Le Pin-la-Garenne
Le Pin-la-Garenne est une commune française, située dans le département de l'Orne en région Normandie, peuplée de 639 habitants[Note 1].
Pour les articles homonymes, voir Le Pin et la Garenne (homonymie).
Le Pin-la-Garenne | |
La mairie. | |
Administration | |
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Pays | France |
Région | Normandie |
Département | Orne |
Arrondissement | Mortagne-au-Perche |
Intercommunalité | Communauté de communes du Pays de Mortagne au Perche |
Maire Mandat |
Alain Maraquin 2020-2026 |
Code postal | 61400 |
Code commune | 61329 |
Démographie | |
Gentilé | Pinois |
Population municipale |
639 hab. (2019 ) |
Densité | 40 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 48° 26′ 34″ nord, 0° 32′ 51″ est |
Altitude | Min. 142 m Max. 190 m |
Superficie | 15,88 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Mortagne-au-Perche (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Mortagne-au-Perche |
Législatives | Deuxième circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | www.lepinlagarenne.fr |
Géographie
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[3]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique altéré » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[4].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 2]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[7] complétée par des études régionales[8] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Belleme_sapc », sur la commune de Saint-Martin-du-Vieux-Bellême, mise en service en 1997[9] et qui se trouve à 7 km à vol d'oiseau[10],[Note 5], où la température moyenne annuelle est de 11,1 °C et la hauteur de précipitations de 826,3 mm pour la période 1981-2010[11]. Sur la station météorologique historique la plus proche[Note 6], « Alençon - Valframbert », sur la commune d'Alençon, mise en service en 1946 et à 34 km[12], la température moyenne annuelle évolue de 10,8 °C pour la période 1971-2000[13] à 10,9 °C pour 1981-2010[14], puis à 11,3 °C pour 1991-2020[15].
Urbanisme
Typologie
Le Pin-la-Garenne est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 7],[16],[17],[18].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Mortagne-au-Perche, dont elle est une commune de la couronne[Note 8]. Cette aire, qui regroupe 25 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[19],[20].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (97,6 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (98,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (71,4 %), prairies (22,1 %), zones agricoles hétérogènes (4,1 %), zones urbanisées (2,3 %)[21].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[22].
Toponymie
Le nom de la localité est attesté sous la forme Pinus en 1373[23], Le Pin en 1793[24].
Le toponyme Le Pin est lié à l'évocation ou la présence de pins[25], terme déjà en usage en ancien français, issu du latin pinus.
La première mention du nom complet "Le Pin-la-Garenne" apparaît en 1811 dans l'Annuaire de l'Orne[Note 9].
À l'origine, une garenne est un espace réservé à certaines espèces de gibier et où les animaux peuvent trouver pâture ou un seigneur s'y réserve le droit de chasse (avec son ban de garenne, il se réserve surtout le grand gibier, les paysans participant, plus ou moins légalement, à la capture des lapins par filets, lacets, collets ou trappes) ou de pêche, pour les garennes à poisson. Ces espaces réservés féodalement sont généralement situés à proximité d'une demeure seigneuriale[26].
Histoire
L'affaire criminelle Émile Besnard en 1948[27].
Politique et administration
Le conseil municipal est composé de quinze membres dont le maire et quatre adjoints[30].
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[31]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[32].
En 2019, la commune comptait 639 habitants[Note 10], en diminution de 14 % par rapport à 2013 (Orne : −3,08 %, France hors Mayotte : +2,17 %). Le Pin-la-Garenne a compté jusqu'à 1 369 habitants en 1836.
Lieux et monuments
- Allée d'accès au manoir de la Pellonnière.
- Église Saint-Barthélémy.
- Porche principal de l'église.
- Le château de la Pellonnière (XVe-XVIIe siècles) fait l'objet d'une inscription au titre des Monuments historiques depuis le [34].
- Église Saint-Barthélémy (XVe siècle) abrite quelques œuvres classées à titre d'objets[35].
- Château de la Courtinière.
Activité, label et manifestations
Sports
L'Union sportive du Pin-la-Garenne fait évoluer une équipe de football en division de district[36].
Label
La commune est une ville fleurie (une fleur) au concours des villes et villages fleuris[37].
Personnalités liées à la commune
- Louis Adolphe Humbert de Molard (1800-1874), qui eut des liens amicaux puis familiaux avec la famille Patu de Saint Vincent. Il photographia le village du Pin-la-Garenne, l'église et le château de la Pellonniere vers 1850.
- Jürgen Schadeberg[38] (né en 1931), photographe, s'est installé au Pin-la-Garenne[39].
Héraldique
Blason | Coupé: au 1er d'or au lion de gueules, au 2e d'argent à la pomme de pin de sinople accostée d'une demi-feuille d'érable de gueules mouvant du flanc dextre et d'une demi-feuille de platane du même mouvant du flanc senestre[40]. |
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Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
Voir aussi
Notes et références
Notes
- Population municipale 2019.
- Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[5].
- L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
- Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[6].
- La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
- Par station météorologique historique, il convient d'entendre la station météorologique qui a été mise en service avant 1970 et qui est la plus proche de la commune. Les données s'étendent ainsi au minimum sur trois périodes de trente ans (1971-2000, 1981-2010 et 1991-2020).
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- « Antérieurement, on disait " Le Pin " ce qui entretenait une confusion permanente dans le département, avec l'autre commune du Pin, là où se trouve le célèbre haras. La mise en place progressive de la poste aux lettres imposait donc un "complément". Ainsi fut-il décidé que Le Pin, arrondissement d'Argentan, s'appellerait officiellement Le Pin-au-Haras et que Le Pin, arrondissement de Mortagne, deviendrait Le Pin-la-Garenne ».
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.
Références
- Altitudes, coordonnées, superficie : IGN[41].
- « Géoportail (IGN), couche « Limites Administratives » activée ».
- « Géoportail (IGN), couche « Limites Administratives » activée ».
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
- 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
- Glossaire – Précipitation, Météo-France
- « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
- [PDF]« Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (Oracle) - Normandie », sur normandie.chambres-agriculture.fr, (consulté le )
- « Station Météo-France Belleme_sapc - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
- « Orthodromie entre Le Pin-la-Garenne et Saint-Martin-du-Vieux-Bellême », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France Belleme_sapc - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Le Pin-la-Garenne et Alençon », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station météorologique d'Alençon - Valframbert - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Station météorologique d'Alençon - Valframbert - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Station météorologique d'Alençon - Valframbert - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
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- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- Ernest Nègre - 1996 - Toponymie générale de la France - Volume 2 - Page 1255 - (ISBN 2600001336).
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- René Lepelley, Noms de lieux de Normandie et des îles Anglo-Normandes, Paris, Bonneton, , 223 p. (ISBN 2-86253-247-9), p. 108.
- Édouard Secrétan, Essai sur la féodalité : introduction au droit féodal du pays de Vaud, Lausanne 1858, p. 582. - Marcel Marion, Dictionnaire des institutions de la France aux XVIIe et XVIIIe siècles, Paris : Picard, 1923, p. 230.
- Jean-François Miniac, Les nouvelles affaires criminelles de l'Orne, Paris, Éditions De Borée, .
- https://www.legifrance.gouv.fr/jo_pdf.do?id=JORFTEXT000000850614
- Réélection 2014 : « Le Pin-la-Garenne (61400) - Municipales 2014 », sur elections.ouest-france.fr, Ouest-France (consulté le ).
- « Municipales 2020 au Pin-la-Garenne. Alain Maraquin, adjoint sortant, a été élu maire », sur ouest-france.fr, Ouest-France (consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.
- « Château de la Pellonière », notice no PA00110890, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- « Œuvres mobilières au Pin-la-Garenne », base Palissy, ministère français de la Culture.
- « Site officiel de la Ligue Basse-Normandie – US Le Pin-la-Garenne » (consulté le ).
- « Palmarès du concours des villes et villages fleuris » (consulté le ).
- Voir les articles en anglais et en allemand
- « Art-Griculture - Librairie « Du côté de Bellême » : animations » (consulté le ).
- https://armorialdefrance.fr/page_blason.php?ville=18572
- « Le Pin-la-Garenne sur le site de l'Institut géographique national » [archive du ] (archive Wikiwix)
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