Les Cowboys fringants
Les Cowboys fringants est un groupe de folk et country québécois, originaire de Repentigny[1], en banlieue de Montréal. Son engagement pour, notamment, l'indépendance du Québec et l'environnement provoque un grand engouement. Le groupe a vendu plus de 1 300 000 albums à travers toute la francophonie. Tous les membres du groupe participent à l'écriture des chansons, mais la très grande majorité d'entre elles est écrite par Jean-François Pauzé[2].
Pour les articles homonymes, voir Cowboy.
Pays d'origine | Canada ( Québec) |
---|---|
Genre musical | chanson québécoise, folk, country |
Années actives | Depuis 1997 |
Site officiel | www.cowboysfringants.com |
Membres |
Karl Tremblay Jean-François Pauzé Marie-Annick Lépine Jérôme Dupras |
---|---|
Anciens membres | Dominique Lebeau |
En 2006, ils lancent la fondation « Cowboys fringants », qui lutte pour protéger des portions du territoire québécois[3].
Biographie
Origines et formation (1994–1996)
En , Karl Tremblay et Jean-François Pauzé se rencontrent après une partie de hockey des Jets de Repentigny, un club junior B, dans lequel ils officiaient sur le même trio[4],[5]. Vers , lorsqu'il apprend que Pauzé est guitariste, Tremblay l'informe qu'il est chanteur et qu'il cherche à monter un groupe. Un soir de , Pauzé l'invite à jammer dans le sous-sol de ses parents. Ils composent alors une première chanson, intitulée Les routes du bonheur, suivie le lendemain d'une seconde, Gaétane. Au total, une vingtaine de chansons seront composées pendant cette période[4].
À l'été 1996, Tremblay et Pauzé participent à un concours amateur d'auteurs-compositeurs organisé par la brasserie « La Ripaille » de Repentigny et finissent deuxième[4]. Pour ce concours country, le duo décide de s'inscrire sous le nom « Les Cowboys fringants » sans penser plus loin : « Pourquoi ce nom? C’est vraiment une histoire très banale. Ben justement comme je disais, on voulait participer à un concours amateur et comme c’était de la chanson western dans un bar country de notre région et on se demandait quel nom prendre. On a hésité entre les Oiseaux fringants et les Cowboys fringants, alors on s’est dit, étant donné que c’est du Western on va s’appeler les Cowboys fringants. Et ça a pas été plus loin que ça. Ça a duré une minute la sélection de ce nom[6]. »
Tout au long du concours, une foule de spectateurs vient les encourager. Cet engouement finit par convaincre Marie-Annick Lépine, une étudiante violoniste avec qui Pauzé travaille à son emploi d'été, de rejoindre le groupe pour les demi-finales et la finale[4]. Le petit groupe se met alors à la recherche d'un bassiste et d'un batteur pour compléter leur formation. Débutant à la basse, Jérôme Dupras, le petit-cousin de Marie-Annick Lépine, vient alors rejoindre le groupe; Dupras propose ensuite à Dominique Lebeau, déjà percussionniste dans le groupe du cousin de Dupras, de les rejoindre[5]. À cette époque, Lebeau accepte de les accompagner pour l'été seulement, le temps d'enregistrer la première cassette, car il désire ensuite poursuivre ses études[4].
Premiers albums autoproduits (1997–2001)
Au cours de l'année 1997, 12 Grandes Chansons, la première cassette du groupe, est enregistrée et contient douze des vingt premières chansons qu'ont composées ensemble Karl Tremblay et Jean-François Pauzé[7]. Produite à 500 exemplaires, la cassette s'écoule en quelques mois parmi les amis et les connaissances. Au cours de l'été et de l'automne 1997, le groupe propose quelques spectacles dans leur région natale de Lanaudière (La Ripaille, L'Oasis du vieux Palais, le bar du Portage).
À la fin de l'année 1998, Pauzé et Lebeau mettent momentanément leurs études en suspens pour composer leur prochain album. Enregistré en deux jours à l'automne, Sur mon canapé sort en [8]. Toujours autoproduit et autodistribué, l'album se vend à plus de mille exemplaires grâce essentiellement au bouche à oreille et commence à se faire connaître dans le milieu étudiant. En 1999, le groupe commence à percer à Montréal lors de Kabarets Kerozen[9],[10]; il apparait sur les radios locales ainsi que sur Cool FM et Radio-Canada, et il décroche une seconde place au concours des Francouvertes de 2000. Les Cowboys fringants ne trouvent néanmoins aucun producteur. Toujours autoproduit, leur nouvel album, Motel Capri, sort en , mais est tout de même distribué en magasin grâce à un contrat de licence avec l'Empire Kerozen[11].
Motel Capri permet au groupe de conforter leur modeste succès qui possède désormais une petite communauté de fans. Le groupe participe aux FrancoFolies de Montréal de l'été 2000[12] et produit une tournée Motel Capri d'une cinquantaine de dates qui leur assure un plus vaste public.
Succès (2002–2005)
En sort Break syndical, qui obtient un succès critique et dont la tournée obtient un succès retentissant. Le groupe commence à être diffusé sur les radios commerciales, et la chanson Toune d'automne devient un des grands succès de l'année[11].
Le , ils jouent au Témiscamingue pour la fête du Canada, mais leurs fans leur reprochent que ce concert est incohérent avec leur engagement indépendantiste. À la fin de l'été, ils se produisent devant 8 000 personnes au parc Jarry avec Plume Latraverse[13].
La tournée Break Syndical se poursuit en 2003. En , le groupe sort son premier album live, Attache ta tuque!, qui inclut des versions des spectacles de la tournée montréalaise. En automne, le groupe remporte les Félix de l'album alternatif, du groupe de l'année et du spectacle de l'année au gala de l'Adisq[14]. Après 153 concerts, la tournée se conclut le par le centre Bell, où le groupe se produit pour la première fois et parvient à vendre les 20 000 places offertes par la salle[10]. En , le groupe se produit en France à l'Élysée-Montmartre de Paris, à guichet fermé, ce qui atteste d’une certaine popularité en Europe francophone[15].
En , Les Cowboys fringants sont nommés groupe de l’année au gala de l'ADISQ d'octobre pour la deuxième fois consécutive. En sort leur nouvel album, La Grand-Messe, dont la tournée débute quatre jours après la sortie du disque[16]. Début 2005, le groupe enchaîne quatorze spectacles au théâtre La Tulipe de Montréal et remplit la salle chaque soir[17]. Durant l'été, à l'occasion de la Saint-Jean-Baptiste, les Cowboys fringants se produisent sur le circuit Gilles-Villeneuve, à l'île Notre-Dame, aux côtés de Loco Locass, les Zapartistes et Mononc' Serge, devant 25 000 personnes. Le spectacle est une alternative privée, payante et plus politisée aux concerts subventionnés et télévisés du parc Maisonneuve[18],[19].
À l'automne 2005, leur chanson Les Étoiles filantes remporte le Félix de la chanson de l'année[20]. Parallèlement à leur tournée au Québec et en France, ils lancent la Fondation des Cowboys fringants, qui œuvre pour la sauvegarde du milieu naturel québécois. Après 186 spectacles[10], la tournée de la Grand-Messe se conclut au centre Bell le comme ce fut le cas pour la tournée de 2003[21]. L’album, quant à lui, atteint les 230 000 exemplaires vendus en deux ans[10].
Nouveau départ (2006–2010)
Après une petite pause, le groupe repart faire une tournée de festivals pendant l'été 2007.
Le batteur Dominique Lebeau créé la surprise en annonçant par courriel qu'il quitte le groupe[22], le lendemain de la dernière prestation à l'International de montgolfières de Saint-Jean-sur-Richelieu.
« J'y pensais depuis longtemps, mais j'attendais d'être sûr […] On n'était pas d'accord sur un tas de points. D'ailleurs, j'étais souvent le seul des cinq à ne pas être d'accord. J'étais aussi le seul avec des enfants. On n'avait pas le même rapport au temps. Je me suis mis dehors moi-même pour le bien de tous, y compris du public[22]. »
— Dominique Lebeau, 23 mai 2009
Pour les maquettes du prochain album, ainsi que sur quelques-unes des pistes officielles, c'est le bassiste Jérôme Dupras qui prend en plus le rôle du batteur tandis que le batteur Steve Gagné s'occupe de cette tâche pour le reste de l'album[23]. Le groupe change également de collaborateurs en studio et s'associe au producteur Louis Legault pour l’enregistrement et la réalisation de l’album.
Au cours de la seconde moitié de 2007, Jean-François Pauzé écrit vingt-neuf chansons, mais le groupe décide de ne garder que quatorze chansons pour l’album L’Expédition, qui sort en , afin de garder une certaine uniformité[24]. Les trois premiers extraits de l’album (Entre deux taxis, Tant qu’on aura de l’amour et La Tête haute) atteignent le haut des palmarès radiophoniques québécois[25],[26]. Les chansons non incluses dans L’Expédition sont regroupées sur un autre album intitulé Sur un air de déjà vu[24], qui sort en [27].
La tournée de L’Expédition démarre à Brossard le et se poursuit à travers tout le Québec et l'Europe. Afin de compenser les émissions de CO2 des véhicules du groupe et des spectateurs au cours de la tournée, 35 000 arbres sont plantés. Les Cowboys fringants sont accompagnés sur scène par le multi-instrumentiste (guitares, piano, mandoline, accordéon) Daniel Lacoste ou Simon Landry (selon le concert) pour remplacer les cuivres et Marc-André Brazeau remplace Lebeau à la batterie.
En , ils font une brève tournée de cinq dates en Europe, qui réunit 20 000 spectateurs. Au cours de cette tournée européenne, ils se produisent pour la première fois à l'Olympia de Paris pour trois spectacles qu'ils jouent à guichets fermés. Ils jouent ensuite devant 6 000 personnes à la Halle Tony-Garnier de Lyon et à l'Aréna de Genève.
Cette année-là, leur site internet indique qu’ils ont vendu plus de 800 000 albums depuis le début du groupe[28].
Le , ils enregistrent leur concert donné au Zénith de Paris pour un album live.
Que du vent et Octobre (2011–2019)
La tournée de L'Expédition se poursuit jusqu'en . Ils font la tournée des festivals durant l'été 2011, malgré l'écriture et l'enregistrement d'un nouvel album, Que du vent, dont la sortie a eu lieu le [29].
À l'automne 2015, le groupe sort un nouvel album, intitulé Octobre. Cet album marque le retour de textes plus engagés, et on peut y entendre plus de guitares, de la réverbération, une voix plus railleuse. Il a été réalisé aux États-Unis, en compagnie de Gus van Go et Werner F[30].
Le sort l’album collectif Nos forêts chantées, écrit par des élèves de secondaire, sous l’initiative des Cowboys fringants pour favoriser la plantation d'arbres[31].
Entamant une nouvelle tournée européenne pendant l'été 2019, passant notamment par des festivals comme Solidays ou le Paleo Festival de Nyon (Suisse), les Cowboys fringants annoncent la sortie d'un nouvel album intitulé Les Antipodes le [32].
Succès des Antipodes (depuis 2019)
Les Antipodes connait un succès commercial, est bien accueillie par la critique et permet aux Cowboys d’être distingués « groupe de l’année » au Gala de l’Adisq[33].
Par ailleurs, L’Amérique pleure, titre tiré de cet album, est élu Chanson de l’année à ce même Gala, et décroche en le record de durée de la chanson la plus diffusée sur les radios québécoises (26 semaines consécutives)[26] avant d’être détrôné une semaine plus tard par le groupe 2Frères[34].
En , les Cowboys Fringants lancent Artistes pour le climat afin de gagner plus d'artistes à la cause climatique[35]. L'étape suivante se profile en 2020 : la création du mouvement Ceinture verte avec sept groupes écologistes[36].
En 2020, le site internet du groupe indique que 1 300 000 albums ont été vendus au total[10],[37]. À la fin de l’année, les Cowboys sortent un film-concert sous le même titre que leur chanson phare L’Amérique pleure[38],[33].
En , le lendemain du Gala de l’Adisq, le groupe sort un album qui s’intitule Les Nuits de Repentigny. L’album, plus léger que les précédents, est comparé à celui des Insuccès, car il reprend avec dérision de vieilles chansons non publiées jusque là ; le groupe renoue avec la chanson humoristique[39].
Univers musical
Le groupe décrit son style de musique comme du « rock alternatif québécois »[5]. L'auteur-compositeur principal du groupe, Jean-François Pauzé, se dit influencé dans l'écriture de ses textes par Plume Latraverse, Philippe Lafontaine et, globalement, par l’ensemble des groupes francophones[5]. Le social, la politique et l’histoire du Québec sont des thèmes récurrents des Cowboys fringants car, selon Pauzé, « pour comprendre et se situer dans ce monde, il faut préalablement connaître ses racines et son histoire, l’origine de toute identité »[5]. Un de leurs principaux combats est l'écologie, un thème qui revient également souvent dans leurs chansons[5].
Les Cowboys fringants ont appris à jouer au cours de leur carrière. À leurs débuts, seule Marie-Annick Lépine avait une véritable formation de musicien, les autres membres débutaient la musique[6].
Depuis leur arrivée dans le décor musical, Les Cowboys fringants en sont venus à faire l'objet d'un véritable culte parmi les jeunes québécois[40]. Ils sont également connus, plus modestement, en Europe francophone (France, Suisse et Belgique). Il existe un groupe de fans français appelé « Les Cousins fringants », qui se charge de faire connaître la musique du groupe en France[41].
Les Cowboys fringants sont de grands fans de Passe-Partout et de son compositeur, Pierre F. Brault[42], ainsi que du chanteur français Renaud[43].
Fierté du Québec
Les Cowboys fringants utilisent le joual dans leurs textes pour valoriser le parler québécois[44]. Les paroles de leurs chansons concernent notamment l'histoire du Québec et son indépendance.
Ils s'inscrivent dans le renouveau et la popularisation de la musique traditionnelle, comme le groupe Mes Aïeux.
Thématique sociale et histoires de vie
Ils décrivent dans certaines chansons des problèmes personnels et familiaux, à travers des histoires de vie. Leur œuvre musicale rapporte les aventures de plusieurs personnages fictifs récurrents.
Sont ainsi abordées la vie de banlieue ainsi que la nostalgie de l'enfance et de l'adolescence[45].
Engagement politique, notamment écologique
Les sujets typiques abordés dans leurs chansons sont l'environnement, la pauvreté, de même que la dénonciation de la surconsommation, de l'emprise des corporations, de l'état-croupier, du cynisme gouvernemental ou encore de l'apathie générale à l'égard de la politique[46].
Le message politique est parfois clair et revendicatif, comme dans la chanson En berne et son vidéoclip[47]; d’autres fois, il est traité avec humour ou ironie dans leur musique.
Avec d'autres groupes comme Capitaine Révolte et Loco Locass, les Cowboys marquent le retour de la musique engagée au Québec, mouvement qui s'était peu à peu éteint dans les années 1980-90, victime du syndrome post-référendaire, mais surtout du déferlement planétaire de musique et des chansons « commerciales » caractéristiques de cette période. Le message des Cowboys fringants en est un de gauche réformiste, encourageant la solidarité populaire, la protection de l'environnement et la souveraineté du Québec, le tout adapté à la réalité du Québec moderne.
Fondation Cowboys fringants
La fondation Cowboys fringants est un organisme bénévole, autofinancé et sans frais de gestion. Elle a trois missions principales : la réduction des impacts du groupe musical sur l’environnement, la protection des territoires à haute valeur écologique et la recherche scientifique. La fondation organise la compensation du carbone émis par le groupe et le transport du public pour venir aux concerts[49]. Au total, ce sont 7 556 tonnes de CO2 émis pour 2008, ce qui représente la plantation de 33 584 arbres[50].
Discographie
1998 : Sur mon canapé
|
2000 : Motel Capri
|
2001 : Enfin réunis 12 grandes chansons + Sur mon canapé |
2002 : Break Syndical (La Tribu) Enregistré au Studio 270 Outremont, Montréal, Québec, Canada
|
2002 : Heures supplémentaires (La Tribu) Single d'inédits de Break Syndical
|
2003 : Attache ta tuque (La Tribu) album Live en deux CD + DVD « Entracte »
Disque 1 « Première partie »
Disque 2 « Deuxième partie »
|
|
2007 : Les Cowboys fringants au Grand Théâtre de Québec Disque 1 :
Disque 2 :
|
2007 : Les insuccès en spectacle (Disponible sur le site officiel du groupe)
|
Toutes les chansons sont écrites et composées par Jean-François Pauzé, sauf où indiqué. |
2009 : Sur un air de déjà vu (La Tribu)
|
2010 : En concert au Zénith de Paris
|
|
Vidéographie
DVD
- Attache ta tuque, live au Spectrum de Montréal en incluant un documentaire intitulé Country : L'épopée des Cowboys fringants.
- Live au Centre Bell, enregistré le
Vidéoclips
- Shooters (publié le 19 décembre 2012)
- Droit Devant (publié le 16 mars 2010)
- Chêne et roseau (publié le 4 février 2010)
- Tant qu'on aura de l'amour (publié le 14 décembre 2008)
- Entre deux taxis (publié le 23 septembre 2008)
- Plus rien (publié le 4 septembre 2006)
- Ti-cul (publié le 4 septembre 2006)
- Les Étoiles filantes (publié le 4 septembre 2006)
- La Reine (publié le 4 septembre 2006)
- Mon chum Rémi (publié le 4 septembre 2006)
- En berne (publié le 4 septembre 2006)
- Heavy metal (publié le 4 septembre 2006)
- Le Gars d'la compagnie (publié le 4 septembre 2006)
- Marcel Galarneau (publié le 4 septembre 2006)
- Au pays des sapins géants (publié le 23 février 2011)
- La dévisse (publié le 4 avril 2017)
- L'Amérique pleure (publié le 3 octobre 2019)
- Sur mon épaule (publié le 28 avril 2020)
- Sous-sol (publié le 24 décembre 2020)
- Ici-bas (publié le 11 février 2022)[52]
- Octobre (publié le 20 avril 2016)
Récompenses
- 2002 : Prix Félix de l'album alternatif de l'année pour l'album Break syndical
- 2003 :
- Prix Félix du meilleur groupe de l'année
- Prix Félix de l'album alternatif de l'année pour l'album Attache ta tuque
- Prix Félix du spectacle auteur-compositeur-interprète
- 2004 : Prix Félix du meilleur groupe de l'année
- 2005 :
- Prix Félix de la chanson populaire de l'année pour la chanson Les Étoiles filantes
- Prix Félix de l'album alternatif de l'année pour l'album La Grand-Messe
- 2006 : Prix Félix pour le vidéoclip Plus rien[53]. Il a été parodié par le groupe Rock et Belles Oreilles lors du Bye Bye 2006.
- 2008 : Prix Félix de l'album folk contemporain de l'année pour l'album Au Grand Théâtre de Québec
- 2011 : Prix Félix du groupe de l'année
- 2012 : Prix Félix de l'album rock de l'année pour l'album Que du vent
- 2016 : Prix Félix de l'album rock de l'année pour l'album Octobre
- 2020 :
- Prix Félix du groupe de l'année
- Prix Félix de la chanson de l'année pour la chanson L'Amérique pleure
- Prix Félix de l'album meilleur vendeur pour l'album Les Antipodes
- Prix Félix de l'album rock de l'année pour l'album Les Antipodes
- Prix Félix du vidéoclip de l'année pour la chanson L'Amérique pleure
Notes et références
- « " Les nuits de Repentigny " chantées par nos Cowboys », sur www.hebdorivenord.com (consulté le )
- « Les Cowboys Fringants, un nouveau voyage », sur RFI Musique, (consulté le )
- « Fondation des Cowboys Fringants – Les Vivats » (consulté le )
- Claude P. Rabouin, Biographie - Des débuts modestes - période 1995-2001, http://www.cowboysfringants.com, (page consultée le 7 novembre 2009).
- Vincent Blanchard, Entrevue avec les Cowboys fringants, La Chute (Québec), 2 août 2003.
- Cali Rise, « Interview : Les Cowboys fringants », sur Impudique Magazine, (consulté le ).
- « Les COWBOYS FRINGANTS : 12 GRANDES CHANSONS (1997) », sur fp.nightfall.fr (consulté le )
- « Les COWBOYS FRINGANTS : SUR MON CANAPé (1998) », sur fp.nightfall.fr (consulté le )
- Parazelli Éric, « Le Kabaret Kerozen : brûle les planches! », sur Voir.ca (consulté le )
- « Biographie », sur le site officiel du groupe (consulté le )
- Olivier Boisvert-Magnen, « Il y a 15 ans : Les Cowboys fringants – Break syndical », Voir, (consulté le ).
- Sylvain Cormier, « Pari tenu », sur Le Devoir (consulté le )
- Parazelli Éric, « Les Cowboys Fringants : Les dieux du stade », sur Voir.ca (consulté le )
- « Les Cowboys Fringants | Discographie », sur disqu-o-quebec.com (consulté le )
- « Consécration atypique en France pour les Cowboys fringants », sur La Presse, (consulté le )
- Bernard Lamarche, « Les Cowboys Fringants sortent un nouvel album - Le retour des grands sensibles », sur Le Devoir (consulté le )
- « Le prix hommage RIDEAU : Les Cowboys Fringants », sur Le Canal Auditif, (consulté le ).
- Bernard Lamarche, « La Fête nationale façon Cowboys fringants », Le Devoir, (consulté le ).
- Sylvain Cormier, « «Les Cowboys Fringants et leurs copains» à l'île Notre-Dame - Une ferveur sans prix », Le Devoir, (consulté le ).
- Bell Média, « FLASHBACK : Les étoiles filantes des Cowboys Fringants, numéro 1 en 2005 », sur www.iheartradio.ca (consulté le )
- « Les Cowboys fringants: jamais deux sans trois », sur La Presse, (consulté le )
- Jean-Christophe Laurence, « Le beau risque d'un ex-Cowboy Fringant », sur La Presse, (consulté le ).
- « Band de Garage prête son batteur aux Cowboys Fringants », sur Voir.ca (consulté le )
- « Le nouvel album des Cowboys Fringants lancé aujourd'hui », sur La Presse, (consulté le )
- Bell Média, « Chanson nostalgie : Les Cowboys Fringants - Entre deux taxis », sur www.iheartradio.ca (consulté le )
- Cédric Bélanger, « Un record pour « L’Amérique pleure » », Le Journal de Québec, (consulté le )
- Gegers, « Les Cowboys fringants : Sur un air de déjà vu (2008) », sur Forces parallèles, (consulté le ).
- iClic (www.iclic.com), « Les Cowboys Fringants à Saint-Antonin le 20 juillet », sur infodimanche.com (consulté le )
- Vanessa Guimond, « Un album festif pour les Cowboys Fringants », sur Le Journal de Montréal (consulté le )
- « Cowboys fringants et colères d'Octobre », sur Le Droit, (consulté le ).
- Philippe Rezzonico, « Les cowboys qui plantaient des arbres », sur le site de Radio-Canada, (consulté le ).
- « Les Cowboys Fringants de retour en studio », sur HuffPost Québec, (consulté le ).
- André Péloquin, « « Triste » année pour les Cowboys Fringants », Le Journal de Montréal, (consulté le ).
- Cédric Bélanger, « 2Frères détrône L’Amérique pleure », Le Journal de Québec, (consulté le )
- Zone Arts- ICI.Radio-Canada.ca, « Les Cowboys Fringants veulent regarnir les forêts avec les artistes du Québec », sur Radio-Canada.ca (consulté le )
- « Sept groupes écologistes et les Cowboys Fringants s’unissent pour créer le Mouvement Ceinture Verte », sur cremtl.org (consulté le )
- « Les Cowboys Fringants en vedette au 34e FMG », sur Le Droit, (consulté le )
- Zone Arts- ICI.Radio-Canada.ca, « L’Amérique pleure : le film , avec Les Cowboys Fringants, sortira au cinéma le 9 avril », sur Radio-Canada.ca (consulté le )
- « Les Cowboys Fringants lancent un album surprise : Les nuits de Repentigny », sur Le Canal Auditif (consulté le )
- Les Cow-boys Fringants Le Figaro, .
- « CTHS - Les cousins fringants - AMIENS », sur cths.fr (consulté le )
- Bernard Lamarche, « Passe-Partout revu par deux Cowboys Fringants », Le Devoir, (consulté le ).
- « Les Cowboys Fringants : un ouragan québécois à l'Olympia », sur Franceinfo, (consulté le )
- « Les Cowboys fringants: «Au Québec, on aime faire la fête!» », Le Matin, (ISSN 1018-3736, lire en ligne, consulté le )
- Dans le refrain des Étoiles filantes, le groupe demande rhétoriquement « au bout du ch'min dis-moi c'qui va rester De la p'tite école et d'la cour de récré? »
- « Un futur docteur en environnement chez les Cowboys Fringants », Les Affaires, (consulté le ).
- Johanne Melancon, « Vidéoclip : de l’engagement à la propagande », Quebec Studies, vol. 45, , p. 79–96 (lire en ligne, consulté le )
- GEGERS, « Les Cowboys fringants : Les Nuits de Repentigny (2021) », sur fp.nightfall.fr, (consulté le )
- « Interview exclusive des Cowboys Fringants pour Kanata.fr ! », sur Le Mag Kanata, (consulté le )
- « Les cowboys de l'environnement », sur www.natura-sciences.com (consulté le ).
- Analyse de 12 Grandes chansons par GEGERS dans Forces Parallèles - Chroniques Éclectiques sur le site nightfall.fr.
- « LES COWBOYS FRINGANTS - Ici-bas » (consulté le )
- Kathleen Lavoie, L'Année des groupes?, Le Soleil, Québec, 24 octobre 2006, p. A3.
Annexes
Articles connexes
Liens externes
- Site officiel
- Ressources relatives à la musique :
- Discogs
- (en) Billboard
- (en) MusicBrainz
- (en) Muziekweb
- (en) Songkick
- Ressource relative à l'audiovisuel :
- Fondation Cowboys fringants
- Portail du rock
- Portail des musiques du monde
- Portail de la musique country
- Portail de Lanaudière