Leila Benali

Lauréate de l’Ecole Mohammédia d’ingénieurs et de l’Ecole centrale Paris, elle est également titulaire d’un DEA en sciences politiques. Elle est titulaire d'un Doctorat en économie de l’énergie au sein de Sciences Po.

Sa thèse de Doctorat, est réalisée en 2010 sous la direction de Jean-Paul Fitoussi. Elle s'intitule Electricity reforms in the Middle East and North Africa [2]

Elle travaille pendant 3 ans comme ingénieure pour l'ONA et Schlumberger, avant d'enseigner les politiques énergétiques au sein de Science Po.

Elle travaille également comme cadre au sein de Cambridge Energy Research Associate. En 2014, elle rejoint le géant saoudien du pétrole Saudi Aramco avant de rejoindre l'APICORP, une institution financière saoudienne spécialisée dans l'énergie. . Elle a travaillé au sein de la commission d’experts en énergies fossiles de l’ONU[3].

Leila Benali a été Membre de la Commission Spéciale sur le Modèle de Développement (CSMD).

Le 7 octobre 2021, Mohammed VI la nomme ministre de la Transition énergétique et du développement durable marocain. Elle remplace alors Aziz Rabbah[4]^,[5].

Dans le cadre de sa nouvelle fonction, elle participe à la COP26 en novembre 2021[6].

En février 2022, elle donne une longue interview au magazine TelQuel sur les réformes qu'elle mène [7]

Concernant le dossier de la Samir, Elle affirme le 29 juin 2022 au cours de l'émission Confidences de presse diffusée sur 2M que le Maroc n'a pas besoin d'une raffinerie [8]. Elle explique «Je ne suis pas la première à le dire. Deux de mes prédécesseurs partagent le même avis. Au risque de déplaire à certains, le Maroc n’a pas besoin d’une raffinerie de pétrole puisque le marché pétrolier est plus liquide qu’en 1970»[8]

Quinze jours plus tard, devant la Chambre des Représentants, elle fait un rétropédalage.

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