Langelot sur l'Île déserte
Langelot sur l'Île déserte est le vingt-septième roman de la série Langelot, écrite par le Lieutenant X, pseudonyme de Vladimir Volkoff. Paru pour la première fois en 1977 dans la Bibliothèque verte, le roman constitue le premier volet d'une tétralogie mettant en scène le traître Cordovan :
- Langelot sur l'Île déserte,
- Langelot et le Plan Rubis,
- Langelot passe à l'ennemi,
- Langelot gagne la dernière manche.
Langelot sur l'Île déserte | ||||||||
Auteur | Lieutenant X | |||||||
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Pays | France | |||||||
Genre | Espionnage | |||||||
Éditeur | Hachette | |||||||
Collection | Bibliothèque verte | |||||||
Lieu de parution | Paris | |||||||
Date de parution | 1977 | |||||||
Type de média | Livre papier | |||||||
Illustrateur | Maurice Paulin | |||||||
Couverture | Maurice Paulin | |||||||
Nombre de pages | 188 | |||||||
Série | Langelot | |||||||
Chronologie | ||||||||
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Personnages
- Langelot (« Jérôme Blanchet ») : jeune officier, agent secret du SNIF
- Liane Dotrante : jeune femme, patriote à l'esprit vif et caustique
- Les cinq membres de l'équipe scientifique "Atropos" installée à Paramotou :
- Henri Le Goffic : breton, spécialiste des transmissions et chanteur amateur de La Paimpolaise
- Le lieutenant Gaston Planacassagne : officier de sécurité
- M. Barberet : océanographe
- M. Porticci : polytechnicien, spécialiste des carburants, chef de la mission Atropos
- Madeleine Therrien : secrétaire, veuve d'un officier français
- Le professeur Étienne Saturnin : anthropologue, farfelu
- Lieutenant Béthancourt : officier parachutiste
- Saint-Acheul : perroquet nommé par référence au Jardin archéologique de Saint-Acheul
- Jules : serpent python, ami des Français.
Résumé détaillé
Début de mission
Dans le plus grand secret, des ingénieurs français ont été envoyés à Paramotou, une petite île fictive de Polynésie française, dans laquelle ils réalisent des expériences scientifiques pour mette au point d'un nouveau propergol pour des "engins mer-mer" : des torpilles. En dépit des précautions prises, les services secrets français savent que des « fuites » ont eu lieu : ils soupçonnent l'équipe scientifique ; il est possible que l'un des cinq membres de l'expédition scientifique soit un traître. Après deux enquêtes, en vain, le traître (s'il existe) n'a pas été détecté.
Le SNIF décide d'envoyer Langelot en mission sous l'identité de Jérôme Blanchet. Dans l'île fictive d'Oboubou, située près d'Atuana, il doit acheter un voilier pour se rendre à Honolulu, dans l'archipel Hawaï : censé être un jeune amoureux idéaliste, il doit prouver à sa fiancée qu'il est un vrai marin. Derrière cette fiction, Langelot a pour but de s'échouer volontairement près de Paramotou, d'aborder l'île en naufragé et d'y rester plusieurs jours en compagnie des scientifiques pour mener l’enquête.
Échouage à Toupatou
Ayant acheté un petit voilier, Langelot débute la navigation de son long voyage. Il arrive aux abords d'une île.
Alors que Langelot s'échoue volontairement, il entend appeler au secours. Il s'agit d'une jeune femme, Liane, embarquée clandestinement dans "La Fougasse", le voilier de Langelot. Langelot l'aide à sortir du caisson dans laquelle elle s'est cachée et ils évacuent le navire qui sombre. Tous deux accostent sur le rivage. Explorant l'île, ils doivent se rendre à l'évidence : ils ne sont pas à Paramotou, mais à Toupatou. Pressé de questions par Liane, Langelot estime plus simple de lui révéler la vérité sur sa mission, sans révéler sa véritable identité. Liane, dubitative, ne cesse de se moquer de lui. Ils font la connaissance d'un anthropologue, le professeur Saturnin, qui conduit une expérience de survie individuelle sous les latitudes équatoriales.
Le professeur Saturnin leur signale que Paramotou est située à quinze mille nautiques plus au nord de Toupatou. Langelot et Liane, grâce aux outils de secours prêtés par Saturnin, confectionnent en quelques jours un radeau de fortune. Ils prennent la mer et rejoignent enfin Paramotou.
Arrivée à Paramotou
Langelot et Liane s'échouent donc à Paramotou, île en forme caractéristique de guitare où ils sont accueillis froidement par les membres de l'équipe scientifique. Ceux-ci sont en effet très contrariés par l’arrivée inattendue des deux aventuriers. Ils s'empressent de contacter le centre de commandement afin que l'hydravion, qui ravitaille l'île toutes les semaines, vienne récupérer les deux jeunes gens dès le lendemain. Peine perdue ; le centre de commandement annonce que l'hydravion, avarié, ne pourra pas venir avant plusieurs jours. Il s'agit d'un coup monté par le SNIF pour donner à Langelot le temps de mener son enquête.
Remarques autour du roman
- Le capitaine Jacques Corsetier, dit Cordovan, qui est mentionné pour la première fois, sans apparaître, trompe le lieutenant Lacassagne en se présentant comme le chef du Section Elimination de la Sécurité Militaire (page 184). "Il appartenait au Deuxième Bureau" (page 187) avant de "passer au service de l'étranger", en l'occurrence, le pays désigné comme 4584 ou Pays Noir.
- Il existe une Direction de la Sécurité Militaire en France, du au .
- En 1977, date de parution du roman, le Deuxième Bureau n'est plus le service de renseignement français de référence, ayant pratiquement disparu en 1939[1].
- Atuona, aux îles Marquises est orthographié "Atuana" dans le roman (page 10 de l'édition Hachette de 1977).
- Le capitaine Montferrand, chef direct de Langelot, ne paraît pas dans ce roman. Le traditionnel briefing durant lequel Langelot reçoit informations, ordres et conseils ne figure pas au récit.
- "L'Estérel" est un apéritif fictif à base de vin et d'orange, à la mode localement. Il s'apparente aux vermouths ou aux quinquinas.
- Le roman mentionne le paléoanthropologue Robert Ardrey (1908-1980), cité sous la forme de "Robert Adrey" (page 58), qui a formulé la thèse que l'histoire humaine se résumerait à l'histoire de l'art de tuer.
- Un cordovan est une sorte de cuir de couleur brun-rouge.
- Atropos est le nom de l'une des trois divinités grecques du destin, avec Clotho et Lachésis. Les essais nucléaires français souterrains en Polynésie, à partir de 1975, portent tous des noms de héros grecs.
Notes et références
Voir aussi
Articles connexes
Lien externe
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