La Vie sexuelle des Belges 1950-1978

La Vie sexuelle des Belges 1950-1978[1] est un film réalisé par Jan Bucquoy et produit par Francis De Smet, sorti en 1994.

La Vie sexuelle des Belges 1950-1978
Le café Dolle Mol à Bruxelles dans lequel sont filmées plusieurs scènes
Titre original La Vie sexuelle des Belges 1950-78
Réalisation Jan Bucquoy
Pays de production Belgique
Durée 89 minutes
Sortie 1994

Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution

C'est un film qui parle de la jeunesse d'un écrivain qui quitte son village natal (Harelbeke) en Flandre profonde pour tenter sa chance dans la capitale de la Belgique, Bruxelles. Il sera déçu sur le plan sentimental autant que sur le plan professionnel. Dans ses moments de solitude, il pensera à sa mère qui le tenait si tendrement dans ses bras quand il était encore un bébé...

Il a remporté le prix André-Cavens du meilleur film belge de l'année 1994.

Synopsis

  • Enfance : le film parle au début de la vie de famille flamande[2] mais après il parle du petit Jan en ville de province et le Jan adolescent à l'encontre d'aventures sexuelles : il est témoin à l'école des tracasseries de son premier amour sale culotte. Sa tante Marta[3] l'emmène voir le western[4] Johnny Guitare (1954) avec Joan Crawford qui restera pour lui l'emblème de la femme parfaite[5]. Johnny Guitare est une allusion à François Truffaut[6],[7]. Il ne sera tenté ni par le nationalisme flamand, ni par l'homosexualité: ceci est expliqué dans la scène au camping dans les champs de Dixmude avec le petit film de Laurel et Hardy Cavale en série. Là il refusera les attouchements d'un copain plus âgé, avec la tour d'Yser à l'arrière plan[8] qui fait figure de symbole du Flamingantisme. Il fait sa première conquête amoureuse lors d'un bal de village pendant lequel Will Tura chante : Ik ben zo eenzaam zonder jou (Je me sens si seul sans toi)...
  • Mariage : et il rencontre sa première femme à l'université (ULB) pendant une distribution de tracts contre la guerre du Viêt Nam. Il se promènera avec elle sur le brise-lames de Blankenberge. Le mariage apporte un enfant mais pas le bonheur. Entre-temps, il reçoit des leçons de marxisme de sa maîtresse qui lit le Capital toute nue dans son canapé. La vie continue et le protagoniste tente sa chance dans la capitale de la Belgique dans les années 1960 avec le commencement de la liberté sexuelle : divorce, partouses, rencontres furtives, etc. Il fréquente le café d'artistes Le Dolle Mol[9] mais il se sent de plus en plus seul.
  • Retour à sa mère : l'ange de la mort qui survient au décès de sa mère sur l'arrière fond musical du requiem du compositeur flamand Peter Benoit, lui réclame une pénitence et lui reproche son obstination pour le sexe. Elle lui révèle que Mozart considérait la mort comme une libération mais il lui répond qu'il doit d'abord terminer son livre. Le film se termine avec une prise de vue du bébé dans les mains de sa maman, comme dans la première scène où elle descend de l'escalier avec son bébé (une référence à Lacan et la fameuse histoire de Saint Augustin[10] qui voyait le frère de lait jaloux du bébé dans les bras de sa maman). On entend la chanson « Wherever you are, you will always be my Johnny Guitar » suivie par l'Hymne de l'Union soviétique qui renvoie au film suivant de l'hexalogie de La vie sexuelle des Belges : Camping Cosmos.
Portrait du compositeur Peter Benoit né à Harelbeke et compositeur du requiem qu'on entend à la mort de la mère du protagoniste.
Entrée de l'U.L.B. : c'est là que le protagoniste diffusera des tracts contre la guerre du Viêt Nam et qu'il rencontrera sa fiancée.

Fiche technique

  • Titre : La Vie sexuelle des Belges 1950-1978
  • Réalisation : Jan Bucquoy
  • Photographie : Michel Baudour
  • Costumes : Mariska Clerebaut, Sabina Kumeling
  • Storyboard : Jean-Philippe Vidon
  • Scénographie : Nathalie André et Nicole Lenoir
  • Montage : Matyas Veress
  • Musique : Francis De Smet, Marc Aryan, Gene Vincent, Will Tura, Peter Benoit, Les Dominos.
  • Son : Gérard Rousseau et Jean-Grégoire Mekhitarian
  • Production : Francis De Smet
  • Société de production : Transatlantic Films Bruxelles
  • Pays d'origine : Belgique
  • Langue : français
  • Format : 1.85:1 - son stéréo - 35 mm
  • Genre : romance d'aventures
  • Durée : 89 minutes
  • Date de sortie : , Bruxelles

Distribution

  • Jean-Henri Compère : Jan
  • Noé Francq : Jan adolescent
  • Isabelle Legros : La mère du petit Jan
  • Jacques Druaux : Le père
  • Sophie Schneider : Thérèse, sa première femme
  • Sabrina Leurquin : Adjani
  • Morgan Marinne : L'enfant
  • Noël Godin : Pierre Mertens
  • Jan Bucquoy : Le poète dada.
  • Marlène Duelz : Marlène

Commentaires

Le roman qui a influencé le scénariste.
  • Ce film culte raconte avec une voix off tantôt ironique tantôt réaliste, les déboires d'un jeune écrivain qui s'approche de la vie d'une façon naïve. Un Pip dans Les Grandes Espérances de Charles Dickens ou un Julien dans Le Rouge et le Noir de Stendhal ? L'histoire se développe dans la perspective de la première personne et dans la progression d'un Bildungsroman comme David Copperfield[11]. Basé sur la bande dessinée écrite par Bucquoy et dessinée par Jean-Philippe Vidon: La vie de Jean-Pierre L'Heureux, Tout va bien [12],[13]. La voix-off donne un sentiment de stream of consciousness [14] et étale les états d'âme du protagoniste.
  • Première partie de la trilogie La Vie sexuelle des Belges suivie par la deuxième partie : Camping Cosmos. La Vie sexuelle des Belges 1950-78 est un film qui marque une période d'après-guerre [15] où un optimisme chaleureux dominait la Belgique. Cet optimisme sera contrarié par la suite dans les films Camping Cosmos et Fermeture de l'usine Renault à Vilvoorde.
  • La vie sexuelle est en fait une métonymie[16] de la vie sentimentale[17]. La chronique 1950-1978, qui est mentionnée dans le titre du film, parle surtout de l'enfance et de la vie d'un jeune homme qui fuit sa Flandre petit esprit pour commencer sa carrière dans la capitale belge. "des Belges" fait figure de style de taxinomie comme si "la vie sexuelle des Belges" serait différente des autres peuples. Il s'agit bien de "vie sexuelle" et non de sexualité tout court, le mot "vie" sous-entend un développement, une évolution. L'affiche du film représente les nouveaux mariés comme un couple classique des années cinquante en Belgique. Le mot "sexuel" cache les mots "politique", "art", "désir", "communication".
  • Ce premier film montre 28 ans de la vie d'un homme qui essaie de trouver la meilleure réponse à la seule question philosophique vraiment importante, comme l'auteur Albert Camus a écrit (en particulier dans Le Mythe de Sisyphe) : la vie vaut-elle la peine d'être vécue ?

Comparaison avec d'autres films

  • Avec des clins d'œil aux films de Godard : Masculin féminin (1966), par exemple dans la scène des deux amoureux au café : la femme qui mange une pomme (symbole d'Ève du paradis, malum en latin étant un homonyme pour pomme et pour le mal), et à La Chinoise (1967) avec la scène de la distribution de tracts à sa future femme à l'ULB. Le film fait penser à Huit et demi (Otto e mezzo "8½") (1963)[18] de Fellini par son introspection, sa fantaisie autodérisoire et ses images du passé et de la jeunesse ainsi qu'à Amarcord (1973) du même réalisateur.
  • La référence au film Les Quatre Cents Coups [19] est évidente si on sait que Bucquoy a été moniteur de mineurs placés sous le contrôle de la justice[20]. La différence est que Truffaut a besoin de la série de cinq films du cycle Antoine Doinel pour en arriver au divorce, qui par contre chez Bucquoy, est au milieu de La vie sexuelle des Belges 1950-78. Il a donc le temps de développer le côté provocateur-anarchiste dans les films suivants: Camping Cosmos comme animateur culturel sur une plage belge à Westende et dans Fermeture de l'usine Renault à Vilvoorde. Peur du réalisateur, qui au moment de la sortie du film s'approchait de la cinquantaine, de ne pas aboutir son projet de la trilogie? Finalement le film fait penser à La Maman et la Putain par le jeu des couples et les dialogues subversifs[20].
  • Comme dans Mon oncle d'Amérique La vie sexuelle des Belges se déroule en permanence sur trois niveaux : l'histoire racontée, les représentations mentales des protagonistes influencées par le cinéma et par leurs souvenirs propres, et des images d'expériences des protagonistes n'ayant pas de rapport évident sur le moment, mais qui deviennent éclairantes ou sont simplement absurdes.

Accueil

Il reçoit le prix André-Cavens de l’Union de la critique de cinéma (UCC) en 1994. Le film fut bien accueilli par la critique et le public d'amateurs de cinéma d'auteur. Il est vendu dans seize pays entre autres le Royaume-Uni et dans le circuit d’art cinema de New York[20].

Accueil critique

  • "The cinematography is an unusual blend of the surreal and the mundane, infused with a quirky comic style which flitters between self-mockery and farce. Bucquoy's portrait of his own mother provides the film with its most enduring image, the possessive house-proud woman who casually quips when she notices her husband has died, "it isn't time", and repeatedly states when she finds a way to save money: "it's cheaper that way". If the film is an accurate reflection of the truth, Bucquoy must have had one Hell of an upbringing...". (James Travers 2002, voir lien externe).
  • "Funny and poignant. This is the story of the first 28 years in the life of a Flemisch working class boy. A witty, charming and tender satire of sexual manners by the Belgian enfant terrible, Jan Bucquoy. Suggesting that his interest in sex began at his mothers breast, the film traces Jan's sexual development. Growing up in a small town with bickering parents, he feels suffocated despite the distractions provided by beautiful women. Escaping to Brussels in the 60's he comes to the peak of this sexual and political activity. His excessive indulgence in sex continues to distract him from the great exploits he dreams of...". (Trevor Johnston, Time Out).
  • "Slice of pervy comedy". (Q magazine).
  • "Includes one of the funniest sex scenes on celluloid". (Face).
  • "Le film de Bucquoy, son premier et générique d'une trilogie, est une œuvre faussement fruste, en réalité très sophistiquée, qui sait être, sans la moindre honte, sans avoir l'air de... (comme chantait Brel) populo et intello à la fois.". (Luc Honorez dans Le Soir du ).
  • "Les scènes clés de ce parcours initiatique s'enchaînent au rythme de la voix off de l'auteur dans un cadre peu mobile, théâtral. Le parti-pris de la mise en scène est d'ailleurs plus près des planches que des effets spéciaux. Mais le spectateur s'accommode de ces longs monologues face caméra, ces clins d'yeux à son regard et ces répétitions de séquences plantées dans des décors identiques pour scander le temps." (Richard Begault dans Première Belgique, ).
  • "Une très belge histoire: Jan Bucquoy revient pour nous sur son épatante et touchante Vie sexuelle des Belges. Un film dans lequel le désir (amoureux, politique) s'exprime avec humour et justesse." (Louis Danvers dans Le Vif, Focus, no 30 du ).
  • "De Belg seksueel doorgelicht. Bruggeling Francis De Smet komponist en producent voor "La vie sexuelle des Belges". Schrijver Herman Brusselmans is in elk geval in de zevende hemel met deze Frans-Vlaamse produktie want hij spreekt over één der vijf beste Belgische film die ooit werden uitgebracht." (Pierre Vandevoorde dans De Krant van West-Vlaanderen du ).

Notes et références

  1. Interview de Claude Devos dans Première Belgique, n° 200, p. 18. L'idée en filigrane du film, c'est que l'art doit être en toutes les mains, il faut que ça cesse d'être privilégié. Vous aussi vous pourriez transposer votre vie sexuelle au cinéma. Si moi je peux le faire, tout le monde peut le faire!.
  2. Voir le livre de l'auteur La vie est belge, le paradis, là, maintenant, tout de suite !, Paris : éditions Michalon, 2007, p. 164, (ISBN 978-2-84186-402-7) Jan Bucquoy, La vie est belge, [détail de l’édition], p. 164
    Véra n'avait qu'un truc à elle, son chien, une espèce de bâtard qu'elle avait recueilli et nommé Marouf. C'est à cause de lui qu'elle s'est pas jetée du haut du pont de la Lys, comme ça se faisait à l'époque, du temps dans lequel les gens ne savaient pas nager et n'avaient pas encore la télé pour se vider la tête. Ma mère se plaignait tout le temps des poils perdus par le chien sur ses fauteuils. Un soir que ma sœur était au cours de couture, ma mère a dit à mon père : "Ce chien perd ses poils" une fois de trop. Mon père s'est levé, a attrapé le chien, est sorti dans le jardin, l'a assommé avec un gros marteau et l'a enterré dans le jardin. J'ai tout vu. Quand ma sœur est rentrée, elle a crié après son chien et personne ne lui a rien dit. Elle a compris et a traité mes parents d'assassins. (Voir l'affiche du film sur laquelle elle est représentée lors de son mariage.)
  3. Jan Bucquoy, La vie est belge, [détail de l’édition], p. 107-108
    Quand je demandais des explications à Marta, elle me disait que ces gens-là vivaient de l'autre côté de la mer. Du coup ça me donnait trop envie d'y aller. C'est pour ça que j'ai jamais fait carrière à Hollywood.
  4. Ceci fait penser à la phrase dans La Cantatrice chauve (1950) : "J'ai été au cinéma avec un homme et j'ai vu un film avec des femmes." Dans Les vacances de Noël, le réalisateur se permet une autre plaisanterie avec Eugène Ionesco : une scène qui rappelle les dialogues insensés de la pièce de théâtre, ou l'actrice russe préférée du protagoniste (Milena), l'aide à apprendre le russe par les bouquins d'Assimil.
  5. Jan Bucquoy, La vie est belge, [détail de l’édition], p. 143
    Je trouve que tu as quelque chose de Sterling Hayden dans Johnny Guitar dit Sale Culotte. Elle m'a embrassé avec la langue et j'ai fondu comme un sorbet de Falstaff.
  6. Le film partage avec Les Quatre Cents Coups le sens du lyrisme, de l'enfance, de l'émotion et de la liberté. Jan et Antoine sont tous les deux des fans de cinéma et des grands lecteurs de Balzac. La salle de cinéma le Gaumont's Palace à Paris sera détruite comme la salle de cinéma de Harelbeke dans laquelle le petit Jan va voir les films avec tante Marta. Bucquoy fera une allusion indirecte au film et son personnage Antoine Doinel (Antoine et Colette) dans Camping Cosmos avec la star polonaise Cybulski qui apparaît dans le film à sketches L'Amour à vingt ans.
  7. Johnny Guitare est une allusion à La Sirène du Mississippi (1969) : Catherine Deneuve et Jean-Paul Belmondo vont voir Johnny Guitare au cinéma, et à Jean-Luc Godard qui fait dire à Jean-Paul Belmondo dans Pierrot le fou (1965): "Ils passent Johnny Guitare en bas, il faut bien qu'ils s'instruisent !".
  8. Tour de l'Yser
  9. Ce qui veut dire: "La taupe aveugle", café situé Rue des Éperonniers au centre de Bruxelles.
  10. Au sujet de Lacan et Saint-Augustin : Alain Vanier, Lacan, Les Belles Lettres, , 120 p. (ISBN 2-251-76013-X), p. 75
  11. Entre autres Tante Marta ressemble à aunt Betsey Trotwood. Voir: Betsey Trotwood. Tout comme dans Oliver Twist ou David Copperfield, Dickens met en scène un narrateur très jeune, luttant contre l'adversité, aux prises avec des événements qui le dépassent.
  12. Jean-Pierre Lheureux ou L'écrivain face à son terrible destin. "Désargenté perpétuel, Lheureux en arrivera même à offrir, contre rémunération, son corps à un autocar de Suédoises. Là encore, les idées toutes faites, les préjugés faciles devront être revus à la baisse... Ces petits récits, intitulés Brèves rencontres, en dépit de leur contenu poignant dont vous aurez immédiatement saisi la portée, sont malgré tout une suite de variations sur le thème de galipette avec pour élément moteur le rondouillard Lheureux. Galipette besogneuse parfois et souvent déconcertante. C'est une bande dessinée riche d'enseignements. Et d'un intérêt culturel évident. Car Marguerite Duras n'est pas la seule à être ainsi impliquée dans les tentatives voltigeuses de notre cher héros." Article de Robert Rouyet dans Le Soir.
  13. La Meuse 24 janvier 1989: Première mondiale en B.D. : "Le personnage principal sera mis en scène et interprété par son créateur. Jean-Pierre Leureux est le nom du personnage créé par Marc Hernu sur un scénario de Jan Bucquoy. Ce dernier se sent tellement bien dans son personnage qu'il a décidé de le mettre en scène."
  14. Stream of consciousness writing
  15. Jan Bucquoy, La vie est belge, [détail de l’édition], p. 113
    Et puis à Harelbeke, quand j'étais enfant, les souvenirs de la guerre donnaient les kiekebiche (chair de poule).
  16. L'auteur avait l'intention de faire tout un catalogue de "Vies sexuelles": La Vie sexuelle du pape, La Vie sexuelle des Schtroumpfs, La Vie sexuelle d'Hergé, La Vie sexuelle du Congo belge. etc. Voir Grabuge de Noël Godin, Grabuge : 10 réjouissantes façons de planter le système, Paris, Flammarion, , 250 p. (ISBN 2-08-068023-4), p. 190 ainsi que La vie est belge, op. cit., p. 118.
  17. Le titre du film n'a en fait rien à voir avoir avec la pornographie, il s'agit plutôt d'une biographie sentimentale d'un jeune écrivain, les actes sexuels étant limités. Le rapport avec les films de Catherine Breillat (Romance (film, 1999)) se situe dans quelques scènes ou on voit apparaître le sexe masculin. De la même façon, on pourrait juger que Une liaison pornographique est un film sentimental.
  18. Pour la comparaison avec Huit et demi : (en) Christian Metz, Film Language, A Semiotics of Cinema Mirror Construction in Fellini' 8 1/2. »], Paris, University of Chicago Press, , 250 p. (ISBN 2-08-068023-4), p. 190.
  19. Particularité démonstrative: Jan Bucquoy avait 14 ans lors de la sortie du film donc l'âge d'Antoine Doinel. Ainsi que dans Camping Cosmos, Eve Bucquoy (sa fille) et son copain (Noé Vandeputte, le fils de madame Vandeputte, Lolo Ferrari), ont tous les deux 14 ans.
  20. Entretien de Giovanni Ambrosio du 22 mars 2003 à Bruxelles. Thèse de l'université de Naples, département littérature, 2002-2003.

Liens externes

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