Landri de Durnes

Il est issu d'une famille noble de Franche-Comté. Le château de Durnes, berceau de la famille, s'élevait dans le bailliage d'Ornans, près de Besançon.

Avant son épiscopat on le retrouve dès 1145 comme doyen de Saint-Jean de Besançon. Il fut sacré évêque en 1160 par Humbert de Scey son archevêque. C'est durant son épiscopat que fut décidé l'érection de la cathédrale Notre-Dame de Lausanne.

Il fut accusé auprès du Pape d'être impudique et incapable de gouverner une Église. Il prévint la flétrissure d'une déposition, en résignant volontairement l'épiscopat entre les mains du Pontife, après avoir tenu le siège quatorze ans (1174). Le pape, ayant reçu la résignation de Landric, choisit lui-même un évêque à l'Église de Lausanne, et lui envoya un Italien, nommé Roger, natif d'un bourg de la Toscane, appelé VIcus Pisanus[1].

Landri a renforcé la défense des terres épiscopale, notamment en construisant le donjon du château d'Ouchy[2].

• Maxime Reymond, "Un conflit ecclésiastique à Lausanne à la fin du XIIe siècle", in Zeitschrift für Schweizer Kirchengeschichte, 1, 1907, p. 98-111.
• Jean-Daniel Morerod, Genèse d'une principauté épiscopale, 2000

• Ansgar Wildermann / ME, « Durnes, Landri de » dans le Dictionnaire historique de la Suisse en ligne, version du 28 juillet 2004.

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