La Roche-Vanneau
La Roche-Vanneau est une commune française située dans le département de la Côte-d'Or en région Bourgogne-Franche-Comté.
Pour les articles homonymes, voir La Roche.
La Roche-Vanneau | |||||
Mairie | |||||
Héraldique |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Bourgogne-Franche-Comté | ||||
Département | Côte-d'Or | ||||
Arrondissement | Montbard | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes du Pays d'Alésia et de la Seine | ||||
Maire Mandat |
Brigitte Lemoine 2020-2026 |
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Code postal | 21150 | ||||
Code commune | 21528 | ||||
Démographie | |||||
Population municipale |
141 hab. (2019 ) | ||||
Densité | 11 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 47° 28′ 27″ nord, 4° 31′ 37″ est | ||||
Altitude | Min. 264 m Max. 494 m |
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Superficie | 13,19 km2 | ||||
Unité urbaine | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes | ||||
Élections | |||||
Départementales | Canton de Montbard | ||||
Législatives | Quatrième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Côte-d'Or
Géolocalisation sur la carte : Bourgogne-Franche-Comté
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Géographie
Communes limitrophes
Flavigny-sur-Ozerain | ||||
Marigny-le-Cahouët | N | Hauteroche Jailly-les-Moulins | ||
O La Roche-Vanneau E | ||||
S | ||||
Brain | Villeferry | Dampierre-en-Montagne |
Urbanisme
Typologie
La Roche-Vanneau est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[1],[2],[3]. La commune est en outre hors attraction des villes[4],[5].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (65,2 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (64,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (34,8 %), terres arables (32,6 %), prairies (24,1 %), zones agricoles hétérogènes (8,5 %)[6].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[7].
Histoire
La vie des villageois au XVIIIe siècle d'après les écrits de l'époque. Ainsi vivaient nos ancêtres dans le Semurois et plus spécialement à La-Roche-Vanneau comme aussi à Magny-la-Ville et Souhey. Gewa THOQUET, 303 pages, 2011, www.lescheminsdupasse.fr
Politique et administration
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[8]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[9].
En 2019, la commune comptait 141 habitants[Note 2], en diminution de 7,24 % par rapport à 2013 (Côte-d'Or : +0,82 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
Lieux et monuments
L'église Saint-Martin a été construite au XIIe siècle. La partie la plus ancienne de l'édifice est le clocher en tuf supporté par une tour carrée. La nef est caractérisée par un mélange champenois et bourguignon. La voute est d'origine romane et sa forme donne l'impression d'être face à un bateau renversé. La chapelle Champy est consacrée à la Vierge Marie. À travers les siècles, l'église fut maintes fois agrandie et restaurée par différents seigneurs qui outre le fait de la conserver, souhaitaient montrer leur richesse. On peut constater la présence de blasons de deux seigneurs, Guy de la Beaume et de Jeanne de Longvy. Ceux-ci restaurèrent le chœur en 1490. Au XVIIe, Faur de Pibrac fit construire une chapelle seigneuriale. Ayant aujourd'hui besoin d'être restaurée, un lancement de collecte de dons a été lancé en juin 2020 par la commune et le début des travaux ont démarré en septembre de la même année. La restauration engagée par la commune en plus de la préservation du patrimoine permettra à l'église de garder sa fonction cultuelle et d'accueillir des manifestations culturelles organisées par La Roche Vanneau. Ainsi, ce sont la charpente, les enduits, les badigeons, les peintures murales (croix de consécration...) et les vitraux qui connaitront une restauration par l'intermédiaire de la Fondation du patrimoine.
En plus de la paroisse Saint-Martin, une chapelle est présente sur le territoire communal: la chapelle Sainte-Anne de Clirey. Elle date sans doute du XIIe siècle malgré la date figurant au-dessus de la porte d'entrée qui fut sans doute inscrite lors des travaux réalisés par le curé Cernoisot. Un capitaine au Régiment du Dauphin, Monsieur Bataille a, au XVIIIe siècle fait don de cette chapelle aux habitants du hameaux de Clirey. À l'intérieur, on peut constater la présence d'une voute en bois, quelques statues (deux sont sculptées dans une demi écorce et les autres datant du XIXe siècle et très colorées sont en plâtre). L'autel quant à lui date du XVIIe siècle. C'est en 2000 que des bénévoles au travers d'une association ont entrepris sa restauration : réparation des enduits intérieurs très dégradés, dégagement des arcs en pierre des fenêtres et de la porte, réalisation d'une partie du parquet, façonnement d'un autel par un passionné de fer forgé sur le modèle de la grille du chœur signé J. Potier. Après la collecte des fonds pour les matériaux, ce sont des charpentiers de métier qui ont bénévolement refait la charpente en berceau. Au pied de la chapelle, se trouve la fontaine Sainte-Anne et sa toiture en laves comme par le passé. Lors de la fête de la Sainte-Anne une messe est célébrée.
Au hameau de Leugny se trouvait la chapelle Sainte-Reine devenu un lieu civil en 1905-1906 et aujourd'hui détruite. Sur la pierre armoriée figuraient la date de 1731 comme à Clirey et le nom " Darcy".
La présence de vestiges du château de La Roche Vanneau. Il est attesté par le cadastre de 1835 qui fait référence à un château composé d'un donjon carré de 34m de côté, précédé à l'est d'une cour également carrée de 50m de côté.
La mairie de La Roche-Vanneau est une bâtisse des années 1850.
La salle des Roches anciennement école des filles date de 1873.
La présence de 5 moulins dont aujourd'hui deux seulement subsistent.
Trois pigeonniers: deux au bourg de la Roche Vanneau et un au hameau de Clirey.
Dix croix: croix de la Barrière, croix Thenadey, croix du Sacré Cœur, croix en fer de la rue du Reposoir, croix Meugnot, croix Jean le Fou, croix Madame, croix du cimetière, croix de la Martine, croix Lachères.
La présence de trois fontaines dans la commune : fontaine dans la rue basse, fontaine dans la rue du dessus et fontaine Champy.
On trouve sur la commune (surtout au hameau de Clirey) 22 cabottes, la plus remarquable étant la Grande Chaume, restaurée en 2011[12]. Un sentier communal permet de les visiter.
- La Grande Chaume après sa rénovation
- Glacière de la Grande Chaume
- Cabotte du Fourneau
- Cabotte de la Crae
- Cabotte du chemin de Charrière
Personnalités liées à la commune
- Geoffroy de La Roche-Vanneau, cousin de Bernard de Clairvaux, abbé de Fontenay puis évêque de Langres. Conseiller du roi Louis VII le Jeune et légat du pape lors de la deuxième croisade.
Voir aussi
Notes et références
Notes
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.
Références
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.
- « La seconde vie des cabotes », sur Le Bien public, (consulté le ).
Liens externes
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