La Tour d'introspection

La Tour d'introspection (みかへりの搭, Mikaeri no tō) est un film japonais de Hiroshi Shimizu sorti en 1941.

La Tour d'introspection
De gauche à droite : Kimiyo Ōtsuka, Yaeko Izumo, Setsuko Shinobu et Kuniko Miyake dans La Tour d'introspection.
Titre original みかへりの搭
Mikaeri no tō
Réalisation Hiroshi Shimizu
Scénario Hiroshi Shimizu
Ryūji Kumano (roman)
Yoshio Toyoshima (roman)
Acteurs principaux
Sociétés de production Shōchiku
Pays de production Japon
Genre Drame
Durée 111 minutes
Sortie 1941

Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution

Synopsis

Le film est une chronique de la vie quotidienne dans un centre de redressement pour enfants difficiles composé de seize maisons. Chacune d'elles est gérée par un couple marié qui fait office de parents de substitution et d'éducateurs à la douzaine d'enfants qui leur sont confiés. La dernière arrivée au centre est Tamiko, une jeune fille capricieuse dont le père, M. Sakata, veuf et trop accaparé par son travail, ne peut plus gérer les excès. Tamiko est confiée aux bons soins de Mlle Natsumura. Entre bagarres, fugues et désobéissances, les enfants mènent la vie dure aux éducateurs mais ils montrent un étonnant sens de l'entraide lorsque le directeur du centre leur confie un travail pharaonique consistant à creuser un canal permettant d'amener de l'eau au centre qui n'était jusqu'alors pourvu que d'un insuffisant vieux puits.

Fiche technique

Chishū Ryū et Kuniko Miyake dans La Tour d'introspection (1941).
Yuiko Nomura (la fille) dans La Tour d'introspection (1941).

Distribution

Les adultes

Les enfants

  • Jun Yokoyama : Yoshio / Zen
  • Yuiko Nomura : Tamiko Sakata
  • Ryō Ōfuji : Nobuichi
  • Norio Ōtsuka : Masao Miyazaki
  • Teruo Furuya : Koji
  • Keiko Izumi : Naoko
  • Takashi Ogata : Okamoto

Autour du film

La revue Kinema Junpō a classé La Tour d'introspection à la troisième place de son classement annuel des dix meilleurs films japonais pour l'année 1941[4].

Dans le film de Hiroshi Shimizu Les Enfants du nid d'abeilles (1948), le soldat rapatrié demande aux orphelins qu'il rencontre à la gare de Shimonoseki s'ils ont vu le film Mikaeri no tō (La Tour d'introspection), il leur explique qu'il est lui-même orphelin et que c'est le nom du foyer dans lequel il a été élevé. Il décide de les y emmener. Le film se termine sur l'arrivée du soldat et des orphelins à Mikaeri no tō et l'accueil chaleureux qui leur est fait par les enfants de l'orphelinat venus à leur rencontre sur la route. On aperçoit au loin la tour blanche qui donne son nom au foyer qui se dresse.

Références

  1. La Tour d'introspection : titre français du film lors de la rétrospective « Paysages du cinéma japonais » du 2 mai au 28 juillet 2012 à la MCJP
  2. « La Tour d'introspection », sur www.cinematheque.fr (consulté le )
  3. (ja) La Tour d'introspection sur la Japanese Movie Database
  4. (en) Dennis Washburn et Carole Cavanaugh, Word and Image in Japanese Cinema, Cambridge University Press, , 388 p. (ISBN 978-0-521-77182-5, lire en ligne), p. 183

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

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