Le Feu follet (film)

Le Feu follet est un film franco-italien de Louis Malle, sorti en 1963, inspiré du roman homonyme de Pierre Drieu la Rochelle et de la vie de Jacques Rigaut.

Ne doit pas être confondu avec Feu follet (film).

Pour les articles homonymes, voir Feu follet (homonymie).

Le Feu follet

Réalisation Louis Malle
Scénario Louis Malle
Acteurs principaux
Sociétés de production Nouvelles Éditions de Films
Arco Film
Pays de production France
Italie
Genre Film dramatique
Durée 108 minutes
Sortie 1963

Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution

Synopsis

Clinique Barbinet, boulevard de la Reine.

Alain Leroy a quitté New York pour subir une cure de désintoxication alcoolique dans une clinique de Versailles. Sa femme, Dorothy, est restée aux États-Unis. Son traitement vient de s'achever. Il est guéri mais éprouve un profond dégoût face à la vie qui ne lui procure plus aucun des plaisirs d'antan.

Il rencontre Lydia, une très jolie femme, amie de sa femme Dorothy, qui souhaite le sauver. Mais Alain ne peut l'écouter et, après un ultime rendez-vous amoureux, la quitte. Il va vivre ses dernières quarante-huit heures. Il décide de se suicider. Avant, il va à la banque toucher un chèque remis par Lydia, puis décide de retourner à Paris pour revoir une dernière fois ses anciens compagnons de débauche. Chacune de ses rencontres est pour lui une nouvelle déception qui le renforce un peu plus dans sa volonté de mourir.

Fiche technique

Distribution

Lieux de tournage

Accueil critique

« De cette incitation à l’autodestruction, étayée par des arguments non négligeables, Louis Malle a fait en 1963 une adaptation lumineuse. Sans doute l’un des plus beaux films français de ces quarante dernières années. Le regretté Maurice Ronet y tient son meilleur rôle. »

 Édouard Launet, Libération, 30 juin 2001

« Naguère objet de culte secret, maintenant répandu, c'est « le » film de Louis Malle, largement au-dessus des autres. À quoi est-ce dû ? Aux résonances crépusculaires d’Erik Satie ? À ce livre de Drieu la Rochelle, écrivain coupable rongé par une morale contradictoire ? À Maurice Ronet, acteur spectral, si indissociable de son rôle qu'on a pu croire qu'il ait connu la même fin ? Ou bien à ce cinéaste ambivalent (Nouvelle Vague tendance « qualité française ») ? À ce tout, cette alchimie inespérée. »

 Jacques Morice, Télérama, 5 mars 2011

Notes et références

  1. Roger Nimier commença de collaborer au scénario avant de trouver la mort dans un accident de la route le 28 septembre 1962

Annexes

Bibliographie

  • Madeleine Garrigou-Lagrange, « Venise 1963. L'invasion italienne », Téléciné, no  112, Fédération des Loisirs et Culture Cinématographique (FLECC), Paris, , (ISSN 0049-3287).
  • Jean d'Yvoire, « Main basse sur la ville », Téléciné no 113-114, Fédération des Loisirs et Culture cinématographique (FLECC), Paris, -, (ISSN 0049-3287)

Articles connexes

Liens externes

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