Latour-en-Woëvre

Latour-en-Woëvre est une commune française située dans le département de la Meuse en région Grand Est.

Pour les articles homonymes, voir Latour.

Latour-en-Woëvre

Église Saint-Augustin.
Administration
Pays France
Région Grand Est
Département Meuse
Arrondissement Verdun
Intercommunalité Communauté de communes du Territoire de Fresnes en Woëvre
Maire
Mandat
Claude Jamin
2020-2026
Code postal 55160
Code commune 55281
Démographie
Population
municipale
95 hab. (2019 )
Densité 14 hab./km2
Géographie
Coordonnées 49° 05′ 19″ nord, 5° 48′ 56″ est
Altitude Min. 196 m
Max. 219 m
Superficie 6,74 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton d'Étain
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Latour-en-Woëvre
Géolocalisation sur la carte : France
Latour-en-Woëvre
Géolocalisation sur la carte : Meuse
Latour-en-Woëvre
Géolocalisation sur la carte : Grand Est
Latour-en-Woëvre

    Géographie

    Situation

    La commune se trouve dans la région historique et culturelle de la Lorraine, sur les Côtes de la Woëvre, à une altitude comprise entre 196 à 216 mètres.

    Communes limitrophes

    Urbanisme

    Typologie

    Latour-en-Woëvre est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[1],[2],[3]. La commune est en outre hors attraction des villes[4],[5].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (89,8 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (89,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (62,5 %), prairies (27,3 %), forêts (10,2 %)[6].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[7].

    Histoire

    Ancienne seigneurie, dépendant du Duché de Lorraine et de Bar.

    Guerre de 1870, le village est sur le front, l'église est détruite, destructions importantes du village.

    Latour-en-Woëvre n'est pas dans la partie annexée par l'Allemagne, après le traité de 1871.

    Guerre de 1914 1918, le village est face au front et en zone rouge. En , l'Allemagne soumet la Lorraine à une dictature militaire. Près de 5 000 personnes suspectes de sympathie française sont arrêtées et déportées, en Allemagne et en Suisse (dont Louis Auguste Coftier, en Suisse). Les habitants sont évacués dès le début de la guerre, (femmes, enfants, vieillards). Plusieurs jeunes hommes combattent sur le front dans la région de Verdun.

    Après le conflit de 1914 - 1918, la population chute de 30 % .

    Politique et administration

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    mars 2001 mars 2008 Michel Thiry    
    mars 2008 En cours Claude Jamin [8]
    Réélu pour le mandat 2020-2026
      Agriculteur

    Population et société

    Évolution démographique

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[9]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[10].

    En 2019, la commune comptait 95 habitants[Note 2], en augmentation de 3,26 % par rapport à 2013 (Meuse : −4,17 %, France hors Mayotte : +2,17 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    170182186212254253248254243
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    220232224212215204200198193
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    16717114610510899105103121
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
    12110590837965626186
    2017 2019 - - - - - - -
    9595-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[11] puis Insee à partir de 2006[12].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    • Église Saint-Augustin, église paroissiale, reconstruite en 1873, endommagée au cours de la Première Guerre mondiale, restaurée en 1923. Église halle à 3 vaisseaux, Tour clocher en pignon, chevet polygonal. Bénédiction de 2 cloches le . (atelier Farnier à Robébourt). Verrières figurées par Muller et Vermonet , (dont 1 vitrail patriotique, Scènes de la vie de St Augustin : Baptême de st Augustin, st Augustin & un ange, St Auguste & Ste Monique, St Nicolas, Jeanne d'Arc, la Sainte Famille à Nazareth), matériaux : calcaire, moellon, enduit. Plusieurs statues en plâtre.
    • Cimetière : * Tombeau de la famille Genin, 1876, néo gothique, sculpteur Nicolas fils, Mars la Tour, * Tombeau de Lucien Célestin Charny, 1918 sculpture chrétienne, ancre marine, * Tombeau famille Jacquin fin XIXè décor néogothique, * Tombeau anonyme : Fonte, fin XIXè, Roses & Vierge à l'enfant.
    • Vestiges de château fort, CD 23, tour et fossé XV, milieu XVIII, et XIX, ayant appartenu à la famille de Salm, puis de Lambertye et au Comte de la Tour-en-Woëvre-Savonnières.
    • Monument aux morts : huit enfants de ce village sont morts à la guerre de 1914-1918,
      • dont Edmond Coftier ° La Tour-en-Woëvre, + - 165e RI classe 1913 - blessé batailles des hauts de Meuse - mort des suites, à l'hôpital mixte de Bellac en Haute Vienne, corps restitué à la famille. Déclaré "Mort pour la France" (cité pour acte de bravoure et de patriotisme).
      • dans le village ferme typique de Lorraine : sous-sol, rez de chaussée, 1 étage carré, construction : 1er tiers du XIXè ,1815 - 1832, Porte Charretière avec clef sculptée et porte piétonne. Matériaux : calcaire, moellon, enduit, tuiles mécaniques et creuses.
      • Village décoré de la Croix de Guerre 1914 1918.
    Blason
    De sinople à la tour carrée d'or posée sur une plaine d'argent, accompagnée en chef de deux pattes de lion affrontées du même, armées de sable et mouvantes des angles.
    Détails
    Le statut officiel du blason reste à déterminer.

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.

    Références

    1. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    2. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    3. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    4. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    5. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    6. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    7. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    8. « Répertoire national des élus (RNE) - version du 24 juillet 2020 », sur le portail des données publiques de l'État (consulté le ).
    9. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    10. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    11. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    12. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.
    • Portail de la Meuse
    • Portail des communes de France
    Cet article est issu de Wikipedia. Le texte est sous licence Creative Commons - Attribution - Partage dans les Mêmes. Des conditions supplémentaires peuvent s'appliquer aux fichiers multimédias.