La Roque-Esclapon

La Roque-Esclapon est une commune française située dans le département du Var en région Provence-Alpes-Côte d'Azur.

Pour les articles homonymes, voir La Roque.

La Roque-Esclapon
Administration
Pays France
Région Provence-Alpes-Côte d’Azur
Département Var
Arrondissement Draguignan
Intercommunalité Dracénie Provence Verdon agglomération ex Communauté d'agglomération dracénoise
Maire
Mandat
Nathalie Perez Leroux
2020-2026
Code postal 83840
Code commune 83109
Démographie
Gentilé Roquois(e)
Population
municipale
256 hab. (2019 )
Densité 9,5 hab./km2
Géographie
Coordonnées 43° 43′ 26″ nord, 6° 37′ 50″ est
Altitude Min. 904 m
Max. 1 700 m
Superficie 26,98 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de Flayosc
Législatives Huitième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
La Roque-Esclapon
Géolocalisation sur la carte : France
La Roque-Esclapon
Géolocalisation sur la carte : Var
La Roque-Esclapon
Géolocalisation sur la carte : Provence-Alpes-Côte d'Azur
La Roque-Esclapon
Liens
Site web https://laroque-esclapon.fr

    Géographie

    Localisation

    La Roque-Esclapon est située à équidistance de Draguignan (44 km) et de Grasse.

    Communes proches : La Bastide (km), Bargème (km), La Martre et Mons[1] (km).

    Géologie et relief

    Sa forêt est en grande partie située dans le camp de Canjuers.

    La Roque-Esclapon est le deuxième village le plus haut du Var.

    Les montagnes entourant le village sont principalement : le Brouis[2], la montagne de Lachens, plus haut sommet du Var appelé le « toit du Var » et Malaye[3].

    Cavités :

    • Le Trou des Lys (trou du billet de mille)[4] se situe dans la Forêt Domaniale d'Esclapon, au lieu-dit « Verdillon » ;
    • l'Aven du Villar n°4 (Aven du hibou) est situé dans la forêt domaniale, près de sa limite sud avec le camp de Canjuers[5].

    Sismicité

    Il existe trois zones de sismicité dans le Var :

    • Zone 0 : Risque négligeable. C'est le cas de bon nombre de communes du littoral varois, ainsi que d'une partie des communes du centre Var. Malgré tout, ces communes ne sont pas à l'abri d'un effet tsunami, lié à un séisme en mer ;
    • Zone Ia : Risque très faible. Concerne essentiellement les communes comprises dans une bande allant de la montagne Sainte-Victoire au massif de l'Esterel ;
    • Zone Ib : Risque faible. Ce risque, le plus élevé du département mais qui n'est pas le plus haut de l'évaluation nationale, concerne 21 communes du nord du département.

    La commune de La Roque-Esclapon est en zone sismique de faible risque Ib[6].

    Hydrographie et eaux souterraines

    Cours d'eau sur la commune ou à son aval[7] :

    • rivière la Bruyère[8] ;
    • vallons des varuins, de grapereau, de ribargiers, de l'araignée, de l'ourtiguet, des termines.

    La Roque-Esclapon dispose d'une station d'épuration d'une capacité de 1 400 équivalent-habitants[9].

    Climat

    Climat classé Csb dans la classification de Köppen et Geiger[10].

    Voies routières

    • Accès par la D 955 depuis Draguignan[11].

    Transports en commun

    • Transport en Provence-Alpes-Côte d'Azur

    Commune desservie par le réseau régional Zou ! (ex Varlib)[12]. Dans le Var on compte 248 lignes (lignes scolaires comprises) qui assurent les rotations entre les communes varoises, en dehors des zones urbaines de Toulon, Draguignan et Fréjus-Saint Raphaël[13]. Les bus des Transports en Dracénie relient la commune à Draguignan.

    Ligne SNCF

    Transports aériens

    Les aéroports les plus proches sont :

    Histoire

    Les hospitaliers possédaient le Droit d'albergue en 1252 sur le château de l'ancien village[15] ; le comte de Provence en avait sur celui qui se trouvait à km au nord-est et qui fut détruit durant les guerres de Religion[16].

    En 1342, la communauté de La Roque-Esclapon est rattachée à la viguerie de Castellane (actuel département des Alpes-de-Haute-Provence) par le comte de Provence[17]. Fief des Villeneuve jusqu'au XVIIIe siècle, qui passe ensuite à l'ordre de Malte.

    Le nom de la commune « La Roque », en 1793, deviendra « La Roque-Esclapon » en 1801[18].

    Toponymie

    Le nom de la commune évolue au fil du temps :

    • en 1178 : « Rocca de Sclapone » ;
    • vers 1200 : « Rocha » ;
    • au XIIIe siècle : « Sclaponum » ;
    • en 1351 : « Rocha Sclapon ».

    En provençal, (oc) « Roucasteroun ». La Roque Esclapon veut dire « la roche éclatée ».

    La Roque-Esclapon s'écrit La Ròca Esclapon en provençal selon la norme classique et La Roco-Esclapoun selon la norme mistralienne[19].

    Blasonnement

    Les armoiries de La Roque-Esclapon se blasonnent ainsi[20] :

    De gueules au rocher d'argent accosté de deux sautoirs alaisés d'or.


    Politique et administration

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
        Pierre Eugène Collomp    
    mars 2001 mars 2008 Joël Rebuffel    
    mars 2008 mars 2014 Guy Guiaud    
    mars 2014 mai 2020 Jean-François Ferrachat    
    mai 2020 en cours Nathalie Perez-Leroux   Conseillère départementale du Canton de Flayosc[21],[22]

    Intercommunalité

    Après avoir été rattachée à la communauté de communes Artuby Verdon La Roque-Esclapon a rejoint la communauté d'agglomération dracénoise[23] aujourd'hui "Dracénie Provence Verdon agglomération" qui regroupe vingt-trois communes du département du Var, dont Draguignan[24] de 110 014 habitants en 2017[25], créée le . Les 23 communes composant la communauté d'agglomération en 2017 sont (par ordre alphabétique) :

    Urbanisme

    Typologie

    La Roque-Esclapon est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[26],[27],[28]. La commune est en outre hors attraction des villes[29],[30].

    La commune dispose d'un plan local d'urbanisme[31],[32],[33].

    Le schéma de cohérence territoriale (SCOT) arrêté par le préfet le épouse le périmètre de la communauté d’agglomération dracénoise qui en a donc la charge[34]. La commune dépend donc du schéma de cohérence territoriale (SCOT) de la Dracénie[35].

    Occupation des sols

    Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (87,1 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (84,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (53,8 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (24,5 %), zones agricoles hétérogènes (12,8 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (8,8 %)[36].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[37].

    Budget et fiscalité 2019

    En 2019, le budget de la commune était constitué ainsi[38] :

    • total des produits de fonctionnement : 564 000 , soit 2 028  par habitant ;
    • total des charges de fonctionnement : 400 000 , soit 1 429  par habitant ;
    • total des ressources d’investissement : 190 000 , soit 684  par habitant ;
    • total des emplois d’investissement : 191 000 , soit 686  par habitant.
    • endettement : 120 000 , soit 432  par habitant.

    Avec les taux de fiscalité suivants :

    • taxe d’habitation : 9,15 % ;
    • taxe foncière sur les propriétés bâties : 5,09 % ;
    • taxe foncière sur les propriétés non bâties : 43,30 % ;
    • taxe additionnelle à la taxe foncière sur les propriétés non bâties : 0,00 % ;
    • cotisation foncière des entreprises : 0,00 %.

    Chiffres clés Revenus et pauvreté des ménages en 2018 : Médiane en 2018 du revenu disponible, par unité de consommation : 21 500 [39].

    Économie

    Agriculture

    • Groupement Pastoral D'auveine, agriculteurs[40].

    Tourisme

    • Camping Notre Dame[41].
    • Gîtes ruraux, chambres d'hôtes[42].
    • Restaurants Auberge de La Bruyère, Le Coq en Pâte.

    Commerces

    • Commerces de proximité[43] ainsi qu'à La Bastide, La Martre.

    Population et société

    Évolution démographique

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[44]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[45].

    En 2019, la commune comptait 256 habitants[Note 2], en diminution de 10,49 % par rapport à 2013 (Var : +4,68 %, France hors Mayotte : +2,17 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    334271393296348358347323283
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    316313264504219218200196189
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    19217417013813212010310293
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013
    100112122136150192231242286
    2018 2019 - - - - - - -
    259256-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[46] puis Insee à partir de 2006[47].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Enseignement

    Établissements d'enseignements[48] :

    • Écoles maternelles à Séranon, Seillans,
    • Écoles primaires à La Bastide, Mons, Séranon,
    • Collèges à Fayence, Castellane[49].
    • Lycées proches à Grasse[50].

    Santé

    Professionnels et établissements de santé[51] :

    • Médecins à Seillans, Valderoure,
    • Pharmacies à Seillans, Fayence,
    • Hôpitaux à Castellane (27 km), Faïence (34 km).
    • Le Centre hospitalier de la Dracénie se trouve à Draguignan, à 44 km[52],[53]. Il dispose d'équipes médicales dans la plupart des disciplines[54] : pôles médico-technique ; santé mentale ; cancérologie ; gériatrie ; femme-mère-enfant ; médecine-urgences ; interventionnel.

    Cultes

    Lieux et monuments

    La Roque-Esclapon en 1914.

    Personnalités liées à la commune

    Pour approfondir

    Bibliographie

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.

    Références

    1. Village de la Roque-Esclapon
    2. La Montagne de Brouis
    3. La Roque Esclapon : Son nom veut dire "La roche éclatée". Le nom de la commune veut dire "La roche éclatée"
    4. Cavités du Var : Le Trou des Lys
    5. l'Aven du Villar
    6. sismicité du Var sur le site de la préfecture
    7. L'eau dans la commune
    8. La Bruyère, Code Sandre : X2420500
    9. Description de la station d'épuration
    10. Table climatique
    11. Accès par la D 955 depuis Draguignan
    12. Nouveau réseau des transports en Dracénie. Transports en commun de Draguignan Tedbus. Réseau régional Zou ! (ex Varlib
    13. Varlib de 248 lignes (lignes scolaires comprises)
    14. Vie quotidienne : Transports à la Roque-Esclapon
    15. « Découvrir », La Roque Esclapon, sur sites.google.com (consulté le ).
    16. Qui connaît la tragédie d’Esclapon ?
    17. Préfecture des Alpes-de-Haute-Provence, « Histoire de la Sous-Préfecture de Castellane », Préfecture des Alpes de Haute-Provence, consulté le 22 juin 2012
    18. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui, « Notice communale : Cassini », sur ehess.fr, École des hautes études en sciences sociales (consulté le ).
    19. Histoire de la commune
    20. Verdon 2 : La Roque-Esclapon, Vexillologie Provençale, sur le site personnel de Dominique Cureau
    21. Association Vélo Loisir Provence. Remise du Label national "Accueil vélo"
    22. Découvrez le Luberon et le Verdon à vélo
    23. Rattachement de la commune à la CAD
    24. La Roque-Esclapon en Dracénie
    25. Les Comptes des Groupements à Fiscalité Propre (GFP) : CA Dracénoise – Var
    26. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    27. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    28. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    29. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    30. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    31. L'enquête publique sur le projet de Plan local d'urbanisme (PLU) de la commune de La Roque Esclapon
    32. Rapport final du commissaire enquêteur 29 avril 2019
    33. PLU, sur Géoportail de l'urbanisme
    34. Le SCOT de la Dracénie : Diagnostic et enjeux
    35. Schéma de cohérence territoriale, État d’avancement dans le département du Var Périmètre SCOT Dracénie
    36. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    37. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    38. Les comptes de la commune
    39. Chiffres clés Évolution et structure de la population. Dossier complet
    40. Agriculteurs
    41. Camping Notre Dame
    42. Hébergements, commerces
    43. Commerces et services de proximité
    44. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    45. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    46. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    47. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.
    48. Établissements d'enseignements
    49. Établissements d'enseignements près de La Roque-Esclapon
    50. Lycées proches à Grasse
    51. Professionnels et établissements de santé
    52. Centre hospitalier de la Dracénie
    53. Professionnels et établissements de santé
    54. « Département de l’Information Médicale », sur ch-dracenie.fr (consulté le ).
    55. paroisse Sainte-Marguerite de La Roque-Esclapon : Histoire
    56. La Roque-Esclapon : église Sainte-Marguerite
    57. Notice no PM83000460, base Palissy, ministère français de la Culture cloche de l'église Sainte-Marguerite
    58. Les églises et édifices religieux recensés par l'Observatoire du patrimoine religieux à Roque-Esclapon
    59. Chapelle Notre-Dame
    60. Pénitents en Provence
    61. Chapelle Saint Alexis
    62. Monuments chrétiens de La Roque-Esclapon
    63. Qui connaît la tragédie d’Esclapon ? : Ruine Escalpon, Reportage Yves Frébourg et Robert Pons
    64. Conflits commémorés : guerre 1914-1918
    65. La Roque-Esclapon
    66. Gaffino Emile, Résistance Var - Décembre 2004 - Page 6
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