Landavran

Landavran est une commune française située dans le département d'Ille-et-Vilaine, en région Bretagne, peuplée de 693 habitants[Note 1].

Landavran

L'église Notre-Dame.
Administration
Pays France
Région Bretagne
Département Ille-et-Vilaine
Arrondissement Fougères-Vitré
Intercommunalité Vitré Communauté
Maire
Mandat
Danielle Résonet
2020-2026
Code postal 35450
Code commune 35141
Démographie
Gentilé Landavranais
Population
municipale
693 hab. (2019 )
Densité 138 hab./km2
Géographie
Coordonnées 48° 09′ 32″ nord, 1° 17′ 22″ ouest
Altitude Min. 68 m
Max. 127 m
Superficie 5,01 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Vitré
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Vitré
Législatives Cinquième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Landavran
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Landavran
Géolocalisation sur la carte : Ille-et-Vilaine
Landavran
Géolocalisation sur la carte : Bretagne
Landavran
Liens
Site web www.landavran.fr

    Géographie

    L'altitude de Landavran est de 110 mètres environ. Sa superficie est de 5,01 km2. Les villes et villages proches de Landavran sont : Champeaux à km, Val-d'Izé à 2,2 km, Montreuil-sous-Pérouse à 4,1 km, Marpiré à 4,2 km et Taillis à 5,2 km[1]. Le plan d'eau de la Cantache et ses deux barrages sont situés à km.

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[2]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février[3].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 2]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[2]

    • Moyenne annuelle de température : 11,2 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 2,3 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 2,4 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 3] : 13,3 °C
    • Cumuls annuels de précipitation[Note 4] : 822 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 13,3 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 7,6 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[6] complétée par des études régionales[7] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Launay-Villiers », sur la commune de Launay-Villiers, mise en service en 2001[8] et qui se trouve à 21 km à vol d'oiseau[9],[Note 5], où la température moyenne annuelle est de 11,3 °C et la hauteur de précipitations de 858,5 mm pour la période 1981-2010[10]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Rennes-Saint-Jacques », sur la commune de Saint-Jacques-de-la-Lande, mise en service en 1945 et à 34 km[11], la température moyenne annuelle évolue de 11,7 °C pour la période 1971-2000[12], à 12,1 °C pour 1981-2010[13], puis à 12,4 °C pour 1991-2020[14].

    Urbanisme

    Typologie

    Landavran est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6],[15],[16],[17].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Vitré, dont elle est une commune de la couronne[Note 7]. Cette aire, qui regroupe 30 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[18],[19].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (83,5 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (89,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (40,4 %), terres arables (29,4 %), zones agricoles hétérogènes (13,7 %), forêts (10,3 %), zones urbanisées (6,3 %)[20].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[21].

    Toponymie

    Le nom de la localité est attesté sous les formes Landavrena en 1060, Landauren en 1157, Landavren en 1158, Landa Abrani au XIIe siècle, Landevran au XIVe et XVIe siècle[22].

    Landavran n'a pas été étudié par Albert Dauzat, ni à la rubrique des toponymes romans en Lande-, ni à celle des toponymes bretons en Lan-.

    Toujours est-il que l'identification du radical pose problème : s'il s'agit d'une formation romane en Lande-, alors le second élément peut être un anthroponyme en A-. Ce type toponymique est bien attesté dans l'ouest de la France, par exemple Landigou (Orne, Landa Ingulfi 1180, nom de personne normand Ingouf, var. Ygout) ou Landisacq (Orne, Landa Ysaac vers 1350), ou alors, dans le cas d'une formation toponymique brittonique isolée en Lan-, l'anthroponyme ou hagionyme commence par un D-, à moins qu'il ne s'agisse d'une formation bretonne romanisée par la suite d'après Lande. Landéan34 km), situé également loin à l'est, en dehors de la zone de diffusion de la toponymie brittonique, est peut-être une formation analogue et est considérée par Albert Dauzat comme bretonne[23].

    Si l'hypothèse brittonique est exacte, cette appellation est alors liée aux relations étroites avec la commune voisine de Val-d'Izé (anciennement Yzé). En effet, avant la Révolution française, la commune était l'une des subdivisions paroissiales d'Yzé. L’église Notre-Dame était alors considérée comme une seconde église ou une annexe en quelque sorte.

    La toponymie locale témoigne de l'usage d’une langue romane, c'est-à-dire dans des noms de lieux se terminant par , -ais ou -ière : la Houssais, la Picotière, la Pigeonnais, l'Orière, ou formés à partir d'appellatifs romans aisément identifiables.

    Le gentilé est Landavranais.

    Histoire

    Ancien Régime

    Landa ran fut primitivement une trève d'Izé, connue au XIe siècle sous le nom de "Landavrena". CommeIzé, elle relevait de l'Abbaye Saint-Florent de Saumur[24].

    L'Entre-deux-guerres

    En 1926, l'école publique de Landavran n'avait qu'un seul élève. La commune n'avait pas alors d'école libre (privée), tous les enfants allant dans les écoles chrétiennes des communes voisines[25].

    La commune commence à être électrifiée en 1932[26].

    Politique et administration

    La mairie.

    La commune compte une école élémentaire privée, l'école Saint-Joseph, qui dépend de l'académie de Rennes. L'école Saint-Joseph fonctionne en Regroupement Pédagogique Intercommunal[27] avec l'école Saint-Louis de Champeaux depuis 1984.

    Liste des maires
    Période Identité Étiquette Qualité
    mars 1989 mars 2008 Jean-Noël Divay   Directeur d'une agence bancaire
    mars 2008 mars 2014 Fabrice Loncle[28]   Fonctionnaire
    mars 2014[29] En cours Danielle Résonet SE Employée de commerce
    Les données manquantes sont à compléter.

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[30]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[31].

    En 2019, la commune comptait 693 habitants[Note 8], en augmentation de 1,46 % par rapport à 2013 (Ille-et-Vilaine : +5,84 %, France hors Mayotte : +2,17 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    290272268260280256223230226
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    220226225245278321320318295
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    294272255223230223233225231
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013
    242226229239330399536575683
    2018 2019 - - - - - - -
    694693-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[32] puis Insee à partir de 2006[33].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Transports

    La commune est desservie par la ligne de bus n°2 de Vitré Communauté.

    Lieux et monuments

    • Menhir de Clairet.
    • Église Notre-Dame : chœur du XIIIe siècle, nef et transept édifiés de 1878 à 1881 par Arthur Regnault. Décorée de peintures au nord du chœur, il peint les figures de Sainte Anne apprenant à lire à la Vierge et de Sainte Philomène avec la palme du martyre. La fragilité du clocher mettant en péril l'église entière, elle a été rénovée en 2012-2013.
    • Manoir de la Pigeonnais : manoir des XVe et XVIe siècles édifié au lieu-dit la Pigeonnais.
    • Manoir de la Loriais.
    • Manoir du Bois-Péan.

    Personnalités liées à la commune

    • Guy IX de Laval (vers 1270 - 1333, au manoir de Landavran), seigneur de Laval, et d'Acquigny, vicomte de Rennes, comte de Caserte dans la Terre de Labour et baron de Vitré.
    • Arthur Regnault (1839-1932), architecte, fut chargé de la rénovation de l’église Notre-Dame au XIXe siècle.
    • Louis Garin (1888-1959), peintre et illustrateur, il redécora l’église Notre-Dame alors qu'il était réfugié pendant la Seconde Guerre mondiale.

    Notes et références

    Notes

    1. Population municipale 2019, légale en 2022.
    2. Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[4].
    3. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    4. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[5].
    5. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    6. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    7. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    8. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.

    Références

    1. http://www.cartesfrance.fr/
    2. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
    3. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
    4. 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
    5. Glossaire – Précipitation, Météo-France
    6. « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
    7. « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (Oracle) - Bretagne », sur www.chambres-agriculture-bretagne.fr, (consulté le )
    8. « Station Météo-France Launay-Villiers - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
    9. « Orthodromie entre Landavran et Launay-Villiers », sur fr.distance.to (consulté le ).
    10. « Station Météo-France Launay-Villiers - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
    11. « Orthodromie entre Landavran et Saint-Jacques-de-la-Lande », sur fr.distance.to (consulté le ).
    12. « Station météorologique de Rennes-Saint-Jacques - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    13. « Station météorologique de Rennes-Saint-Jacques - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    14. « Station météorologique de Rennes-Saint-Jacques - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    15. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    16. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    17. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    18. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    19. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    20. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    21. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    22. Site de Kerofis : Landavran
    23. DENLF, p. 383a.
    24. G. Corbe, "Guide historique et statistique du département d'Ille-et-Vilaine", Imprimerie Landais et Oberthur, Rennes, 1847.
    25. Union des associations catholiques des chefs de famille, "École et famille : bulletin mensuel de l'Union des associations catholiques des chefs de famille", juillet 1926, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5784375w/f124.image.r=Balaz%C3%A9?rk=21459;2
    26. Journal L'Ouest-Éclair no 13083 du 1er septembre 1932, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k659023q/f6.image.r=marpir%C3%A9?rk=4678134;4
    27. Site Internet de la commune de Champeaux, « Les écoles et le RPI de Champeaux Landavran - Champeaux », Champeaux, (lire en ligne, consulté le ).
    28. Résultats officiels des élections municipales 2008 à Landavran sur le site officiel du Ministère de l'Intérieur
    29. « Danielle Résonet élue maire de la commune », sur ouest-france.fr, Ouest-France (consulté le ).
    30. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    31. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    32. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    33. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.

    Annexes

    Article connexe

    Liens externes

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