La vie est belle (film, 1946)
La vie est belle (It's a Wonderful Life) est un film américain de Frank Capra sorti en 1946. Échec commercial à sa sortie, le film est depuis considéré comme un classique du cinéma américain et il est, à ce titre, régulièrement diffusé à la période de Noël par les chaînes de télévision américaines.
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Titre original | It's a Wonderful Life |
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Réalisation | Frank Capra |
Scénario |
Frances Goodrich Albert Hackett Frank Capra Jo Swerling |
Acteurs principaux | |
Sociétés de production | Liberty Films |
Pays de production | États-Unis |
Genre | Comédie dramatique |
Durée | 130 min |
Sortie | 1946 |
Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution
Synopsis
Dans la petite ville de Bedford Falls, la veille de Noël 1945, George Bailey est sur le point de se suicider. Comme ses proches et ses amis prient pour lui, au paradis l'apprenti-ange Clarence est chargé de venir à son aide, ce qui lui vaudrait de gagner ses ailes. Un long flashback montre à Clarence la vie de George Bailey.
À l'âge de douze ans, George sauve son jeune frère Harry de la noyade, mais il y perd l'usage d'une oreille. Plus tard, employé comme garçon de courses chez le pharmacien M. Gower, il l'empêche d'empoisonner par erreur un enfant malade.
Devenu adulte, George se sacrifie encore et encore pour autrui : il laisse son frère aller à l'université à sa place ; il renonce à ses rêves de voyage et à une carrière d'architecte pour reprendre la mutuelle de crédit immobilier de son père décédé, ce qui permet à des personnes aux revenus modestes de devenir propriétaires. Après leur mariage, George et son épouse Madeleine sacrifient leur lune de miel pour renflouer, avec leurs économies, la société menacée de banqueroute par une panique bancaire. Le couple s'installe dans une vieille maison délabrée et a quatre enfants. Au fil des années, George repousse les avances d'un homme d'affaires sans scrupules, M. Potter, qui préférerait que les habitants de Bedford Falls restent locataires de ses taudis.
La veille de Noël 1945, alors que l'on attend le retour de Harry de la guerre, l'oncle Billy égare les 8 000 dollars qu'il portait à la banque. M. Potter trouve l'argent, l'empoche malhonnêtement et va jusqu'à téléphoner à la police et à accuser les Bailey de vol. Risquant la faillite et la prison, George sombre dans le désespoir. Il s'enivre, se défoule de sa frustration sur sa famille, puis envisage de se jeter dans la rivière, ce qui conclut le flashback.
Apparaissant soudain, Clarence se jette lui-même dans la rivière pour détourner George de son projet en l'amenant à le sauver. George se confie alors à Clarence : il aurait mieux valu qu'il ne soit jamais né. Clarence lui prouve le contraire au moyen d'un « miracle » de choc : il le projette dans un monde où il n'aurait pas existé. Bedford Falls, livrée à la cupidité de Potter, s'appelle Pottersville et tous ses habitants sont ses locataires. C'est une ville livrée au crime et à l'amoralité, pleine de bars et cabarets sordides. Le pharmacien Gower vit dans la rue après avoir été emprisonné pour l'empoisonnement de son patient. Harry s'est noyé et, par voie de conséquence, tout l'équipage du navire qu'il avait sauvé d'une attaque de kamikazes a lui aussi péri. La mère de George est la tenancière veuve et acariâtre d'une pension de famille douteuse, entourée de gens maussades et agressifs. La femme de George n'est pas mariée, leurs enfants n'existent pas. Quant à l'oncle Billy, il est devenu fou après avoir fait faillite. George, qui ne comprend pas la situation, cause un scandale puis s'enfuit et prie Clarence de lui rendre sa vie d'origine. Exaucé, il découvre que toute la ville s'est cotisée pour remplacer l'argent manquant, à la stupeur du contrôleur fiscal. Son frère revient en ville en héros décoré et un autre ami d'enfance lui télégraphie, offrant 25 000 dollars pour renflouer la société.
Consolé et comblé par toutes ces attentions, George trouve, au milieu de la pile de billets, un exemplaire de Tom Sawyer contenant cette dédicace : « Cher George, rappelle-toi qu'un homme qui a des amis n'est pas un raté. Merci pour les ailes ! Amitiés, Clarence. »
Fiche technique
- Titre original : It's a Wonderful Life
- Titre français : La vie est belle
- Réalisation : Frank Capra
- Scénario : Frances Goodrich, Albert Hackett, Frank Capra et Jo Swerling, d'après la nouvelle de Philip Van Doren Stern The Greatest Gift (en)
- Décors : Emile Kuri
- Costumes : Edward Stevenson
- Photographie : Joseph F. Biroc, Joseph Walker et Victor Milner (non crédité)
- Montage : William Hornbeck
- Musique : Dimitri Tiomkin
- Producteur : Frank Capra
- Société de production : RKO Pictures
- Société de distribution : RKO Radio Pictures
- Pays d'origine : États-Unis
- Langue : anglais
- Format : noir et blanc - 35 mm - 1,37:1 - son : mono
- Genre : comédie dramatique
- Durée : 130 min
- Dates de sortie :
- États-Unis : (première à New York)
- États-Unis : (sortie nationale)
- France :
Distribution
- James Stewart (VF : René Bériard) : George Bailey
- Donna Reed (VF : Renée Simonot) : Mary Hatch-Bailey (Madeleine en VF)
- Lionel Barrymore (VF : Jean Lemarguy) : Henry F. Potter
- Thomas Mitchell (VF : Camille Guérini) : William Bailey dit « oncle Billy »
- Henry Travers (VF : Paul Villé) : Clarence Odbody
- Beulah Bondi : « Ma » Bailey
- Frank Faylen (VF : Jacques Beauchey) : Ernie Bishop
- Ward Bond (VF : Raymond Loyer) : Bert
- Gloria Grahame (VF : Anne Sarignac) : Violet Bick
- H. B. Warner : Emil Gower
- Frank Albertson (VF : Jean Daurand) : Sam Wainwright
- Todd Karns (en) : Harry Bailey
- Samuel S. Hinds : Peter « Pa » Bailey
- Virginia Patton (VF : Thérèse Rigaut) : Ruth Dakin
- Mary Treen : Cousine Tilly
- Charles Williams (VF : Henri Ebstein) : Cousin Eustace
- Sarah Edwards : Mme Hatch
- William Edmunds (VF : Fernand Rauzena) : Giuseppe Martini
- Argentina Brunetti : Mme Martini
- Bobby Anderson : George Bailey jeune
- Lillian Randolph (VF : Maya Noël) : Annie
- Sheldon Leonard : Nick, le barman
- Frank Hagney : l'assistant muet de Potter
- Ray Walker (VF : Claude Péran) : Joe
- Charles Lane : le collecteur de loyers de Potter
- Edward Keane : Tom
- Larry Simms : Pete Bailey
- Carol Coombs : Janie Bailey
- Karolyn Grimes : Zuzu Bailey[1]
- Jimmy Hawkins : Tommy Bailey
- Acteurs non crédités
- Jean Acker : une citadine
- Stanley Andrews (VF : Jean Brunel) : Mr. Welch, le mari de l'enseignante
- Ellen Corby : Miss Davis
- Adriana Caselotti : la chanteuse au Martini's Bar
- Harry Cheshire (VF : Jean Brunel) : Dr. Campbell
- Dick Elliott : le gros homme sous le porche
- Tom Fadden : le gardien du pont
- Eddie Fetherston (VF : Jean Brunel) : Horace
- Charles Halton : Carter, le contrôleur bancaire
- Harry Holman (VF : Jean Brochard) : Mr. Partridge, le directeur du lycée
- Arthur Stuart Hull (VF : Maurice Dorléac) : Mr. Randall
- Harold Landon : Marty Hatch
- J. Farrell MacDonald (VF : Jacques Berlioz) : l'homme dont l'arrière-grand-père a planté l'arbre percuté par George
- Almira Sessions : la secrétaire de Potter
- Carl Switzer : Freddie, le prétendant ennuyeux de Marie au lycée
- Charles C. Wilson : Charlie
- Joseph Granby (VF : Georges Chamarat) : l'ange Joseph (voix)
- Moroni Olsen (VF : Richard Francœur) : le second ange (voix)
Production
Genèse du projet
À l'origine était une nouvelle nommée The Greatest Gift écrite en par Philip Van Doren Stern. N'ayant pas réussi à la publier, il la transforma en une lettre de vœux et l'envoya en à quelque 200 membres de son entourage[2]. L'histoire attira l'attention d'un producteur de la RKO, David Hempstead qui estima que cela pourrait donner les bases d'un bon film pour y faire jouer Cary Grant et en RKO Pictures en acheta les droits pour plus de 10 000 dollars[3]. Toutefois le premier script ne plut pas à Cary Grant qui préféra se tourner vers un autre film de Noël, Honni soit qui mal y pense.
En 1945, Frank Capra voit le potentiel de la nouvelle et en rachète les droits pour sa propre compagnie, Liberty Films. Capra en produit trois scripts et s’appuiera de l'aide de nombreux scénaristes pour l'écriture, comme Frances Goodrich, Albert Hackett, Jo Swerling, Michael Wilson et Dorothy Parker[2]. Les trois scripts finissent par fusionner en un scénario que Capra renommera de son titre définitif It's a Wonderful Life[2].
Le village de Seneca Falls dans le comté de New York affirme que c'est en visitant leur ville en 1945 que Frank Capra s'appuiera pour créer la ville de Bedford Falls. Toutefois, James Stewart et Donna Reed viennent tous deux de petites villes des États-Unis.
Casting
Frank Capra affirme avoir toujours voulu James Stewart pour le rôle même si l'historien du cinéma Stephen Cox indique que Henry Fonda était aussi dans les rangs[4]. Pour le rôle de Madeleine, Jean Arthur, Ann Dvorak et Ginger Rogers furent à un moment envisagées.
H. B. Warner qui tient le rôle du pharmacien Mr Gower, avait réellement étudié la médecine avant d'embrasser une carrière d'acteur.
Réalisation
Le film est réalisé au studio de la RKO de Culver City, en Californie, ainsi qu'au movie ranch de la RKO à Encino (Los Angeles), où furent construits les décors de la ville de Bedford Falls. Une partie des décors avait déjà servi pour le film de 1931 La Ruée vers l'Ouest.
Le décor conçu pour le film est un des plus grands jamais construits en studio. La ville imaginaire de Bedford Falls comprenant immeubles, maisons, boutiques et usines, fut en effet entièrement édifiée à Encino, occupant une surface de 16 000 m2[5]. Des pigeons, des chats et des chiens sont amenés dans le studio afin de lui rendre vie. Le studio fit détruire le ranch en 1954[6]. Toutefois, le gymnase dans lequel a lieu la compétition de danse existe toujours, il se situe au Beverly Hills High School de Beverly Hills et le système permettant d'ouvrir le plancher pour le transformer en piscine existe toujours en 2020[7],[8].
Le tournage démarre le , pour se terminer après 90 jours de tournage, le . Frank Capra s'entendra peu avec Victor Milner et le fera remplacer par Joseph Walker. Certains de ses plans seront même tournés à nouveau après le renvoi de Milner. Durant la scène où Gower doit frapper le jeune George, H. B. Warner qui était réellement alcoolisé, blessa superficiellement Robert J. Anderson. La scène où George sauve Clarence fut tournée en plein été et l'on peut voir James Stewart suer.
À l'occasion du film, la RKO testa une nouvelle neige chimique pour le film basée sur un mélange de neige carbonique et de corn-flakes écrasés[9]. Durant le tournage, Donna Reed gagnera un pari contre Lionel Barrymore en prouvant qu'elle est capable de traire une vache sur le plateau[5]. De plus, c'est vraiment elle qui brise la vitre de la demeure en lançant un caillou, alors que Frank Capra pensait engager un assistant qui effectuerait le tir à sa place.
À l'origine, la scène où Harry tombe dans l'eau glacée devait être différente : alors qu'ils jouaient au hockey, les enfants devaient s'aventurer sur la propriété de M. Potter et celui-ci finissait par lâcher ses chiens, provoquant la fuite d'Harry et sa chute. Elle fut finalement changée au cours du tournage. D'autres scènes furent tournées par Frank Capra sans jamais être mises dans le montage final. On devait y voir George Bailey s'agenouiller et prier. Capra supprima la scène trouvant que cela plomberait le film en lui sur-ajoutant sur son côté religieux[10],[11]. Clarence devait aussi apparaître face à Potter, le faisant mourir d'une crise cardiaque, toutefois Capra trouvait que c'était trop et la scène fut retirée du montage final.
Diffusion et réception critique
Un an après sa sortie, le film a fait l'objet d'une novélisation : It's a Wonderful Life, par M.C. Bolin, publié chez Harper (1947).
La vie est belle est, avec Le Magicien d'Oz, un des films de Noël les plus diffusés de la télévision américaine[12]. À la suite d'une erreur, le copyright sur le film ne fut pas renouvelé en 1971, le faisant entrer dans le domaine public entre 1974 et 1994, permettant à beaucoup de chaines locales américaines de le rediffuser durant la période des fêtes de fin d'année[13],[5]. Néanmoins, le studio Republic Pictures a fait valoir ses droits sur l'histoire à l'origine du film, et une décision du Congrès Américain redonne en 1993 les droits de diffusion à Republic, faisant sortir le film du domaine public[14].
Le film fut l'objet d'un mémo du FBI qui voyait du communisme dans l'attitude de George[5].
Hommages
Le film figure à la 20e place du Top 100 de l'American Film Institute et fait partie de la Liste du BFI des 50 films à voir avant d'avoir 14 ans établie en 2005 par le British Film Institute et connut un remake destiné à la télévision en 1977, sous le titre de It Happened One Christmas (en).
James Stewart a toujours déclaré que de tous les films dans lesquels il a joué, La vie est belle était son préféré[5], c'est aussi le cas pour Donna Reed ainsi que pour Frank Capra qui estime que c'est le meilleur film qu'il ait réalisé[5]. Toutefois, en 1948, il affirmera que L'Enjeu est son meilleur film[réf. nécessaire].
La ville de Seneca Falls a créé depuis , un It's a Wonderful Life festival[15],[16] et possède un musée consacré au film.
Références dans d'autres œuvres
Selon le site TV Tropes, La vie est belle inspirera de nombreux scénarios de série télévisée dans laquelle un des personnages principaux, durant le temps d'un épisode, découvre le monde tel qu'il serait s'il n'était pas né.
- L'épisode L'ange gardien de la série Clair de lune est un remake du film, mais modelé dans le contexte de la série : à l'approche de Noël, Maddie Hayes, déprimée, souhaite n'avoir jamais sauvé l'agence de détectives de la faillite. Son ange gardien survient et lui montre comment le monde aurait été si elle avait pris cette fatale décision.
- Le double épisode final de Dallas reprend la trame scénaristique du film. Ainsi, le personnage de J.R. voit ce qu'aurait été la vie de ses proches s'il n'avait jamais existé.
- Un épisode de NCIS : Enquêtes spéciales situé à Noël, permet à Tony DiNozzo de présenter le film à ses collègues, comme dans sa famille jadis. Il le qualifie de plus grand film de Noël jamais fait...
- Le film Gremlins de Joe Dante fait au moins deux références à celui de Capra. La première est un extrait de La vie est belle que l'on peut voir alors que la mère de Billy regarde la télévision dans sa cuisine. La seconde est le personnage de Mrs Deagle dont le statut dans la ville et la méchanceté rappellent fortement le M. Potter du film de Capra.
- Dans le film Maman, j'ai raté l'avion !, la scène où George rejette l'offre d'emploi de Henry Potter apparaît à la télévision de l'hôtel dans lequel la famille de Kevin séjourne. Dans la version originale du film, cette scène est également en français.
- Dans l'épisode 15 de la saison 5 de Friends, Phoebe fait des cadeaux similaires au film pour la crémaillère de Ross. De plus, dans la saison 2, Phoebe et Monica parlent du film.
- Dans l’épisode 10 de la saison 4 de la série Les Frères Scott, alors que Lucas Scott est entre la vie et la mort, son oncle Keith mort lui apparaît en rêve pour lui montrer ce qu'aurait été la vie s'il n'avait pas existé. Durant l'épisode entier, de nombreux passages du film La vie est belle apparaissent sur les écrans de l'hôpital où les personnages se trouvent en attendant que leur ami se réveille du coma.
- Dans l'épisode 3 de la saison 9 de Supernatural, Sam Winchester parle de Clarence lorsqu'il est fait référence au nom pris par Castiel. Ce dernier était d'ailleurs surnommé ainsi par Meg Masters, la démone qui, à plusieurs reprises, aide les deux frères et l'ange et qui meurt dans l'épisode 17 de la saison 8.
- Dans l'épisode 4 de la saison 5 de Les Razmoket, Labinocle décide de fuguer, mais son ange gardien va tenter de le ramener en lui montrant la vie de ses amis s'il n'était jamais né.
- Dans le film National Lampoon Christmas Vacation, Rusty écoute le film pendant un moment, et on peut y entendre la célèbre phrase everytime a bell rings, an angel gets its wings!.
- Dans l'épisode 13 de la Saison 3 de Warehouse 13, intitulé La vie est belle, Pete active par inadvertance un artéfact qui crée une réalité parallèle où il n'a jamais existé.
- Dans le film Bruce tout-puissant, on y voit une scène du film qui passe à la télévision, lorsque Grace est seule chez elle. De plus, Bruce attrape la lune au lasso comme le personnage principal le dit dans la scène culte du film. Enfin, la scène où Bruce rencontre Dieu évoque la scène où George rencontre son ange gardien[17].
- Dans le film italien Cinema Paradiso, un extrait du film est montré.
Notes et références
- Karolyn Grimes a laissé un livre, Zuzu Bailey's It's a Wonderful Life Cookbook (avec Franklin Dohanyes), Carol Publishing, 1996, ainsi qu'une biographie, Everytime a Bell Rings: The Wonderful Life of Karolyn Grimes (avec Clay Eals), Pastime Press, 1997. (voir son site officiel, en anglais).
- (en) A. Ervin « Some Kind of Wonderful, Frank Capra examines failure » (version du 7 février 2009 sur l'Internet Archive), Failure Magazine.
- (en) « Tempest in Hollywood », The New York Times, , p. X3.
- (en) Liz Greene, « One of America's Favorite Christmas Movies Has a Wonderful Life of Its Own: 72 Percent of Viewers are Younger Than the Movie » (version du 7 décembre 2008 sur l'Internet Archive), Blockbuster Inc.
- (en) Jennifer M Wood, « 25 Wonderful Facts About It’s a Wonderful Life », sur mentalfloss.com, .
- (en) « The RKO Encino Ranch – Residential Sets », sur retroweb.com.
- (en-US) « Does the 'It's a Wonderful Life' Swimming Pool Still Exist? », sur Snopes.com (consulté le )
- (en-US) Facebook et Twitter, « A technology marvel: The Beverly Hills High gym/pool », sur Los Angeles Times, (consulté le )
- (en) Gary Wayne, « Hollywood on Location: the '40s » (version du 24 janvier 2016 sur l'Internet Archive).
- (en) Tim Dirks, « Review », sur filmsite.org, AMC Filmsite.
- (en) Robert L. Jones, « It Was A Wonderful Life » (version du 18 février 2013 sur l'Internet Archive).
- Denis Rossano, « Quoi de neuf dans le chapeau ? », L'Express, 23 décembre 2009.
- "Renewal Registrations, p. 1614". Catalog of Copyright Entries, January–June 1971, U.S. Copyright Office. Retrieved: November 8, 2010.
- La vie était plus belle avant, Romaine lubrique 2013
- (en) « It's a Wonderful Life festival », sur therealbedfordfalls.com.
- (en) Joan Barone McDonald, « Seneca Falls: It's a ‘Wonderful' town » (version du 17 mars 2009 sur l'Internet Archive), The Buffalo News.
- (en) Bruce tout-puissant sur l’Internet Movie Database
Liens externes
- Ressources relatives à l'audiovisuel :
- Allociné
- Centre national du cinéma et de l'image animée
- Ciné-Ressources
- Cinémathèque québécoise
- (en) AllMovie
- (en) American Film Institute
- (it) Cinematografo.it
- (en) Internet Movie Database
- (en) LUMIERE
- (en) Movie Review Query Engine
- (de) OFDb
- (en) Oscars du cinéma
- (en) Rotten Tomatoes
- (mul) The Movie Database
- Ressource relative à plusieurs disciplines :
- (en) Metacritic
- (en) It's A Wonderful Life, disponible en téléchargement gratuit sur Internet Archive (film dans le domaine public)
- Second Life : « La Vie est belle » dans la culture populaire américaine, Xavier Jamet - 3 janvier 2017
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