Lacapelle-Barrès
Lacapelle-Barrès est une commune française, située dans le département du Cantal en région Auvergne-Rhône-Alpes.
Lacapelle-Barrès | |||||
Mairie de Lacapelle-Barrès. | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Auvergne-Rhône-Alpes | ||||
Département | Cantal | ||||
Arrondissement | Saint-Flour | ||||
Intercommunalité | Saint-Flour Communauté | ||||
Maire Mandat |
Richard Bonal 2020-2026 |
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Code postal | 15230 | ||||
Code commune | 15086 | ||||
Démographie | |||||
Population municipale |
58 hab. (2019 ) | ||||
Densité | 9,2 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 44° 56′ 06″ nord, 2° 43′ 27″ est | ||||
Altitude | Min. 927 m Max. 1 233 m |
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Superficie | 6,3 km2 | ||||
Unité urbaine | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes | ||||
Élections | |||||
Départementales | Canton de Saint-Flour-2 | ||||
Législatives | Deuxième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Cantal
Géolocalisation sur la carte : Auvergne-Rhône-Alpes
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Géographie
Localisation
Lacapelle-Barrès est situé sur un plateau constitué de coulées en basalte trachy-doléritique[1]. Dans la région, entre les vallées du Brezons et du Goul, de part et d'autre de la vallée du Siniq, la couverture morainique a été modelée en un champ de drumlins orienté nord-sud. On trouve là une centaine de drumlins dont la forme en demi-œuf, en dos de baleine, rompt la monotonie du plateau[2].
Hydrographie
La commune est parcourue par le ruisseau de Lacapelle-Barrès, affluent de la Bromme, elle-même affluent de la Truyère.
Urbanisme
Typologie
Lacapelle-Barrès est une commune rurale[Note 1],[3]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[4],[5]. La commune est en outre hors attraction des villes[I 1],[I 2].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (57,5 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (53,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (42,9 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (40 %), zones agricoles hétérogènes (14,6 %), zones humides intérieures (2,6 %)[6].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Habitat et logement
En 2018, le nombre total de logements dans la commune était de 61, alors qu'il était de 59 en 2013 et de 59 en 2008[I 3].
Parmi ces logements, 47,3 % étaient des résidences principales, 49,5 % des résidences secondaires et 3,2 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 88,7 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 9,7 % des appartements[I 4].
Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Lacapelle-Barrès en 2018 en comparaison avec celle du Cantal et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (49,5 %) supérieure à celle du département (20,4 %) et à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 72,4 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (75,1 % en 2013), contre 70,4 % pour le Cantal et 57,5 pour la France entière[I 5].
Typologie | Lacapelle-Barrès[I 3] | Cantal[I 6] | France entière[I 7] |
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Résidences principales (en %) | 47,3 | 67,7 | 82,1 |
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) | 49,5 | 20,4 | 9,7 |
Logements vacants (en %) | 3,2 | 11,9 | 8,2 |
Voies de communication et transports
Le bourg est situé à proximité de la RD 990, qui relie Saint-Flour à Aurillac en contournant les Monts du Cantal par le sud. Il est relié à Vic-sur-Cère par la RD 54.
Politique et administration
Population et société
Évolution démographique
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[8]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[9].
En 2019, la commune comptait 58 habitants[Note 2], en diminution de 3,33 % par rapport à 2013 (Cantal : −1,59 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
Pyramide des âges
La population de la commune est relativement âgée. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 24,2 %, soit un taux inférieur à la moyenne départementale (27,0 %). À l'inverse, le taux de personnes d'un âge supérieur à 60 ans (48,3 %) est supérieur au taux départemental (35,5 %).
En 2018, la commune comptait 28 hommes pour 30 femmes, soit un taux de 51,72 % de femmes, supérieur au taux départemental (51,13 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit :
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- Église Saint-Julien
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.
- Cartes
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Site de l'Insee
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », (consulté le ).
- « Chiffres clés - Logement en 2018 à Lacapelle-Barrès » (consulté le ).
- « Chiffres-clés - Logement en 2018 à Lacapelle-Barrès - Section LOG T2 » (consulté le ).
- « Chiffres-clés - Logement en 2018 à Lacapelle-Barrès - Section LOG T7 » (consulté le ).
- « Chiffres clés - Logement en 2018 dans le Cantal » (consulté le ).
- « Chiffres clés - Logement en 2018 dans la France entière » (consulté le ).
- Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Commune de Lacapelle-Barrès (15086) », (consulté le ).
Autres sources
- [PDF] Notice explicative de la feuille de Vic-sur-Cère XIV - 36, éditions du BRGM, 1975, p. 14
- Notice explicative de la feuille de Vic-sur-Cère, op. cit., p.19
- « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune urbaine-définition » (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- « Le conseil municipal est en place. », sur La Montagne, (consulté le )
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.
- Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Département du Cantal (15) », (consulté le ).
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