémorative.

    Politique et administration

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    mars 1965 mars 1983 Paul Paillole   Militaire
    mars 1983 1992 Roland Gleizes    
    1992 mars 2014 Michèle Argy DVD  
    mars 2014 mai 2020 Michel Verenneman SE Retraité du BTP
    mai 2020[19] En cours Laurent Louesdon    

    Population et société

    Évolution démographique

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1886. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[20]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[21].

    En 2019, la commune comptait 2 199 habitants[Note 5], en augmentation de 1,29 % par rapport à 2013 (Yvelines : +2,1 %, France hors Mayotte : +2,17 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1886 1891 1896 1901 1906 1911 1921 1926 1931
    612652661611646692686639657
    1936 1946 1954 1962 1968 1975 1982 1990 1999
    7358429049199081 2961 7531 8111 844
    2006 2008 2013 2018 2019 - - - -
    2 0242 0732 1712 1752 199----
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[15] puis Insee à partir de 2006[22].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Pyramide des âges

    En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 35,2 %, soit en dessous de la moyenne départementale (38,0 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 28,3 % la même année, alors qu'il est de 21,7 % au niveau départemental.

    En 2018, la commune comptait 1 035 hommes pour 1 140 femmes, soit un taux de 52,41 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (51,32 %).

    Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

    Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[23]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,9 
    90 ou +
    3,4 
    8,1 
    75-89 ans
    11,3 
    14,9 
    60-74 ans
    17,5 
    21,4 
    45-59 ans
    19,2 
    15,9 
    30-44 ans
    16,6 
    18,6 
    15-29 ans
    16,4 
    20,3 
    0-14 ans
    15,5 
    Pyramide des âges du département des Yvelines en 2018 en pourcentage[24]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,6 
    90 ou +
    1,3 
    5,7 
    75-89 ans
    7,7 
    13,4 
    60-74 ans
    14,5 
    20,6 
    45-59 ans
    20,3 
    19,8 
    30-44 ans
    19,9 
    18,4 
    15-29 ans
    17 
    21,5 
    0-14 ans
    19,4 

    Enseignement

    La commune possède[25] :

    Sports

    Il y a deux stades dans la commune : le stade de la butte des Moulins et le stade du Lieutel avec un gymnase. Plusieurs sports y sont pratiqués.

    Économie

    • Terrain de golf (18 trous) au château de la Couharde ;
    • Serre aux papillons (plus de 800 animaux avec plus de 100 espèces) (plus grande serre aux papillons de France) à la jardinerie Poullain ;
    • Deux centres d'accueil de la Croix-Rouge pour enfants handicapés, l'institut médico-éducatif Christian-Lazard et la maison d'accueil spécialisée Guynemer.
    • La Maréchalerie, un EHPAD situé au 8 rue Nationale 78940 la Queue-les-Yvelines, géré par le Groupe Mutualiste RATP, la mutuelle d'entreprise du Groupe RATP. Établissement privé à but non lucratif, entièrement agréé à l’Aide Sociale, La Maréchalerie accueille et héberge toute personne âgée de plus de 60 ans, adhérente ou non à la Mutuelle[26],[27],[28].

    Culture locale et patrimoine

    L'église Saint-Nicolas.
    Vestiges de la tour de Chappe.

    Lieux et monuments

    Construction en pierre à clocher-porche surmonté d'une flèche hexagonale couverte d'ardoise, construite en 1847 à la place d'une ancienne chapelle.
    Intérieur restauré en 2005.
    • Tour du télégraphe Chappe (fin du XVIIIe siècle), vestiges sur la butte des Moulins.
    • Le château de la Couharde en limite sud de la commune.

    Personnalités liées à la commune

    Héraldique

    Blason
    D'argent semé de feuilles de chêne de sinople, à la bande d'or chargée d'un jonc de sable feuillu aussi de sinople brochant sur quatre ondes et accompagné en chef et en pointe de quatre ondes 2 et 2, toutes d'azur, la bande accompagnée en chef d'un moulin à vent du champ et en pointe d'une diligence aussi du champ.
    Détails

    Voir aussi

    Bibliographie

    • Le patrimoine des communes des Yvelines - tome 2, Paris, Editions Flohic, , 1155 p. (ISBN 2-84234-070-1), « La Queue-les-Yvelines », p. 606–608

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Sous l'Ancien Régime, le nom de Pays d'Yveline est donné à une subdivision du Gouvernement général d'Île-de-France. Le Gouvernement de l'Isle de France par Damien de Templeux, 1663.
    4. Le nom de Pays d'Yveline apparaît également dans plusieurs ouvrages de l'époque comme le Dictionnaire universel de la France ancienne & moderne, publié en 1726.
    5. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.

    Références

    1. Cette graphie est celle en usage à la mairie-même et chez quasiment tous les habitants de la commune. À témoin, le nom du site officiel de la mairie, www.la-queue-lez-yvelines.fr.
    2. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    3. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    4. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    5. « Unité urbaine 2020 de Garancières-La Queue-les-Yvelines », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
    6. « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
    7. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur insee.fr, (consulté le ).
    8. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Paris », sur insee.fr (consulté le ).
    9. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    10. [PDF]« Occupation des sols en 2017 (comparaison avec 2012) », sur cartoviz.iau-idf.fr (consulté en ).
    11. Cercle Généalogique de Versailles et des Yvelines, Paysages d'Yvelines à la fin du XVIIIe siècle : Le cadastre de Bertier de Sauvigny, Archives départementales des Yvelines, .
    12. Hippolyte Cocheris, Anciens noms des communes de Seine-et-Oise, 1874, ouvrage mis en ligne par le Corpus Etampois.
    13. OUDIETTE (Charles) - Dictionnaire: Topographique Des Environs De Paris (1812), p. 161.
    14. A.D.Y. Cadastre Napoléonien Galluis (plan d'assemblage)1818.
    15. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    16. Nouvelles Racines, no 95, page 19, SOCIÉTÉ d’HISTOIRE, d’ART, de GÉNÉALOGIE et d’ÉCHANGE, 1986, ISSN 0987-1012 (dépôt légal à la Bibliothèque Nationale)
    17. Jean-Louis Beaucarnot, Laissez parler les noms !, Lattès, 2004
    18. Ernest Nègre, Toponymie générale de la France, Volume 2, Librairie Droz, (ISBN 9782600001335), p. 1335.
    19. « Compte-rendu du conseil municipal du 23 mai 2020 » [PDF], Comptes-rendus, sur http://www.la-queue-lez-yvelines.fr (consulté en ).
    20. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    21. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    22. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.
    23. Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Commune de la Queue-les-Yvelines (78513) », (consulté le ).
    24. Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Département des Yvelines (78) », (consulté le ).
    25. Nos écoles et les accueils de loisirs sur le site de la commune.
    26. Groupe Mutualiste RATP, « La Maréchalerie, notre Établissement d’Hébergement pour Personnes Âgées Dépendantes (EHPAD) », sur mutuelleratp.fr, (consulté le ).
    27. « EHPAD La Maréchalerie », sur pour-les-personnes-agees.gouv.fr (consulté le ).
    28. « EHPAD La Maréchalerie », sur generationsmutualistes.fr (consulté le ).
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