Laetitia Shériff
Laetitia Shériff est une musicienne rock française.
Activité principale | Musicienne |
---|---|
Activités annexes | auteure/compositrice/interprète |
Genre musical | Rock indépendant |
Instruments | Guitare, guitare baryton, basse, synthétiseurs |
Labels | les disques wah wah, Fargo, Naïve, Yotanka, Impersonal Freedom |
Site officiel | https://laetitiasheriff.bandcamp.com |
Biographie
Élevée à Paris puis à Lille, elle commence à se produire en solo sur des textes de William Butler Yeats, poète qui lui a donné l'envie de chanter[1], puis se met à en écrire elle-même. Elle rencontre le guitariste Olivier Mellano (guitariste de Dominique A) avant d'être rejointe par le batteur Gaël Desbois (du groupe Mobiil). Elle s'installe à Rennes en 2003[2]Le trio enregistre en 2004 le premier album de Laetitia, Codification[3], dont tous les textes sont en anglais[4]. Ils partent ensuite pour une tournée qui les amène notamment au Printemps de Bourges et aux Vieilles Charrues.
En 2007, elle accompagne la compagnie de danse Hervé Koubi. Elle compose la musique du documentaire La communauté 28 d'Hélène Desplanques. Elle joue également comme bassiste dans le groupe Trunks.
Elle prépare, toujours avec Olivier Mellano et Gaël Desbois[5], un deuxième album lors d'une résidence à L'Antipode MJC en [6]. L'album sort en mai 2008 sous le titre Games over chez Fargo Records où elle a signé avec son groupe[2].
En , elle enregistre en solo guitare baryton et voix dans la chapelle Saint-Jacques à Vendôme un LP qui paraîtra en 2010 sous la forme d'un vinyle 9 titres accompagné d'un CD 13 titres chez Impersonal Freedom, le label de Thomas Poli.
En 2009, elle accompagne à la basse le chanteur et guitariste Piers Faccini, avec lequel elle part en tournée.
En 2012, elle enregistre le EP Where's my I.D ? qui sort en vinyle chez Impersonal Freedom. Elle joue de tous les instruments sur ce disque[7].
En 2014, elle publie un troisième album intitulé Pandemonium, Solace And Stars.[8] On y retrouve le batteur Nicolas Courret (du groupe Eiffel), le guitariste, claviériste Thomas Poli, et la violoniste Carla Pallone (membre de Mansfield.TYA). On note également la participation de Pete Simonelli (membre du groupe américain Enablers) en introduction du titre Urbanism - After Goya. Suit une tournée qui amène le trio Shériff, Poli et Courret à jouer partout en France et notamment aux Eurockéennes de Belfort et aux Vieilles Charrues. Ils se produisent également en Belgique, Suisse, Allemagne, Canada[7].
Toujours en 2014, elle participe à l'album LUX du groupe EZ3kiel.
En , le trio enregistre un EP 5 titres au studio Black Box. Il sort le en vinyle chez Yotanka et Impersonal Freedom[7].
En , elle se produit aux Terrasses du jeudi à Rouen.
Discographie
|
2010 : Laetitia Shériff (solo live) (Impersonal Freedom)
|
|
Notes et références
- « L'écriture personnelle me faisait peur. J'ai commencé à chanter à travers sa poésie. Ça m'a libérée d'un silence qui aurait pu rester en moi. » Âme de rockeuse en liberté, Victor Hache, L'Humanité, 8 octobre 2004.
- Laetitia Shériff, double jeu, Philippe Brochen, Libération, 17 juin 2008.
- Lætitia chérie, Gilles Renault, Libération, 28 avril 2004.
- Double ration d'émotion, Philippe Brochen, Libération, 14 octobre 2004.
- Laetitia Shériff - Games Over, Vincent Arquillière, Les Inrockuptibles, 15 juillet 2008.
- Blog de L'Antipode MJC
- Laetitia Shériff - L'interview, À découvrir absolument, 22 octobre 2015.
- Laetitia Shériff : troisième album électrique et raffiné de la Française, Jérôme Provençal, Les Inrockuptibles, 5 novembre 2014.
Voir aussi
Liens externes
- Portail du rock