Laviron
Laviron est une commune française située dans le département du Doubs en région Bourgogne-Franche-Comté.
Pour les articles homonymes, voir Laviron (homonymie).
Laviron | |||||
![]() L'église. | |||||
Administration | |||||
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Pays | ![]() |
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Région | Bourgogne-Franche-Comté | ||||
Département | Doubs | ||||
Arrondissement | Pontarlier | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes des Portes du Haut-Doubs | ||||
Maire Mandat |
Régis Bouchard 2020-2026 |
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Code postal | 25510 | ||||
Code commune | 25333 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Grivois | ||||
Population municipale |
343 hab. (2019 ![]() |
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Densité | 17 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 47° 15′ 24″ nord, 6° 33′ 10″ est | ||||
Altitude | Min. 658 m Max. 859 m |
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Superficie | 19,92 km2 | ||||
Unité urbaine | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes | ||||
Élections | |||||
Départementales | Canton de Valdahon | ||||
Législatives | Cinquième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Doubs
Géolocalisation sur la carte : Bourgogne-Franche-Comté
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Géographie
Communes limitrophes
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Sancey | Surmont | ![]() | |
Landresse | N | |||
O Laviron E | ||||
S | ||||
Germéfontaine | Pierrefontaine-les-Varans | Belleherbe |
Urbanisme
Typologie
Laviron est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[1],[2],[3]. La commune est en outre hors attraction des villes[4],[5].
Occupation des sols

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (65,6 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (66,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (34,1 %), forêts (31,7 %), terres arables (16,9 %), zones agricoles hétérogènes (14,6 %), zones urbanisées (2,1 %), zones humides intérieures (0,5 %)[6].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[7].
Histoire
Toponymie
Laviron en 1147 ; Lenviron en 1275 ; Laiviron en 1357 ; Livron en 1360 ; Lenviron en 1275 ; Laviron depuis la fin du XIVe siècle[8].
Politique et administration
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[11]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[12].
En 2019, la commune comptait 343 habitants[Note 2], en diminution de 1,44 % par rapport à 2013 (Doubs : +2 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
Économie
Tourisme
Un gîte peut accueillir une dizaine de personnes.
Culture et festivités
De nombreuses activités sont organisées telle la fête nommée fête 1900 ou fête champêtre, un repas pour les anciens chaque année ou les enfants de la maternelle au primaire viennent chanter des chants de noël.
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Les armes de la commune se blasonnent ainsi : D'or à la fasce d'azur, à la cotice de sable brochant sur le tout.
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Lieux et monuments
- Église de la Sainte-Trinité. La communauté possédait probablement une église dès le XIIe siècle, dépendant du prieuré de Lanthenans, mais ne devint paroisse qu'au XIVe siècle. L'édifice subit d'importantes transformations au XVIIIe siècle mais restait « basse et comme enfoncée dans la terre, ce qui la rendait humide et malsaine ». Jugée trop petite dès 1807, elle fut presque entièrement reconstruite de 1859 à 1863, selon les plans de l'architecte Painxhaux. Une inscription rappelle que l'abbé Huot, né à Laviron le , vicaire en chef à la Grange, fut emprisonné à Saint-Hippolyte, puis fusillé à Besançon le [8].
- Le Peu - Colline dominant le village (Altitude: 859 m) . Panorama sur 270 degrés. Plaine haute-saonoise, Vosges, Forêt Noire, Alpes suisses, Mont-Blanc, Ligne de crêtes du Jura, Mont-Poupet (2 tables de.orientation)
- Les fontaines
- La fontaine de la Vierge à l'enfant.
- La fontaine de la Vierge.
- La fontaine St Michel.
- La fontaine à la pile de jet cannelée.
- La fontaine à la pile de jet simple.
Personnalités liées à la commune
- Joseph Cucherousset, ancien évêque de Bangui (République centrafricaine), y est né en 1907.
- Raoul Magrin-Vernerey dit " Monclar, officier des Forces françaises libres, gouverneur des Invalides de 1962 à 1964. Sa famille est originaire du village ; il y passait ses vacances quand il était élève à Ornans. La rue principale du village porte son nom.
Notes et références
Notes
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.
Références
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- Jean Courtieu, Dictionnaire des communes du département du Doubs, t. 4, Besançon, Cêtre, .
- Site officiel de la préfecture du Doubs - liste des maires (doc pdf)
- « Répertoire national des élus (RNE) - version du 24 juillet 2020 », sur le portail des données publiques de l'État (consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
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