Laurel et Hardy

Laurel et Hardy est le nom d'un duo comique constitué en 1927 et formé par les acteurs Stan Laurel (1890-1965) et Oliver Hardy (1892-1957).

Le duo : Oliver Hardy (à gauche) et Stan Laurel.
Filmographie.
Photo de plateau de Laurel et Hardy conscrits (1939).

Durant une carrière de près de 25 ans et de plus de 100 films, ce duo atteindra une notoriété telle qu’il reste sans doute à ce jour le tandem le plus célèbre de toute l’histoire du cinéma. Leur premier studio est Hal Roach, puis au fil des années la Metro Goldwyn Mayer ou encore Universal.

Stan Laurel et Oliver Hardy ont chacun de leur côté une carrière importante avant de constituer le tandem à l’approche de la quarantaine. Ils tournent ensemble une série de films fin 1926. Suivant les rôles qu’ils y interprètent, la constitution d'un tandem apparaît rapidement comme une évidence, et les caractéristiques des personnages constituant le duo comique se mettent en place. Le succès est immédiat.

Débutant avant l'avènement du cinéma parlant, Laurel et Hardy font partie des rares acteurs ayant atteint une certaine notoriété, durant l'ère du muet, à réussir aussi brillamment la transition avec le cinéma sonore. La première comédie parlante de Laurel et Hardy sort dès le mois de mai 1929. Le duo comique saisit d'emblée toutes les possibilités que lui offre cette nouvelle technique, sans pour autant renier l'art de la pantomime qui a fait leur succès jusque-là. Leur jeu muet se singularisait par sa sobriété face à l’agitation et la performance physique, communément admises dans les comédies burlesques et, devenu parlant, il se démarque de celui des comiques bavards qui émergent à la manière des Marx Brothers. Laurel et Hardy ne délivrent ni message, ni critique sociale, ni valeurs morales, et n‘en transgressent pas non plus.

D’abord cantonnés dans les comédies courtes de « deux bobines » Laurel et Hardy se tourneront progressivement vers les longs métrages durant les années 1930, qui représentent l’apogée de leur carrière et la période durant laquelle ils tournent à un rythme effréné. On y retrouve les meilleures comédies du duo et leur travail reçoit la consécration de la profession lorsqu'ils obtiennent pour Livreurs, sachez livrer ! (The Music Box) l'Oscar du meilleur sujet de court-métrage de comédie en 1932. Le début des années 1940 les voit se consacrer à une dizaine de longs métrages.

Fatigués, malades, Stan et Oliver reconstituent le tandem en 1951 pour un dernier film souvent considéré au mieux comme pathétique[1].

La rencontre de deux personnalités

Laurel et Hardy dans le film Le Veinard.

Même si Oliver Hardy[2] débute au cinéma en 1914, trois ans avant Stan Laurel[3], les deux comédiens évoluent dans le même milieu de la comédie burlesque, et leur rencontre aurait pu avoir lieu plus tôt. Ainsi en 1918, Laurel tourne dans ses débuts deux films[4] à la L-KO Kompany avant de rejoindre la Vitagraph Company of America. Oliver Hardy entre à la L-KO, quelques jours après le départ de Stan. À la Vitagraph, ce dernier tourne au côté de Larry Semon, où il a le rôle de soutien dans cinq comédies, le même second rôle tenu à maintes reprises par Oliver Hardy de 1921 à 1924[5].

La rencontre dans Le Veinard (The Lucky Dog)[6] de Jess Robbins a lieu en novembre 1919[7]. Le film est un essai pour une éventuelle série de comédies où Stan Laurel est pressenti pour le premier rôle. Oliver Hardy y joue les compléments et a déjà à son actif plus de deux cents films. Il est reconnu comme un acteur de premier plan même si son physique le cantonne souvent dans les rôles de faire-valoir, mais il accède à la tête d'affiche dans le duo qu'il forme avec Billy Ruge (Plump and Runt), ou dans les rôles de soutien de Billy West, Billie Ritchie ou Jimmy Aubrey.

Lorsqu'en 1925 Oliver Hardy rejoint les studios d'Hal Roach, Stan Laurel y travaille déjà depuis plus de deux ans et y est aussi réalisateur. C'est ainsi que Hardy tourne sous sa direction à trois reprises[8], ainsi que dans deux films[9] où il participe à l'écriture. De fait, lorsque Stan et Oliver jouent de nouveau ensemble dans Scandale à Hollywood (45 minutes from Hollywood) de Fred Guiol, ils n'ont aucun plan en commun, mais sont loin d'être des inconnus l'un pour l'autre.

Aux yeux du grand public, les caractéristiques du duo de Laurel et Hardy, que les acteurs imposent au fil de leurs comédies, sont si connues qu’ils se confondent avec leurs personnages qui portent leurs propres noms. Lorsque l'on visionne aujourd'hui des films antérieurs au tandem, il n'est pas rare d'être déçu de ne pas retrouver les personnages connus ou à l'inverse, la surprise met en évidence des facultés à interpréter de manière convaincante tel ou tel rôle à l'opposé de ceux de Laurel et Hardy, comme si lorsqu'ils incarnent ces derniers, ils ne jouent pas les comédiens. Mais c'est une lapalissade qui a parfois du mal à s'imposer face aux clichés qui accompagnent l'immense succès de Laurel et Hardy. Il serait fastidieux d'énumérer les films antérieurs au duo où chacun exprime séparément à sa manière ce qui deviendra plus tard un tic de leurs personnages. On retrouve les mimiques de Laurel qui ont fait son succès dès ses premiers films, lorsqu’elles correspondent à la personnalité du rôle qu’il interprète, et il en est de même pour Hardy. La seule caractéristique de leurs filmographies antérieures est que le panel des personnages qu’ils incarnent y est beaucoup plus vaste.[réf. nécessaire]

La formation du duo

On s'accorde généralement pour dire que l'apparition conjointe des deux acteurs au générique de la comédie Le Veinard (The Lucky Dog, 1921) n’en fait pas « le premier film de Laurel et Hardy ». Dans leur deuxième film, Scandale à Hollywood (45 minutes from Hollywood, 1926), Stan et Oliver ne tournent aucun plan ensemble, et il faut attendre le troisième, Maison à louer (Duck Soup, 1927), pour les voir évoluer en duo. C’est le premier des films présentés comme le « premier Laurel et Hardy »[10].

Dans les films suivants, on retrouve les acteurs dans des rôles où ils sont opposés – Stan joue le premier rôle, Oliver le méchant dans les seconds rôles – ou ne se rencontrent pas, comme Un ancien flirt (Love 'Em and Weep) où Hardy fait de la figuration. Now I'll Tell One est aujourd’hui disparu.

Dans les films où le scénario donne l’ascendant à Hardy – il est le supérieur hiérarchique dans Les Gaietés de l'infanterie (With Love and Hisses) ou le bosco dans Il était un petit navire (Why Girls Love Sailors, 1927) ou À bord du Miramar (Sailors Beware!) – Stan détourne le rapport de force dans l’incompréhension de l’affrontement qui désarme Oliver, ou prend la fuite lorsqu'ils en viennent aux mains. Ce qui est la caractéristique de Laurel et Hardy. Bien entendu, lorsqu'il est acculé ou dans l’erreur, il se met à geindre et tente d’attirer la compassion.

Même lorsqu'ils ne sont pas directement opposés comme dans En plein méli-mélo (Slipping Wives), le majordome Jarvis malmène l’amant d’occasion afin de lui donner l’apparence d’un gentleman d’une façon que n’aurait pas renié Hardy s’il avait dû laver et habiller Laurel de force. Ferdinand Flamingo tente de lui échapper exactement de la même manière et avec les mêmes mimiques. Pour Un ancien flirt (Love 'Em and Weep), ils jouent tous les deux les faire valoir de James Finlayson, mais, dès que celui-ci s’éclipse, nos deux compères sont « Laurel et Hardy ».

Stan travesti, juché sur les épaules de Finlayson, accompagne Oliver qui joue son mari lorsque tous les trois tentent d’échapper à Noah Young dans Poursuite à Luna-Park (Sugar Daddies), un gag repris à plusieurs reprises dans les comédies du duo. Et que dire des deux policiers, Dupond et Dupont avant la lettre, dans Les Deux Détectives (Do Detective Think?), ils pastichent Laurel et Hardy ? Ce film est aussi présenté comme le « premier Laurel et Hardy »[11].

Pourtant c’est souvent Les Forçats du pinceau (The Second Hundred Years) qui est présenté comme leur « véritable premier film[12] » en tant que duo comique[13], même si cela ne tient pas compte que Do Detective Think?, sorti postérieurement[14], fut tourné quelques semaines auparavant[15].

Mon neveu l’Écossais (Putting Pants on Philip) prétend aussi au titre envié de « premier film » et est souvent qualifié de « the first official Laurel and Hardy film » par certains[16] et contesté par d'autres[17]. Effectivement, à partir de celui-ci, Stan et Oliver tournent ensemble uniquement pour interpréter des rôles dont l’appartenance au duo ne fait plus de doute. Mais il s'agit tout de même du quinzième film qu'ils tournent ensemble aux Studios Hal Roach, et beaucoup des comédies précédentes montrent des caractéristiques indéniables du duo comique, alors même que Putting Pants on Philip n'en est pas l'archétype[18].

Il faut aussi citer Plus de chapeau (Hats Off), comédie aujourd’hui disparue, tournée et sortie antérieurement à Putting Pants on Philip, qui obtint un succès remarquable en consacrant Laurel et Hardy. À l'occasion de sa sortie, Hal Roach organisa une campagne de publicité basée sur le nom du tandem, ce qui démontre une existence du duo dès cette époque.

On peut cependant avancer avec certitude la date de 1927 comme date de création du duo, puisque cette année-là fut plus particulièrement prolifique avec quinze comédies produites.

Une paternité disputée

Le premier à revendiquer la paternité de « Laurel et Hardy » fut Hal Roach. Il est « incontournable » en tant que fondateur des Hal Roach Studios, où le tandem débute et tourne la très grande majorité de ses films.

Hal Roach commence sa carrière en tant qu’acteur en 1914, mais devient rapidement réalisateur. Il réalise la majorité des films d’Harold Lloyd de cette époque et, s’appuyant sur ce succès, crée en 1920 les Hal Roach Studios. Il concurrence alors Mack Sennett, et va peu à peu le supplanter. De douze ans son cadet, il sait insuffler une puissante dynamique à sa société de production en sachant s’entourer de tous les talents nécessaires à sa réussite, n’hésitant pas pour cela à débaucher acteurs, réalisateurs ou scénaristes. Les années 1920 voient la mise en place des grandes majors de l’industrie cinématographique et la disparition progressive des petits studios indépendants créés les années précédentes. En se spécialisant dans les comédies, Hal Roach peut à la fois se doter des moyens de production de plus en plus coûteux, et conserver la dimension d'improvisation et de travail en équipe qui favorise la créativité.

Fra Diavolo (1933).

C’est justement ce travail d’équipe et cette émulation qui rend illusoire l’attribution de la « paternité du tandem » à un seul individu[19]. Hal Roach est connu comme « découvreur de talent », et la liste des acteurs ayant débuté ou connu le succès avec Hal Roach Studios est impressionnante, mais celle des personnalités que le studio a tenté vainement de lancer l’est tout autant ! À plusieurs reprises Hal Roach s’implique personnellement comme pour « Pitts and Todd », un tandem comique féminin avec Zasu Pitts et Thelma Todd qu’il désire lancer à l’image de Laurel et Hardy, se réservant la réalisation de certaines de leurs premières comédies[20].

Il fait partie de l'équipe qui travaille autour de Stan et Ollie, participe parfois au contenu artistique de leurs comédies et, au titre de producteur, en permet la réalisation. Mais il est avant tout un directeur de studio avisé, et n'oublie jamais la dimension économique de son entreprise, et il est loin de « lâcher la bride » aux deux comiques. Les contraintes qu'il impose ne sont pas toujours bien vécues, et les relations personnelles qu'il entretient avec Stan Laurel et Oliver Hardy, excellentes dans leurs débuts, finiront par en pâtir.

On ne peut pas parler de la « paternité de Laurel et Hardy », sans citer Leo McCarey[21]. Il entre aux Hal Roach Studios en 1924 et y réalise de nombreuses comédies de Charley Chase, la deuxième grosse vedette avec Harold Lloyd. En 1927, il accède à la fonction de « supervisor » en remplacement de F. Richard Jones[22] occupant ce poste depuis 1925, après avoir été débauché de Mack Sennett Comedies pour seconder Hal Roach.

En 1965, Serge Daney et Jean-Louis Noames consacrent un dossier à Leo McCarey dans les Cahiers du cinéma comportant une longue interview[23] sur laquelle beaucoup de sources[24] continuent de s’appuyer, même si son contenu discutable est souvent remis en question[25]. Dans cette interview McCarey présente sa fonction de « superviseur » comme celle des véritables scénariste, réalisateur et producteur du film[26]. Cette manière caricaturale[27] de « tirer la couverture à soi »[28] passant par des déclarations parfois grotesques[29], ne doit pas à contrario effacer la participation de Leo McCarey aux premiers films de Laurel et Hardy[30]. Pourtant celle-ci est largement surévaluée comme l'attribution systématique de l'écriture des scripts des comédies postérieures à son départ des Studios Hal Roach[31].

Plus discrètement, et suivant une certaine logique, Fred Guiol qui réalise dix de ces quinze comédies peut prétendre être à l'origine du tandem. Ces revendications tonitruantes a posteriori sont de toute manière éclipsées par le silence modeste des deux premiers intéressés, Stan Laurel et Oliver Hardy. Vouloir présenter la constitution du tandem comme le fait d'un seul individu serait nier le travail collaboratif d’une équipe de réalisateurs, de scénaristes et gagmans et des acteurs eux-mêmes avec parfois l’intervention de techniciens comme George Stevens[32].

C’est cette équipe qui préside à la production des comédies de cette période. Certaines des vedettes sont déjà en place comme Charley Chase, James Finlayson ou Max Davidson et, dans une certaine mesure, Stan Laurel lui-même, et de cette émulation va émerger le duo comique. Ceci explique que le tandem peut alternativement passer de la tête d’affiche – Maison à louer (Duck Soup) ou Les Forçats du pinceau (The Second Hundred Years) – à des rôles de soutien de James Finlayson – Les Gaietés de l'infanterie (With Love and Hisses) ou Poursuite à Luna-Park (Sugar Daddies). De la même manière, le tandem peut éclater tout en conservant les rôles titres – Il était un petit navire (Why Girls Love Sailors) ou À bord du Miramar (Sailors Beware!) – ou en rôle de soutien – En plein méli-mélo (Slipping Wives) ou Le Chant du coucou (Call of the Cuckoo). La place des deux acteurs peut y être disproportionnée avec Oliver Hardy en figuration – Un ancien flirt (Love Them and Weep) ou Now I'll Tell One – ou à l’inverse Stan Laurel en rôle mineur – Scandale à Hollywood (45 minutes from Hollywood) et les films de cette période où il n’apparaît pas aux côtés de Hardy.

L’émergence du duo qui s’impose à l'équipe étant mise aussi en évidence par le positionnement d’une vedette comme James Finlayson, passant peu à peu au second plan derrière le tandem de Laurel et Hardy.

Laurel et Hardy

Au fil des films, les rôles des deux personnages s'imposent. Hardy, de par sa corpulence, sera le chef de l'association, le Maître, l'incarnation du Père, et dirigeant toujours les opérations. Il sera aussi l'éternelle victime des maladresses de son coéquipier. Laurel, qui apparaissait comme un être dominateur, conquérant, séducteur et irrésistible dans les films sans Hardy, va acquérir une place de grand enfant, de naïf ébahi, de curieux et de chétif.

L'époque muette

L'affiche du film Le Veinard

Les débuts du parlant

Dans les versions en langue française nos héros étaient doublés par des acteurs francophones s'exprimant avec un accent anglo-américain : « Dans Men O'War, de Lewis Foster, en 1929, le cinéma d'Hollywood parle maintenant des États-Unis d'Amérique, et les versions doublées expédient aux quatre coins du monde deux de ses héros les plus ahurissants : Stan Laurel et Oliver Hardy. Voyons la version doublée pour le public français de ce film américain dont l'action ne se passe pas en France : pourquoi donc dans cette version française, Laurel et Hardy se parlent-ils en français avec un accent nasillard amplifié par le ton haut de Hardy, transposé par les acteurs de doublage qui leur furent attribués : Fernand Rauzena et Richard Œstermann (et, à partir de 1935, Frank O'Neill et George Matthews) ? Pour nous, public francophone, cet accent américain fait partie du caractère des deux compères, de leur charme, de leur drôlerie… » [33]

L'explication de cet accent date en fait de l'avènement du parlant : la postsynchronisation n'étant pas encore au point, la nécessité de tourner plusieurs versions d'un même film s'imposait pour l'exportation. Souvent, des acteurs de langues étrangères en remplaçaient les vedettes, ce qui ne fut guère possible pour notre duo. Aussi exécutèrent-ils eux-mêmes des versions françaises, espagnoles, italiennes et allemandes de leurs premiers talkies (parlants) avec des accents très forts parce qu'ils ignoraient les langues. En France, le succès de cet accent fut tel qu'il n'était plus concevable dorénavant de les doubler autrement.

Les longs métrages

Laurel et Hardy dans le film Laurel et Hardy conscrits (1939).

En 1940, les deux comédiens tentent de fonder leur propre maison de production, sans succès. Ils signent alors un contrat d'exclusivité avec la 20th Century-Fox et la MGM pour huit films à tourner dans les cinq années à venir. En 1947 ils entament une carrière au music-hall, car Hardy voulait devenir chanteur à la base, pour lui le cinéma était secondaire.

Leur duo fut reconstitué une dernière fois pour le film Atoll K. Ce film fut tourné en France aux Studios de la Victorine de Nice et sortit dans les salles en 1951. Le tournage dura 12 mois au lieu des 12 semaines prévues en raison, en grande partie, des ennuis de santé de Laurel.

Fin de carrière

Les deux héros se retrouvèrent sans grande fortune à la fin de leur carrière. En effet, ils avaient signé avec Hal Roach un contrat quasi identique des plus désavantageux : ils ne touchaient pas un dollar pour toutes les rediffusions télé qui auraient lieu par la suite. Une bonne partie des revenus de Laurel était engloutie dans les nombreuses pensions alimentaires qu'il devait payer - il a été marié à cinq reprises. Hardy dilapidait son argent dans des paris aux courses.

Vie privée

Dans la vie, Stan Laurel est l’inverse de son personnage à l’écran ; dans le duo, c’est lui le cerveau. C'est lui qui écrit les scénarios, supervise la mise en scène et le montage des films. Hardy se borne à son métier de comédien car le reste ne l'intéresse pas. À l'occasion, il propose des idées de gags, mais en dehors des moments de tournage il préfère se consacrer au golf - sport dans lequel il excelle - ou aux paris dans les courses de chevaux, son autre passe-temps favori.

Adaptations

Reconnaissance

Récompenses

Laurel et Hardy dans le monde

Notes et références

  1. « Ils s'essoufflent et finissent sur le catastrophique Atoll K (1951) où, vieillis et malades, ils n'ont même plus la vedette. » Sur l'Encyclopædia Universalis en ligne..
  2. Outwitting Dad de Arthur Hotaling.
  3. Nuts in May de Robin Williamson
  4. Who's Zoo de Craig Hutchinson et Phoney Photos d'Edwin Frazee.
  5. « Il (Oliver Hardy) interpréta ensuite une quinzaine de courts métrages avec Charlie Chase, Max Davidson et Alice Howell à la Lko-Universal, puis vingt deux films avec Jimmy Aubrey sous la direction de Noel Smith (1919) et de Jesse Robbins (1920) à la Vitagraph où, de 1921 à 1925, il prit la succession de Stan Laurel auprès de Larry Semon dans les comédies de moyen et long métrage. » Histoire du cinéma: 1923-1930 par Jean Mitry - 1973 - page 477 - Éditions Universitaires.
  6. Silentera.
  7. « The lucky dog - Production history: Written and filmed circa November 17-29, 1919. Released circa 1922 by Metro Pictures. » Laurel and Hardy : The Magic Behind the Movies by Randy Skretvedt - 1987 - page 62 (ISBN 978-0313251726).
  8. Yes, Yes, Nanette, Wandering Papas et Madame Mystery.
  9. Along Came Auntie et The Nickel-Hopper (en).
  10. « Although the potential for a team was still to be realised, Duck Soup was regarded by many as the first "true" Laurel and Hardy film. » The Fims of Laurel and Hardy par Mark Potts et Dave Shephard - 2001 (3e édition) - page 32 (ISBN 978-0952876021).
  11. « Do Detective Think? : premier « Laurel et Hardy » conforme au « rituel ultérieur ». » Laurel et Hardy ou l'enfance de l'art par Roland Lacourbe - 1989 (réédition) - page 138 (ISBN 978-2859567958).
  12. « Laurel and Hardy were born ! If there had been any doubts in the Roach camp about Stan and Ollie’s future as a team, then The Second Hundred Years, the first of three Laurel and Hardy prison films, laid them to rest. » The Fims of Laurel and Hardy par Mark Potts et Dave Shephard - 2001 (3e édition) - page 45 (ISBN 978-0952876021).
  13. « It was not until 1927 that Laurel et Hardy worked together as a comedy duo playing "Stan" and "Ollie" for the first time in The Second Hundred Years. » Historical dictionary of Anglo-American relations par Sylvia Ellis - 2009 - page 153 (ISBN 978-0810855649).
  14. Les Forçats du pinceau (The Second Hundred Years) sort le 8 octobre 1927, alors que Les Deux détectives (Do Detective Think?) ne sortira que le 20 novembre 1927.
  15. Les Deux détectives (Do Detective Think?) est tourné en mai et Les Forçats du pinceau (The Second Hundred Years) en juin.
  16. « Putting Pants on Philip was the first official Laurel and Hardy short to be made, though not the first to be released. They still don't use their own names. » Laurel and Hardy par Charles Barr -1968 - page 13 (ISBN 978-0520000858).
  17. « But perhaps his most seminal cry comes in one of their very first films, " Putting Pants on Philip." There is some disagreement among historians on where " Putting Pants on Philip" belongs in the Laurel and Hardy story. Laurel himself claimed that it was the first official "Laurel and Hardy film," though evidence suggests otherwise — the comics had appeared together in fifteen films before this, and in at least two of them they had portrayed characters closer — at least superficially — to Stan and Ollie we know today than are seen in « Philip ». » The Art of Laurel And Hardy par Kyp Harness - 2006 - page 24 (ISBN 978-0786424405).
  18. « Bien que première « Laurel and Hardy Comedy » officielle, le film se situe totalement en dehors du « team » traditionnel ; sur certains plans, même, les réactions sont totalement inversées, la galanterie inefficace d'Ollie étant opposée à la concupiscence effrénée de Stan. » Laurel et Hardy ou l'enfance de l'art par Roland Lacourbe - 1989 (réédition) - page 147 (ISBN 978-2859567958).
  19. « By 1926, Roach had begun to assemble comedy artisans whose work, they litde knew then, is likely to last as long as the motion picture itself. Artists like Charley Chase, Billy Gilbert, F. Richard Jones, the Our Gang kids, Leo McCarey, Edgar Kennedy, James Finlayson, Snub Pollard, and Oliver Hardy were crafting two-reel comedies of exceptional vitality and wit. So very versatile were the Roach actors that the boss did not work to create leading players, offering instead a group he billed as the Comedy All Stars. » The Comedy World of Stan Laurel par John McCabe - 1990 - page 56 (ISBN 978-0940410220)
  20. Par exemple : On the Loose, où il sollicite Laurel et Hardy pour une apparition promotionnelle.
  21. « Frank Butler : « As to the identity of the person directly responsible for the teaming of Laurel and Hardy, let me be specific. It was Leo McCarey, and no one else, who created the team of Laurel and Hardy. » » The comedy world of Stan Laurel par John McCabe - 1990 - page 61 (ISBN 978-0940410237).
  22. « (Leo) McCarey had been promoted from director of the Chase comedies to his new position in the spring of 1927 when F. Richard Jones left the studio to become a freelance feature director. » A History of the Hal Roach Studios par Richard Lewis Ward - 2006 - page 70 (ISBN 978-0809327270).
  23. « Leo et les aléas » entretien avec Leo McCarey par Serge Daney et Jean-Louis Noames, Les Cahiers du Cinéma - No 163, février 1965.
  24. Fiche de Leo McCarey à la Cinémathèque Française
  25. « Dans ce même numéro des Cahiers (163, février 1965) paraissait l'un des rarissimes entretiens avec McCarey, le seul à ma connaissance publié en langue française. Les approximations, exagérations et inexactitudes diverses de cet entretien ont quelque peu déconsidéré ce document, par ailleurs précieux et passionnant. » The way of all pants, Léo McCarey chez Hal Roach par Jean-Pierre Cousodon Revue Positif - 1988 - page 70.
  26. « Cette « supervision », dont vous me demandez en quoi elle consistait, était à l'époque la fonction du responsable de pratiquement tout dans le film : écrire l'histoire, la découper, réunir les gags, tout coordonner, visionner les rushes, s'occuper du montage, de l'envoi des copies, du second montage quand les réactions à la « preview » n'avaient pas été assez bonnes, et même, de temps en temps, tourner une seconde fois les scènes… »
  27. « Pour en revenir à Laurel et Hardy, il faut vous dire que c’est moi qui ai eu l’idée de les faire jouer ensemble : Laurel travaillait pour moi comme gagaman, et « Babe » Hardy n’était qu’un figurant ordinaire. ».
  28. « Ainsi, beaucoup de nos grands artistes n’avaient pas même leur nom sur l’écran : par exemple, Irving Thalberg n'a jamais mis son nom sur quoi que ce soit. À ma modeste façon, j'essayai de le suivre sur le même chemin : si j'ai « fait » une centaine au moins de Laurel et Hardy, je n’en ai que très rarement pris le crédit. ».
  29. « Laurel était remarquablement doué, alors que Hardy ne l'était pas. (...) il écrivait le film et participait à sa création, tandis que Hardy était bien incapable de créer quoi que ce soit — c'était déjà très étonnant qu'il parvienne à trouver son chemin jusqu'au studio… ».
  30. « Il nous semble cependant nécessaire d'apporter un complément d'information, concernant le rôle véritable de Leo McCarey. Nous avons dit plus haut tout le scepticisme que nous inspiraient ses déclarations sur sa part de responsabilité dans la genèse du couple Laurel et Hardy. Il paraît toutefois indiscutable que cet illustre cinéaste ait contribué pour une grande part, sinon à la création du tandem, du moins à son développement ultérieur et à sa spécificité. » Laurel et Hardy ou l'enfance de l'art par Roland Lacourbe - 1989 (réédition) - page 39 (ISBN 978-2859567958).
  31. À partir de Son Altesse Royale (Double Whoopee) sa participation à l'écriture est discutable en devenant de plus en plus douteuse lorsqu'on avance dans le temps. Pourtant IMDb le crédite jusqu'à Les Bricoleurs (Hog Wild) largement plus d'un an après son départ.
  32. Qui était alors le directeur de la photographie avant de plus tard devenir réalisateur.
  33. Alain Fleischer, L'accent, une langue fantôme Le Seuil, 2005, (ISBN 2-02-084250-5).
  34. « http://laurelandhardycentral.com/mb.htm »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogle • Que faire ?).

Annexes

Bibliographie

Liens externes

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