La Rochénard
La Rochénard est une commune du centre-ouest de la France située dans le département des Deux-Sèvres en région Nouvelle-Aquitaine.
La Rochénard | |||||
Le château d'eau de La Rochénard. | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Nouvelle-Aquitaine | ||||
Département | Deux-Sèvres | ||||
Arrondissement | Niort | ||||
Intercommunalité | Communauté d'agglomération du Niortais | ||||
Maire Mandat |
Annick Bamberger 2020-2026 |
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Code postal | 79270 | ||||
Code commune | 79229 | ||||
Démographie | |||||
Population municipale |
553 hab. (2019 ) | ||||
Densité | 65 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 46° 12′ 23″ nord, 0° 35′ 06″ ouest | ||||
Altitude | Min. 27 m Max. 72 m |
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Superficie | 8,55 km2 | ||||
Type | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Niort (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Mignon-et-Boutonne | ||||
Législatives | Deuxième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Deux-Sèvres
Géolocalisation sur la carte : Nouvelle-Aquitaine
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Géographie
La Rochénard se situe au sud ouest du département des Deux-Sèvres, dans le canton de Mauzé-sur-le-Mignon, dans une plaine calcaire. Village groupé.
Une partie des villages de la Maison Neuve et Olbreuse sont sur le territoire de la commune de La Rochénard.
Les habitants de La Rochénard sont appelés les Rochénardais et Rochénardaises.
Accès et transports
La route départementale 115 traverse la commune sur un axe nord-sud.
Les deux gares les plus proches sont à Prin-Deyrançon à l'ouest et Epannes au nord-est.
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[1]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février[2].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[5] complétée par des études régionales[6] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Prin-Deyrancon », sur la commune de Prin-Deyrançon, mise en service en 1983[7] et qui se trouve à 4 km à vol d'oiseau[8],[Note 4], où la température moyenne annuelle est de 12,6 °C et la hauteur de précipitations de 832,3 mm pour la période 1981-2010[9]. Sur la station météorologique historique la plus proche[Note 5], « Niort », sur la commune de Niort, mise en service en 1958 et à 16 km[10], la température moyenne annuelle évolue de 12,5 °C pour la période 1971-2000[11] à 12,5 °C pour 1981-2010[12], puis à 12,8 °C pour 1991-2020[13].
Urbanisme
Typologie
La Rochénard est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6],[14],[15],[16].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Niort, dont elle est une commune de la couronne[Note 7]. Cette aire, qui regroupe 91 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[17],[18].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (91,1 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (92,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (87,9 %), zones urbanisées (5,9 %), forêts (3 %), zones agricoles hétérogènes (2,4 %), prairies (0,8 %)[19].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Histoire
Orthographes différentes au cours des siècles : La Roche-Aynardi en 1287, La Rochesnard en 1381, La Roche-Eynard en 1392 et la Roche-Esnard en 1688.
Situé sur l’ancienne voie romaine de Saintes à Angers. Des fouilles archéologiques, effectuées le long de cette voie romaine, au lieu-dit la Pointe de Faugeroux ont mis au jour un enclos funéraire d’une trentaine de mètres de côté, des ossements humains et animaux, de nombreux tessons de céramique, de clous, de fragments de verre et des monnaies d’Auguste et Claude.
Au XIXe siècle, la culture de la vigne était la principale activité, prospère jusqu’en 1875. L’apparition du phylloxéra ruine cette production, la misère s’installe. Des essais de plantation de pieds greffés américains sont tentés, mais, la vigne est remplacée par l’élevage et ensuite la polyculture. Le village a conservé son titre de « cognac, bois ordinaire ».
Politique et administration
Démographie
À partir du XXIe siècle, les recensements réels des communes de moins de 10 000 habitants ont lieu tous les cinq ans. Pour La Rochénard, cela correspond à 2008, 2013, 2018[20], etc. Les autres dates de « recensements » (comme 2006, 2009, etc.) sont des estimations légales.
Économie
La Rochénard est une commune rurale agricole avec quatre fermes en polyculture : blé, colza, tournesol.
Équipements ou Services
Le village possède une salle des fêtes.
Enseignement
Une école en regroupement pédagogique avec les communes de Vallans et La Foye-Monjault.
Sports
Un terrain de sports.
Santé
Une maison de retraite avec une unité maladie d'Alzheimer.
Vie locale
Le village possède un coiffeur situé sur la place du village. La grande ville du secteur est la ville de Niort (plus de 50 000 habitants) à l'est-nord-est[réf. nécessaire].
Lieux et monuments
- L’église Saint-Laurent, premier sanctuaire roman date du XIIe siècle, il reste des fragments de colonnes et des chapiteaux à grosses feuilles de lierre, reconstruite au même emplacement au XIVe siècle, ensuite détruite par les guerres de religion. Dotée au XIXe siècle d’un clocher-porche de style ogival avec une flèche couverte d’ardoise. Ce clocher est précipité dans la nef de l’église au cours de la tempête de décembre 1999 et reconstruit à l’identique. Ce clocher est pourvu d’une cloche Marie-Cléopâtre de 313 kg, bénite en 1868.
- Résidence Clodomir-Arnaud.
- Le château d’eau, transformé en observatoire, permet d'observer la plaine et le marais, on peut y découvrir une fresque relatant l’histoire du village et des panneaux d’explication sur le fonctionnement des châteaux d’eau.
Personnalités liées à la commune
- Clodomir Arnaud (1884-1962). Instigateur des caisses locales de mutualité agricole et créateur en 1945 de la Confédération générale de l'agriculture, il a participé au développement de la commune dont il fut le maire de 1919 à 1959. Reçoit en 1951 la Légion d'honneur pour son œuvre constructive d’éternel bâtisseur et novateur.[réf. nécessaire]
Voir aussi
Revues de la Société mauzéenne d’histoire locale : - N° 123 : histoire de l’église Saint-Laurent. - N° 137 : centenaire du corps de Sapeurs-pompiers. - N° 144 : histoire de l’école.
Articles connexes
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[3].
- L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
- Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[4].
- La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
- Par station météorologique historique, il convient d'entendre la station météorologique qui a été mise en service avant 1970 et qui est la plus proche de la commune. Les données s'étendent ainsi au minimum sur trois périodes de trente ans (1971-2000, 1981-2010 et 1991-2020).
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Cartes
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Références
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
- 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
- Glossaire – Précipitation, Météo-France
- « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
- [PDF]« Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (Oracle) - Nouvelle-Aquitaine », sur nouvelle-aquitaine.chambres-agriculture.fr, (consulté le )
- « Station Météo-France Prin-Deyrancon - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
- « Orthodromie entre La Rochénard et Prin-Deyrançon », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France Prin-Deyrancon - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre La Rochénard et Niort », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station météorologique de Niort - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Station météorologique de Niort - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Station météorologique de Niort - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Niort », sur insee.fr (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- « Calendrier de recensement », sur Insee (consulté le ).
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.
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