Lac-Simon (réserve indienne)
Lac-Simon (ou Simosagigan) est une réserve indienne algonquine du Québec enclavée dans la MRC de La Vallée-de-l'Or en Abitibi-Témiscamingue[1],[2]. La majorité des membres de la Nation anishnabe du Lac Simon y réside aujourd'hui.
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Lac-Simon | |
Administration | |
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Pays | Canada |
Province | Québec |
Région | Abitibi-Témiscamingue |
Statut municipal | Réserve indienne |
Grande cheffe | Adrienne Jérôme
vice-chef= Pamela Papatie Conseiller1= Randy Pien Conseiller2=Brian Dumont Conseiller3=Lucien Wabanonik |
Code postal | J0Y 3M0 |
Démographie | |
Population | 1 380 hab. () |
Densité | 203 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 48° 03′ 41″ nord, 77° 21′ 39″ ouest |
Superficie | 680,8 ha = 6,808 km2 |
Divers | |
Code géographique | 2489804 |
Localisation | |
Éducation
Il y a trois écoles : l'école primaire Amikobi, l'école secondaire Amik-Wiche et le Centre Régional d'Éducation des Adultes Kitci Amik.
Gentilé
La population de Lac-Simon se nomme aussi « les Anishinabeg » ou « les vrais hommes ». Ils sont Algonquins et ils parlent algonquin, français et anglais.
Démographie
- Population dans la communauté : 1 650
- Population hors communauté : 387
- Population totale : 2 037[3].
Le chef de la communauté est Adrienne Jérôme.
Toponyme
« Il pourrait s'agir du nom du premier chef de la réserve, un des frères du chef de Grand-Lac-Victoria. La forme locale alors relevée Simo Sagahigan pourrait aussi avoir été tirée du nom d'une espèce de canard maintenant disparu de la région, le canard branchu, sans doute une déformation du mot algonquin siamo »[6].
Chronologie
- Vers 1910 : le missionnaire oblat Étienne Blanchin et la Compagnie de la Baie d'Hudson encouragent des Algonquins, principalement de Grand-Lac-Victoria, à venir s'établir à Lac-Simon ;
- 1924 : les Oblats y établissent une mission permanente; elle ferme ses portes en 1930, lors du départ du père Blanchin ;
- 1940 : elle est à nouveau fréquentée par quelques familles ;
- 1962 : création de la réserve indienne de Lac-Simon ;
- 1963 : l'église et le presbytère sont remis en état ;
- Vers 1965-1966 : plusieurs familles quittent la région de Lebel-sur-Quévillon pour venir joindre celles établies à Lac-Simon ;
- 1969 : déménagement de la communauté, jusque-là située au bord du lac, sur une butte localisée à quelques dizaines de mètres du lac ;
- 1972 : construction d'une école qui accueillera également des jeunes Algonquins de Kitcisakik ;
- : le gouvernement du Canada transfère 3,57 km2 de territoire de la ville de Val-d'Or à la réserve indienne de Lac-Simon au profit de la Première Nation Anishnabe du Lac-Simon[7].
Notes et références
- Affaires autochtones et du Nord Canada : Nation Anishnabe du Lac Simon
- Répertoire des municipalités : Réserve indienne du Lac-Simon (Hors MRC (autochtones)) sur le site des Affaires municipales, régions et occupation du territoire.
- Registre des Indiens, AINC, Décembre 2009
- « Statistique Canada - Profils des communautés de 2006 - Lac-Simon, IRI » (consulté le )
- « Statistique Canada - Profils des communautés de 2016 - Lac-Simon, IRI » (consulté le )
- Commission de toponymie du Québec, « Toponymie de Lac-Simon », sur toponymie.gouv.qc.ca (consulté le )
- « Modifications aux municipalités », Modifications aux municipalités du Québec, , p. 3-4 (ISSN 1715-6408, lire en ligne).
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
- Ressources relatives à la géographie :
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