Laurent Augustin Pelletier de Chambure

Laurent Augustin Pelletier de Chambure est un militaire français, né le à Vitteaux (Côte-d'Or) et décédé du choléra le à Paris.

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Laurent Augustin Pelletier de Chambure

Surnom Laurent Augustin de Chambure
Naissance
Vitteaux
Décès
Paris
Origine Royaume de France
Allégeance Empire français
 Royaume de France
Grade Colonel
Conflits Guerres napoléoniennes
Faits d'armes Ciudad Rodrigo

Siège de Dantzig

Distinctions Légion d'honneur
Ordre royal d'Espagne
Ordre de la Couronne de Westphalie
Hommages Nom gravé sous l'Arc de Triomphe
Famille Famille Pelletier de Chambure

Historique familial

Laurent Augustin Pelletier de Chambure est né dans une famille d'ancienne bourgeoisie originaire de Bourgogne[1], issue de :

  • Hughes Pelletier de Chambure (1525-1602), recteur de l'école d'Autun, (Saône-et-Loire).
  • Edme Pelletier de Chambure (1563-1636), était notaire à Montsauche, (Côte-d'Or).
  • Mathurin Pelletier de Chambure (1623-1692), était conseiller du roi, contrôleur du grenier à sel de Saulieu.
  • Jacques Léger Pelletier de Chambure (1659-1701), était conseiller du roi au bailliage de Saulieu.
  • Hughes Pelletier de Chambure (1690-1771), était procureur du roi au bailliage de Saulieu.
  • Pierre Hughes Pelletier de Chambure (1757-1794), sous-directeur des subsistances militaires d'Arras, est condamné à mort , le au tribunal révolutionnaire de Paris, par Fouquier-Tinville, pour avoir remis en 1793, au prince de Condé, un message du roi Louis XVI. Il a été guillotiné le même jour sur la place de la Révolution.

Biographie

Laurent Augustin Pelletier de Chambure est le fils de Pierre Hughes Pelletier de Chambure (1757-1794). Il a participé aux campagnes napoléoniennes de Prusse, de Pologne et d'Espagne. Il s'illustre en 1812 au siège de Ciudad Rodrigo en menant une audacieuse sortie à la tête de 300 hommes contre un ennemi très supérieur en nombre. Blessé au cours de l'engagement, il réussit à gagner Salamanque avec une centaine de survivants.

En 1813 au siège de Dantzig, il réunit les soldats les plus intrépides de toutes les unités dans une compagnie franche, surnommée l'Infernale, avec laquelle il mène des coups de main derrière les lignes ennemies, et laisse même une lettre expliquant ses intentions dans le mortier d'une position qui bombardait la ville. Cette scène inspirera la gravure d'Horace Vernet La redoute de Kabrunn. Il est fait prisonnier lors de la capitulation de la ville et ne rentre en France qu'en 1815.

Lors des Cent-Jours, il prend la tête d'un corps franc de voltigeurs de la Côte-d'Or. Après la défaite de Napoléon, il est condamné à mort et s'exile à Bruxelles pendant 3 ans puis choisit de se constituer prisonnier et obtient son acquittement. Il sort de sa retraite en 1830 lors de la Révolution de Juillet quand le maréchal Soult le nomme colonel d'état-major et en fait son premier officier d'ordonnance.

Il meurt du choléra en 1832. Il est inhumé au cimetière du Père-Lachaise.

Décorations

Notes et références

  1. Pierre-Marie Dioudonnat, Le Simili-Nobiliaire-Français, ed. Sedopols, 2012, p. 623

Voir aussi

Bibliographie

Articles connexes

Liens externes

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