Leigh Richardson
Leigh Richardson, né le à Puerto Castilla (Honduras) et mort le à New York des suites de la maladie de Parkinson[1], est un journaliste et un homme politique belizien, chef de file du mouvement indépendantiste.
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Biographie
Né au Honduras de parents beliziens, il revient vivre au Belize avec sa famille à l'âge de cinq ans[2]. Jeune adulte, il commence à militer pour l'indépendance du Belize, alors colonie britannique sous le nom de Honduras britannique, et se lie avec John Smith, Philip Goldson, George Cadle Price, Herbert Fuller et d'autres indépendantistes, avec lesquels il fonde le Parti populaire uni (PUP) en 1950. Il appelle à l'indépendance dans le journal nationaliste Belize Billboard, ce qui lui vaut d'être emprisonné pendant plusieurs mois en 1951 avec Goldson[2].
Il devient le chef du PUP en 1953 et fait partie des huit premiers Béliziens à être élus à l'Assemblée législative du Belize en 1954[2].
En 1956, il s'oppose à Price sur les sujets de la monnaie bélizienne et sur les relations avec les pays voisins, et quitte le PUP avec Fuller et Goldson. Fuller fonde le Honduran Independant Party et Richardson le National Independance Party, dont il devient le premier chef. Ces deux partis ont par la suite fusionné pour devenir le Parti démocratique uni[2].
Richardson quitte le Belize en 1958 et s'installe à Trinidad, où il étudie à l'University of the West Indies et devient professeur à la St. Anthony's College and Progressive High School[2]. Il vit de nombreuses années à New York.
Honneurs
Le mois précédant sa mort, le Premier ministre du Belize Dean Barrow lui a décerné l'«Order of Distinction», l'un des plus grands honneurs du pays[2].
Notes et références
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