La Tuilière

La Tuilière est une commune française située dans le département de la Loire en région Auvergne-Rhône-Alpes.

Pour les articles homonymes, voir Tuilière.

La Tuilière

Mairie de La Tuilière.
Administration
Pays France
Région Auvergne-Rhône-Alpes
Département Loire
Arrondissement Roanne
Intercommunalité Communauté de communes du Pays d'Urfé
Maire
Mandat
Thomas Siettel
2020-2026
Code postal 42830
Code commune 42314
Démographie
Gentilé Tuilérands
Population
municipale
291 hab. (2019 )
Densité 9,4 hab./km2
Géographie
Coordonnées 45° 56′ 44″ nord, 3° 48′ 09″ est
Altitude Min. 644 m
Max. 1 097 m
Superficie 31,09 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de Renaison
Législatives Sixième circonscription
Localisation
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La Tuilière
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La Tuilière
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La Tuilière
Géolocalisation sur la carte : Auvergne-Rhône-Alpes
La Tuilière

    Géographie

    Communes limitrophes

    Urbanisme

    Typologie

    La Tuilière est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[1],[2],[3].

    La commune est en outre hors attraction des villes[4],[5].

    Histoire

    L'histoire de La Tuilière, village dans la partie nord de La Loire, est intrinsèquement liée à l'histoire nationale. Sa naissance s'explique par le passage de ses habitants du statut de sujets obéissants à la loi à celui de citoyens faisant la loi. Si la première mention de La Tuilière date de 1823 alors que les communes voisines remontent pour la plupart après l'an mil, la Tuilière a existé avant La Tuilière dans le sens où les premiers hameaux mentionnés remontent au XIIIe siècle. Le Bourg quant à lui est chronologiquement plus récent puisqu'il naît et s'affirme vers la fin de l'Ancien régime, soit dans les dernières années du XVIIIe siècle jusqu'en 1926, date à laquelle La Tuilière devient indépendante de son ancienne commune de Saint-Just-en-Chevalet.

    La Tuilière avant La Tuilière

    La Tuilière a existé avant La Tuilière car sur la carte de l'État-major réalisée à partir de 1820 et consultable en ligne sur le site Géoportail, il y a certains hameaux, du tracé des routes actuelles dans le Bourg mais on note l'absence totale d'habitations dans ce dernier.

    Des traces humaines anciennes à proximité

    Pour pouvoir mieux comprendre l'histoire de La Tuilière, il faut d'abord s'intéresser au cadre administratif général dans lequel la commune s'est construite. La présence humaine dans le Pays d'Urfé est très ancienne. La pierre des Fées à Saint-Priest-la-Prugne atteste d'une présence dès le Néolithique, soit entre 6 000 et 2 200 avant Jésus-Christ.

    Un territoire abandonné durant l'Antiquité ?

    Au temps des Gaulois, La Tuilière faisait partie du peuple des Ségusiaves mais ces derniers préféraient tout comme les Romains lors de l'annexion de ce territoire en 58 av. J.-C., la fertilité des plaines de Roanne et de Feurs, délaissant les paysages de montagne jusqu'au IIe siècle où les Monts de la Madeleine commencèrent à être défrichés car le vicus (l'agglomération) de Roanne prospérait du fait de sa position stratégique sur La Loire et à proximité de Lyon où passaient les amphores de vin en provenance d'Italie. Après les invasions barbares à partir du IIIe siècle, les sources historiques manquent. Pour permettre la paix, les envahisseurs burgondes, un peuple germanique descendant de scandinavie, furent intégrés à l'armée romaine puis à la population locale à partir de 436.

    Rivalités territoriales au Moyen Âge et à l'époque moderne

    En 534, notre territoire fut annexé par les rois francs. Au Xe siècle, les archevêques de Lyon dirigeaient notre territoire, ce qui ne plaisait pas aux chefs des armées, les comtes de Lyon, qui voulaient l'obtenir. S'ensuivit deux siècles de guerres. En 1075, le comte Artaud IV quitta Lyon pour s'installer à Feurs et s'autoproclamer « comte du Forez ». Le conflit entre les archevêques et les comtes fut réglé en 1173 par le traité dit Permutatio. Il permettait au comte du Forez d'obtenir les territoires à l'ouest de la Saône s'il rendait à l'archevêque ceux à l'est. Les comtes ont régné sur le Forez jusqu'en 1372, avant que leur territoire n'échoie par alliance à Louis II de Bourbon qui s'était marié avec Anne de Forez, dernière de la lignée du Forez. En 1507, Pierre d'Urfé (de la famille qui possède le château des Cornes d'Urfé à Champoly) rachète la terre de Saint-Just-en-Chevalet. En 1542, cette dernière et le Forez perdent leur indépendance en étant rattachés à la couronne de France car la mère du roi François Ier est l'arrière-arrière petite fille de Louis II de Bourbon. Malgré cela Saint-Just-en-Chevalet reste possession de la famille d'Urfé jusqu'à ce qu'elle s'éteigne sans descendance à la fin du XVIIIe siècle. Saint-Just-en-Chevalet est racheté par le marquis de Simiane qui était un noble provençal puis par la famille de Meaux qui sont les actuels propriétaires du château des Cornes d'Urfé.

    Un territoire rebelle sous la Révolution française

    En 1790, lors de la Révolution française, le Roannais est rattaché au département de Rhône-et-Loire mais en 1793, la révolte des Lyonnais contre l'autorité en place entraîne la scission en deux départements : le Rhône et la Loire. Saint-Just-en-Chevalet, à laquelle appartenait La Tuilière, se révolte également contre l'autorité révolutionnaire, ce qui lui vaut pour sanction d'être rebaptisée Mont-Marat. En 1801, elle a retrouvé son nom actuel.

    Après avoir dressé un cadre administratif général sur lequel a évolué notre commune, il convient de changer d'échelle pour voir les informations concernant les femmes et les hommes qui ont vécu sur le territoire de La Tuilière.

    L'ancienneté des hameaux

    Si la première mention de La Tuilière en tant que tel ne date que de 1823, certains hameaux sont très anciens. Parmi ceux dont nous avons pu trouver la date, le plus âgé était celui des « Voubles », un ancien lieu-dit proche d'Oblette mentionné à partir 1260. Suivent Empuré en 1286, Le Tremblay et Le Vernois en 1290, Montloup en 1324, Borjat en 1387, La Vacheresse en 1391, le Montat en 1399, Feugère en 1421, Epinat, Bénetière et Bigotière en 1429, Gouttenoire en 1448, les Clous et Blayot en 1697 et Lespinasse au XVIIIe siècle.

    Des noms révélateurs de la manière de penser et de travailler au Moyen Âge et à l'époque moderne

    La signification de ces hameaux est révélatrice d'une société qui observait la nature et s'en servait pour un travail essentiellement agricole. Les noms donnés sont dans la plupart des cas liés à la présence d'éléments naturels, notamment la végétation. Ainsi Voubles signifie le liseron, Empuré : le framboisier, le Tremblay : le peuplier tremble, le Vernois : les aulnes, Feugère : la fougeraie, Epinat et Lespinasse : la ronceraie. La nature est également représentée dans le nom des hameaux de la commune par des éléments du paysage comme le Montat qui veut dire le mont ou la montagne ou Gouttenoire qui veut dire le ruisseau aux eaux sombres. Les autres hameaux nous renseignent sur la vie des habitants. Il y a ceux qui nous expliquent les peuplements comme Borjat qui veut dire le Bourg dans le sens où les maisons étaient proches les une des autres alors qu'ailleurs il s'agissait de vastes domaines agricoles avec un habitat dispersé. Montloup ne veut pas forcément dire qu'il y avait des loups dans cette montagne mais que c'était un territoire rural inhabité et laissé aux bêtes sauvages. La Vacheresse, les Clous et Blayot nous apprennent les activités agricoles produites. La Vacheresse était le pré des vaches, l'enclos réservé aux bovins. Les Clous était l'enclos dans lequel le maître faisait paître ses chevaux et ses bêtes de somme. Enfin Blayot était un lieu propice à la culture des céréales. Il reste à analyser Bénetière et Bigotières. Ces deux lieux-dits témoignent du passé religieux de La Tuilière. Bénetière provient de la famille du même nom. Le hameau appartenait au XVe siècle à un certain Martin de Bénetière. Leur nom signifie la chose bénite. À Bigotière, les habitants manifestaient une croyance en Dieu excessive.

    Un aperçu de la vie à la fin du XVIIe siècle : étude de la lettre du curé de Saint-Just-en-Chevalet à l'intendant de la généralité de Lyon (24 juillet 1697)

    L'activité agricole se faisait dans des conditions plus rudes qu'aujourd'hui. Dans une lettre datée du , l'intendant de la généralité de Lyon demande au curé de Saint-Just-en-Chevalet de le renseigner sur le climat de la paroisse. Ce dernier écrit : « Les grandes neiges rendent ce pays impraticable quelquefois pour six mois de l'année et bien souvent font mourir tout leur seigle ». Le curé informe également que la population de sa paroisse (donc Saint-Just-en-Chevalet et la Tuilière confondues) et de 1300 communiants. Le curé explique qu'une grande famine a fait environ 700 morts en 1694. Il écrit : « les neiges gelèrent tous leurs bleds, les fermiers transportèrent leurs biens hors de la paroisse, les pauvres habitants furent obligés de manger du pain de racines de fougère; une partie, sortant de la paroisse mourrait dans les chemins, dans les écuries, au travers des prairies avec la bouche pleine d'herbes ». Enfin l'intendant demande au curé la composition de la paroisse. Ce dernier lui explique qu'il y a un petit bourg (celui de Saint-Just-en-Chevalet), 42 petits villages dans les montagnes, 22 maisons isolées et écartées et 4 moulins. Parmi les maisons isolées, nous retrouvons pour La Tuilière : Le Tremblay et Empuré.

    Le cas particulier des Bénetière et de Montloup : des possessions indépendantes

    Bénétière et Montloup sont des hameaux particuliers puisqu'ils appartenaient à des propriétaires privés et non aux grands seigneurs. Bénétière, comme cela a été évoqué, appartenait à la famille du même nom et Montloup appartenait d'abord aux comtes du Forez qui l'avait donné en échange de son soutien militaire à Guillaume Chauderon, seigneur et chevalier de Chatel-Montagne au cours du XIVe siècle, puis à la famille de MontVerdun dont Pierre de Montverdun qui était chanoine de Macon, la famille Perrin dont Jean qui fut châtelain de Montbrison en 1562. En 1729, la dernière descendante Alix Perrin offre Montloup a son époux, Jean-Claude Groselier.

    À propos du Bourg de La Tuilière, l'abbé Prajoux en 1893 le cite comme « un hameau assez populeux ».

    Naissance et affirmation du bourg

    La première mention du nom de La Tuilière date de 1823.

    Naissance

    Le bourg actuel était un hameau qui s'était formé grâce à la présence d'une fabrique de tuiles et de briques qui se serait située vers le lavoir en contrebas, c'est d'ailleurs de cet édifice qu'il tient son nom. Il aurait également bénéficié de la création d'une route en 1782 pour relier Juré à Saint-Priest-la-Prugne. À proximité se trouvait une statuette de la Vierge, la Madone qui est mentionnée à partir de 1648. L'estimation de la naissance du bourg peut-être datée dans le courant du XIXe siècle. En effet La Tuilière n'est pas mentionnée dans la lettre du curé de Saint-Just-en-Chevalet à l'intendant de Lyon en 1697. De plus comme cela a été évoqué le bourg n'est pas dessiné sur la carte de l'État-major réalisée à partir de 1920.

    Chronologie des constructions

    L'essor du bourg de La Tuilière peut se dater, par hypothèse, dans la seconde moitié du XIXe siècle. Cela s'explique par la présence de la date de 1856 sur une pierre de la maison Rocle, ce qui correspond à son année de construction. De plus la plupart des bâtiments sont datés après 1850. Cela commence par la construction de l'église pratiquement au sommet de la colline. La première pierre fut posée le 16 avril 1856. Les travaux s'achèvent en juin 1861 par l'édification du clocher. La construction aura coûté 3 000 francs qui ont été assurés par les châtelains de Contenson et de Génétines.

    La première école date du . Elle compte 112 élèves sur une population de 800 habitants (les habitants comptabilisés sont ceux de la paroisse car nous y reviendrons plus tard, La Tuilière a été érigée en paroisse en 1856).

    Enfin en 1912, La Tuilière se dote d'une gare de chemin de fer et d'une cabine téléphonique.

    Les nombreux bâtiments énumérés révèlent que le bourg a supplanté les autres hameaux. Cela s'inscrit dans une démarche de combats pour obtenir l'indépendance paroissiale et administrative.

    La création de la paroisse de La Tuilière

    En 1855, lors de la venue de l'archevêque de Lyon, un problème est exposé dans le château de Génétines à Saint-Romain-d'Urfé. Le comte Ramey de Sugny qui était le conseiller général du canton expose le fait que certains paroissiens des communes de Saint-Just-en-Chevalet et de Saint-Romain-d'Urfé (dont Chausseterre était à l'époque rattaché) éprouvent des difficultés pour se rendre dans leur lieu de culte car ils sont trop loin. En effet Théodore Ogier au XIXe siècle indique que la superficie de Saint-Just-en-Chevalet est de 6 071 hectares, ce qui en fait une énorme paroisse en comparaison des autres qui sont deux fois plus petites. C'est pourquoi l'archevêque décida de la création d'une paroisse à La Tuilière (Chausseterre devra attendre 1868), ce qui explique la construction de l'église l'année suivante. Nous pouvons nous demander pourquoi cela n'a pas été fait avant alors que les limites de la paroisse sont anciennes. Cela s'explique par une importante augmentation de la population au XIXe siècle. Le recensement de 1851 fait état d'une population de 2 665 habitants alors qu'il y avait 1200 communiants en 1697. C'est donc une augmentation de la population qui a justifié de la création d'une nouvelle paroisse.

    Le combat vers l'indépendance communale

    Si l'indépendance paroissiale s'est faite rapidement et facilement, il n'en fut pas de même pour l'indépendance communale. Celle-ci s'explique par l'évolution des habitants du statut de sujet à celui de citoyen. En effet avant la Révolution française les habitants de ce qui deviendra La Tuilière se rendaient peu dans le bourg de Saint-Just-en-Chevalet hormis pour les mariages, baptêmes, enterrements et pour une minorité pour vendre leurs produits au marché. L'enclavement des habitants de ce qui deviendra La Tuilière ne posait pas problèmes puisque la population n'avait peu l'utilité de se rendre à Saint-Just-en-Chevalet. La mise en place de la démocratie a changé la pratique du territoire par les habitants. Rappelons-le, les premières années de la Révolution française ne changent rien dans la vie démocratique des citoyens les plus pauvres. Soit le suffrage est censitaire, c'est-à-dire que seuls les riches peuvent voter, soit il n'y a pas de vote. Il faut attendre 1799 pour que tous les hommes âgés de 21 ans ou plus puissent voter. Les effets de cette mesure commencent à avoir des conséquences sur notre objet d'étude à partir de 1806. Lors du conseil municipal qui a lieu dans la mairie de Saint-Just-en-Chevalet, est abordé le problème que la commune est trop vaste pour faciliter les opérations électorales. Ce qui signifie que certains électeurs sont trop loin du bureau de vote. En conséquence la commune est scindée en deux zones : le bourg qui regroupait 230 électeurs et la montagne qui en contenait un peu moins de 300. La Tuilière faisait bien sûr partie de la montagne.

    En 1831, le découpage électorale de 1806 n'étant pas concluant, la commune de Saint-Just-en-Chevalet est divisée en trois sections électorales d'importance équivalente, chaque section élisant 7 conseillers. Cela n'est pas négligeable car les habitants de la section de la future Tuilière sont assurés d'avoir 7 représentants sur 21 pour faire voter des idées favorisant leurs intérêts. Cela s'effectue lors d'un conseil municipal de 1904 puisque les conseillers municipaux représentants la section de La Tuilière demandent la transformation de leur paroisse en commune. Le préfet est favorable mais une partie de la population est hostile à ce projet. La Première Guerre mondiale (1914-1918) met un terme à la réalisation du projet d'indépendance. À la fin de la guerre, il est à nouveau discuté mais en 1924, le ministre de l'Intérieur refuse la création de la commune en considérant qu'il y a des sujets plus urgents. C'est en 1926, grâce à l'intervention du Baron Antoine de Meaux , le maire de Saint-Just-en-Chevalet, que La Tuilière peut devenir une commune indépendante. Saint-Just-en-Chevalet lègue la moitié de son territoire et 762 habitants à La Tuilière.

    La petite histoire de La Tuilière est le reflet de la grande. Une population de paysans provenant essentiellement de Roanne se sont établis dans les montagnes des Monts de la Madeleine lors de l'essor de leur ville mais aussi lors des grandes invasions barbares du IIIe au Ve siècle comme ce fut le cas dans de nombreuses campagnes françaises. De là ils ont fondé des hameaux isolés auxquels ils ont donné des noms en rapport à la nature ou à leurs activités. Ils vivaient de la culture et étaient dominés par les puissants comtes du Forez, les riches ducs de Bourbon, puis les familles d'Urfé, de Simiane puis de Meaux. Certains hameaux faisaient figures d'exception en appartenant à d'autres personnes. Les conditions de vie étaient rudes en raison des famines et des hivers plus froids qu'aujourd'hui. Au XIXe siècle, un hameau s'est détaché des autres alors qu'il était à peine né, celui de La Tuilière. Cela s'explique par la présence d'une industrie fabricant des tuiles et des briques, la desserte par une route créée en 1782 et puis par une augmentation de la population. À la suite de cela le lieu-dit s'est doté de différents bâtiments lui permettant de devenir indispensable à la population des autres hameaux, si bien qu'il a pu devenir une paroisse en 1855 puis avoir une église. Les changements de régimes politiques à l'échelle nationale et la mise en place d'une vie politique locale ont fait prendre conscience qu'il était difficile pour les habitants les plus éloignés de se rendre au Bourg de Saint-Just-en-Chevalet. Cela a servi d'arguments pour les partisans de la création d'une commune de La Tuilière. Toutefois la Première Guerre mondiale a mis leur projet entre parenthèse et ce dernier n'a pu se concrétiser qu'en 1926. Le premier maire s'appelait François Travard. Le maire actuel est Thomas Siettel. Entre ces deux élus, 7 autres maires ont administré La Tuilière.

    Politique et administration

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    1er avril 1926 1929 François Travard    
    1929 1941 Jean Travard    
    1941 1947 Jean-Marie Joannon    
    1947 1959 Claude Pion    
    1959 1971 Jean Dufour    
    1971 1977 Jean Brunelin    
    mars 1989 mars 2008 Gérard Goutorbe    
    mars 2008 mars 2014 Alain Foret    
    mars 2014   Thomas Siettel Sans étiquette  

    Population et société

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1926. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[6]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[7].

    En 2019, la commune comptait 291 habitants[Note 2], en augmentation de 3,93 % par rapport à 2013 (Loire : +1,18 %, France hors Mayotte : +2,17 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1926 1931 1936 1946 1954 1962 1968 1975 1982
    762681661626529538485424362
    1990 1999 2006 2011 2016 2019 - - -
    362321300282290291---
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[8] puis Insee à partir de 2006[9].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    L'église Notre-Dame de La Tuilière.
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    Les élus municipaux ont travaillé en concertation pour créer un logo qui reflète l'identité de la commune.

    Les collines vertes en haut à gauche représentent le paysage de La Tuilière mais aussi les activités agricoles et les randonnées qu'il est possible de pratiquer.

    Le sapin au centre évoque l'activité forestière.

    Le dauphin d'or sur fond rouge rappelle que La Tuilière fait partie de l'ancien territoire du Forez.

    Les bandes bleues évoquent les nombreux points d'eaux présents sur la commune et les bandes violettes sont une référence à l'équipe de football de la commune qui arborait des maillots violets.

    Voir aussi

    Bibliographie

    • Abbé Canard Jean, Saint-Just-en-Chevalet-la Tuilière. Monuments et institutions. Rivalités locales. Une vie municipale mouvementée. Saint-Alban-les-Eaux, chez l'auteur, 1968. 140 pages
    • Abbé Prajoux Joseph, Monographie des villes et villages de France : Le canton de Saint-Just-en-Chevalet, Le livre d'histoire-Lorisse, 2004 (rééd.), Paris, 310 pages
    • Théodore Ogier, Histoire du canton de Saint-Just-en-Chevalet, Balay et Conchon, 1856, Paris-Lyon, 428 pages
    • Gouvert Xavier « Problèmes et méthodes en toponymie française, essais de linguistique historique sur les noms de lieux du Roannais », Thèse de doctorat en sciences du langage, sous la direction de Jean-Pierre Chambon, Paris, Université Paris-Sorbonne, 2008, 1118 pages.
    • Koneman Ludwig, Atlas historica, Place des Victoires, 2010, Paris, 512 pages.
    • Archives départementales du Rhône, fonds de la généralité, C, questionnaire d'Herbigny
    • Sutter Henri , Noms des lieux de Suisse romande, savoie et environs. Disponible sur: http://henrysuter.ch/glossaires/topoB0.html
    • Auteur inconnu, « La Tuilière décrit en juin 1978 ». Disponible sur: https://latuiliere42.fr/histoire/

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en , en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.

    Références

    1. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    2. « Commune rurale - définition », sur le site de l'Insee (consulté le ).
    3. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    4. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
    5. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
    6. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    7. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    8. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    9. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.
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